chapitre 5 partie 3

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Nous étions dans le repaire des Robinson avec Ernest, Colette, Jean, Muguette, moi et Gaston qui avait rejoindre notre groupe quelques jours plus tôt. On contemplait notre colis et à l'intérieur, il y avait que des noix.

Colette : ça fait pas grand-chose.

T/P : avec toutes ces réquisitions, j'sais pas comment on va faire.

Jean : plus tissus, plus chaussures, même plus pneus pour les vélos et maintenant il reste quasiment plus rien à manger ! Que des navets et des topinambours.

Gaston : bah ouais ! Et tout ce que Tissier il a, il le vend très au marché tout noir ! C'est maman et Pierre qui le disent. Hans il nous pique plein de choses. *Imite Hans avec un accent allemand stéréotypé* "Ach ! Jawohl ! 'Grosse' malheur, la guerre. Réquisition !'' Et même qu'il fait le tour des fermes en camion dés qu'Otto n'est pas là.

Colette : oui ! Et Même qu'il a dit que Gadoue était "Gut, Gut".

Muguette : QUOI ? Faut le planquer. Je sais, on va lui faire un enclos ici !

Muguette descendait de l'arbre pour venir nous rejoindre.

Jean : attend, Hans est passé chez vous ?

Ernest : oui, ce matin. J'peux dire que Papilou l'avait mauvaise quand il a pris nos lapins. Il avait même pas le papiers du bureau des Boches.

Jean : pas papiers officiels ? Mais, normalement, quand on te prend des choses, tu vas te faire rembourser avec le reçu à la Kommandantur.

On s'était tous regarder comme si on avait pas compris ce que Jean parler.

Jean : bah, je le sais, je le vois tout les jours.

Gaston : bah qu'est qu'il fait de toute cette nourriture, alors ?

Ernest : p'tet qui la planque que pour lui.

Peut-être que Ernest a raison...

À la maison

Mamili nous servait du lait pour le goûter et on a commencés à boire.

Mamili : tenez, les enfants. Buvez bien votre lait. C'est important de... Prendre... Des... Des... Des forces.

Mamili a l'air un peu malade. Soudain, a lâchée la carafe et s'est évanouie.

T/P, Ernest et Colette : MAMILI !

On s'était agenouillés devant pour voir si elle va bien.

Mamili : ça va les enfants.

Colette : ça va ?

Mamili : ça va, c'était un petit malaise. C'est rien.

Au même moment, Papilou était rentré à la maison après faire les courses chez Tissier et quand il a vu Mamili, il s'est approché en courant pour voir si elle allait bien.

Papilou : bon sang d'bonsoir ! Émilie !

Mamili : oui, j-je vais bien, je t'assure. Mais ça va, René. C'est bon.

Papilou aida Mamili à se relevait et la posa sur une chaise.

Papilou : sortez, les enfants. J'dois parlé à vot' grand-mère.

On a exécuté l'ordre de Papilou. Quand on est sortis de la maison, je m'étais mon oreille devant la porte d'entrée pour entendre se que Papilou et Mamili se disent.

Colette : qu'est qu'ils disent ?

T/P : chut ! J'entends pas.

Papilou : mais voyons, tu peux plus continuer comme ça... À manger presque rien...

Mamili : bin oui ! Mais ils faut bien que les petits mangent a leur faim. C'est ça le plus important.

J'ai entendue des pleurs et des soupirs.

Papilou : Émilie. Regarde. J'ai pris quelques provisions chez Tissier pour nous et pour le colis de Robert.

J'ai entendue des bruits de nourritures qui se pose sur la table à manger. Comment Papilou a pu acheter les provisions de chez Tissier ? Il a donné Gadoue !?

Mamili : mais... Mais René ! Mais comment tu a fait ? Tu n'as pas promis Gadoue quand même ?

Papilou : mais non ! T'inquiète pas, je lui ai donné un lapin et une vieille bricole.

Attend, ne dit pas qu'il a donné...

T/P : ...sa montre ! Il lui a donné sa montre !

Colette avait mine triste mais je la rassure en lui disant que nous allons récupérer la montre de Papilou.

T/P : en attendant, et si nous faisions un enclos pour Gadoue comme Muguette nous l'avait demander ?

Colette a hocher de haut en bas signe qu'elle veut faire et nous sommes aller au repaire.

Dans la forêt

Ernest et moi nous étions dans la forêt à ramasser du bois pour faire l'enclos de Gadoue pendant que Jean et Muguette était en train de construire l'enclos et que Colette écrive la lettre pour le colis de papa. Nous avons ramasser assez de bois pour l'enclos et décidons de rentrer au repaire. Alors que j'allais rentrer au repaire, j'avais remarquée, discrètement, que Jean et Muguette s'apprêtait à s'embrasser. Mais Ernest avait débarqué au mauvais moment.

Ernest : alors, ça avance l'enclos ?

Muguette : ah, Ernest ! T/P ! Vous ne devinerez jamais qui est là.

T/P : non. Qui ?

J'ai tournée la tête vers le côté et j'ai lâche les bâtons par terre. c'est pas possible !

T/P : non ! Fernand !

Fernand était de retour. En chair et en os. Je me suis courir vers lui et commence à faire un câlin.

Fernand : T/P ! Ernest ! Ça me fait plaisir de vous revoir. Et aussi, T/P...

Fernand avait commencé à rougir comme pas possible et je me suis reculer pour lui laisser un peu d'air.

T/P : nous aussi. Mais t'étais où ? Je- ON ne pensait plus jamais te revoir.

Fernand : Bah... On est partis avec mémé pour rejoindre la famille en Alsace, mais les Boches ont annexé toute la région. Du coup, on est allés chez mon oncle, à Clermont. Mais il a eu des ennuis avec les autorités, alors on mis les bouts et me v'là de retour à Grangeville.

Ernest : quelle balade !

Fernand : et vous, alors ?

On s'est mis tous à sourire pour montrer notre trésor de guerre alors que Fernand se demande se qui ce passe.

Désolée du retard et j'espère que vous avez passez une bonne rentrée. On se voit la semaine prochaine pour le chapitre 5 partie 4. Bonne journée/soirée 😄

Les grandes Grandes Vacances(Fernand x T/P)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant