chapitre 9 partie 2

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Pendant que nous aidons Papilou, Mamili nettoye l'intérieur et Colette joue avec David. Ernest nourris les lapins tandis que je plante des graines dans le potager. Alors que je suis en train de semer des graines, le vent commence à se lever et souffle sur ma peau. Je remarque Papilou qui reste immobile, les yeux fermé et qui sourit tout en tenant le râteau. Je m'avance vers Papilou et contemple le ciel.

Ernest : vous regardez quoi ?

Papilou : on dirait que ça se lève un peu, ce mauvais temps. Vous le sentez ce p'tit vent, les enfants ?

T/P : ben oui, c'est le vent.

Papilou : qui sait, c'est pt'et le vent de la liberté.

Nous regardons Papilou pendant un instant avant de rigoler et je donne un coup de coude à Ernest. Nous restons dans le jardin pendant une demie heure avant que Mamili nous appelle pour manger. Pendant le dîner, nous avons mangés de la soupe froide avec du pain. Et lorsque nous avons finis de manger, Ernest, Colette et moi rangeons les bols avant de nous assoir et faire nos occupations. Il est environ 20h et Papilou est assis à côté de la radio qui diffuse la BBC, la chaîne de Londres. Pendant que je pense à quelque chose et que David dors en boule, Ernest lis (pour la dixième fois) "Robinson Crusoé", Colette en train de dessiner et Mamili qui recoud la chemise de Papilou. Alors que Mamili prends une chaise pour s'assoir, elle remarque le dessin de Colette.

Mamili : tu dessines quoi de beau, ma côtelette ?

Colette : c'est pour maman.

Elle pivote son dessin vers Mamili et moi, et nous voyons la famille en complet, brandir le drapeau autour d'une table, tout souriant, devant la maison de Mamili et Papilou. Elle a vraiment progressée en dessin !

Mamili : oh, c'est nous là ? Eh bin dis donc, c'est rudement bien fait.

Colette : oui ! C'est la fête qu'on fera quand on aura battu les Boches et que maman sera rentrée. Ça va êtes bien !

Elle continue de dessiner tandis qu'Ernest, Mamili, Papilou et moi restons silencieux et inquiets.

Mamili : c'est pas pour tout de suite, tu sais, mais on aura le temps de la préparer. Cette fête...

Alors que Mamili recoud la chemise avec de la tristesse, la radio commence à diffuser les messages. Ernest décide de reprendre sa lecture.

La radio : *les Français parlent aux Français. Veuillez écouter, tout d'abord, quelques messages personnels. "Les sanglots long des violons de l'automne, je répète..."*

T/P : Papilou, c'est pour bientôt tu crois ?

Papilou : ah ça...

La radio : *"blessent mon cœur d'une langueur monotone."*

Colette : c'est joli.

Mamili : oui, très...

Tandis que le diffuseur répète son message, Mamili séche les gouttes de larmes qui tombent de ses yeux. Papilou prends un air inquiet avant d'éteindre la radio.

Papilou : bon, laissez votre Mamili travailler, sinon j'aurais pas de chemise demain.

Nous rigolons pendant un instant avant d'entendre une explosion et voir un flash dehors. David, qui fut réveillé par l'explosion, se cache en dessous de la table. Tandis que nous nous levons. Ernest, Colette, Papilou et moi s'avançons vers la fenêtre et apercevons plusieurs avions qui bombarde Dieppe et des missiles allemands qui tirent sur les mêmes avions et l'alarme qui retentit dans Grangeville. Papilou soupire avant de s'éloigner de la fenêtre.

Papilou : *soupire* les pauvres gars de Dieppe. Va plus rien rester à ce rythme-là.

Mamili essaye tant de mal que bien de coudre la veste alors que les bombardements se font plus forts. Quelques minutes plus tard, les explosions s'arrêtent et l'alarme s'arrête. Après ça, nous sommes allés nous coucher et Mamili à éteint la lumière de la maison. Je prends David et le pose sur le lit. Tandis que je me met dans mon lit, David se met en boule avant de s'endormir. J'espère que Fernand va bien...

Le lendemain

Après ce nuit un peu folle, je me lève toute fatiguée, m'habille avec ma tenue habituelle et prend le petit-déjeuner avec Ernest et Mamili. Lorsque j'ai finie de manger, je sors dehors et voit Colette qui s'amuse avec Victor, notre chat de compagnie. Alors que David sort de la maison et s'assit à côté de moi, Colette et moi entendons un klaxon d'un vélo qui devient de plus en plus bruyant. Lorsque je lève ma tête, nous apercevons Jean-Baptiste qui pédale rapidement vers la maison en criant.

Jean-Baptiste : ILS SONT ARRIVÉS ! ILS SONT ARRIVÉS ! CA COMMENCÉ !

Mais qu'est qu'il raconte, celui-là ? Alors qu'il continué à pédaler, Jean-Baptiste tombe la tête la première sur le sol et se heurte. Nous sommes tous devenus inquiets.

Papilou : mais enfin !

Mamili : ça va, Jean-Baptiste ? T'as déjà bu l'canon, toi...

Alors que Papilou tend sa main pour aider Jean-Baptiste, qui est toujours par terre, celui-ci se lève brusquement et agrippe les épaules de Papilou.

Jean-Baptiste : René, ils ont débarqués ! Là, en Normandie, j'vous dis ! Dans la Calvados !... Un gigantesque débarquement sur les plages ! Les Américains, les Anglais, des chars, des jeeps, des canons ! Ca pète de partout !

Soudain, Papilou lâche son arrosage et reste choqué par cette nouvelle. Les Alliés sont enfin là !

Papilou : quoi ? Mais t'es sûr ?

Jean-Baptiste : mais puisque je vous le dit ! Il y a une flotte immense le long de la côte là-bas !

Papilou : bon sang d'bois ! Oh nom de Dieu !*Aggripe les bras de J.B* Jean-Baptiste, c'est la plus belle nouvelle que tu n'ais jamais apportée !

Tout le monde est contents par la nouvelle du facteur. Pendant qu'Ernest ébouriffe les cheveux de Colette, je me tourne vers Mamili qui est heureuse par la nouvelle de Jean-Baptiste.

Colette : ça y est alors ? La guerre va enfin se terminer ?

Mamili : bah qui sait ? Ca se pourrait bien finalement, ma chérie.

Papilou : faut fêter ça ! Allez, viens donc boire un godet.

Tandis que Papilou, Mamili et Jean-Baptiste se réjouissent par la nouvelle, Colette, Ernest, David et moi sommes fous de joie et nous nous s'amusons.

Papilou : tu vas voir, ils vont pas tarder à être là. Dans une semaine tout plus, on sera libres.

Pendant que les adultes rentrent à l'intérieur pour aller boire, David commence à sautiller autour de moi et, Ernest et Colette, s'amuse avec le vélo de Jean-Baptiste.

Ernest : une semaine...

Alors que mon petit frère et ma p'tite soeur ris et s'amuse, je regarde le ciel avec un sourire au visage. Je ferme mes yeux pendant un instant en pensant qu'à une chose : être enfin libre...

Bonjour/bonsoir, j'espère que vous avez aimé.e mon histoire et on se retrouve la semaine prochaine pour le chapitre 9 partie 3. Bonne journée/soirée 😄

Les grandes Grandes Vacances(Fernand x T/P)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant