chapitre 9 partie 1

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Nous vivions une époque terrible de bombardements incessante. Nous sentions que les Alliés préparaient quelques chose. De notre côté, malgré notre jeune âge, nous étions plus que jamais impliqués dans la Résistance. Ce qui faisait la fierté de notre père.

David : ouaf !

T/P*chuchote* : chut, David ! Il faut pas que les soldats nous repèrent ! Sois silencieux.

Ça fait maintenant un instant que je regarde le ciel pour localiser un avion de l'Angleterre. Il fait nuit noire et toujours aucun signe d'eux. Tout à coup, j'entends un petit bourdonnement et aperçoit que c'est un avion. J'aperçois Colette qui fait le code morse en utilisant la lampe torche avec papa. Soudain, l'avion lance plusieurs parachutes qui atterrissent en douceur tout en faisant un grand coup. Je rejoins Colette avec David tandis que papa, Pierre et les autres maquisards soulèvent les étui en formes de cylindre, et les mets dans le camion. Un moment plus tard, Ernest nous rejoint.

Ernest*chuchote* : rien à signaler. Tout est calme.

Après qu'ils ont finit de mettre les étui dans le camion, Pierre ferme la porte arrière et se dirige vers papa.

Pierre*chuchote* : on a tout.

Papa*chuchote* : parfait. On y va !

Il s'avance vers nous trois et nous fait ses au revoir.

Papa*chuchote* : au revoir les enfant. Soyez prudents en rentrant.

T/P*chuchote* : papa ? Est-ce que Fernand va bien ?

Papa*chuchote* : il va bien, ne t'inquiète.

Il sort une lettre de sa poche et me la tend. Je la prends et la range dans ma poche.

Colette*chuchote* : papa, c'est pour quand ?

Papa*chuchote* : on n'en sait rien, ma belle, mais une chose est sûre, c'est pour bientôt. Allez maintenant, filez. *au conducteur* on y va !

Papa nous fait un salut de la main avant que le camion démarre. Quand ils sont partis, nous nous regardons tout les trois  avant de partir en courant pour rentrer chez nous.

À la maison

Lorsque nous sommes arrivés chez nous, nous mettons nos pyjama et nous nous posons dans nos lits respectifs. Je porte David et le met sur le drap. Je sort la lettre de ma poche et la ouvre.

T/P*dans sa tête* : "T/P, j'espère que tu vas bien et que les Robinson vont bien. Tu te demande sûrement pourquoi je ne suis pas venu avec ton père, c'est parce que j'ai été blessé à l'épaule durant la dernière mission à Dieppe. Ne t'inquiète pas, je vais bien. Il faut juste attend quelques semaines pour que je me soigne. J'espère de tout cœur qu'on se reverra. Ton amour, Fernand Geber."

Je range la lettre en dessous de mon coussin, et David léche ma main et mon visage. Je respire un bon coup avant de fermer mes yeux et de penser paisiblement à quelque chose...

Mme Geber : farvus, farvus, farvus, farvus, farvus... *crie aiguë*

Je me réveille brusquement alors que la maison est plongée dans un sommeil. Je regarde ma main et remarque qu'elle tremble. Je regarde David qui dors toujours en boule. Allez T/P, c'est juste qu'un rêve. Je décide de me rendormir et referme mes yeux.

Les grandes Grandes Vacances(Fernand x T/P)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant