Rayni Riddle

Chapitre 11

Rayni

J'ouvre lentement mes yeux, aveuglé par la lumière. Une fois complètement ouvert, j'essaye de le redresser. Mauvaise idée. Ma tête me fait très mal. Et ne parlons pas de ma poitrine. 
J'étais encore à l'infirmerie. A croire qu'il fallait que je vienne habiter ici.
??: Tu commences à me donner beaucoup de travail tu sais ! Je vais même finir par t'apprécier.
Super, sympa la remarque. Je vois que je suis aimé ici.
Mme. Pomfresh: Je rigole bien sûr.
Rayni: Je dois le prendre comment ? Que vous ne m'apprecirez jamais ou que vous m'appreciez déjà ?
Mme. Pomfresh: Euhhhh..... Comme tu le souhaites. Là n'es pas la question ! Est-ce que tu te sens bien ?
Rayni: C'est vous l'infirmière, pas moi.
Mme. Pomfresh: Oui mais justement je ne suis pas toi donc je ne peux pas savoir se que tu ressens !
J'aime bien son caractère. Elle est directe et n'a pas sa langue dans sa poche. Qu'est-ce que je raconte. Je ne dois m'attacher à personne.
Je hausse les épaules.
Rayni: Je sais pas.
Mme. Pomfresh: Ça m'aide vachement.
Rayni: En réalité ça va. J'ai connu pire.
Mme. Pomfresh: Humm... Ce n'est que l'effet des médicaments. La douleur devrait revenir assez vite. A vrai dire, je ne pensais pas qu'ils marcheraient aussi bien.

Soudain quelqu'un toqua.
Mme. Pomfresh: ENTREZ !!
Une tête passa entre les portes. Une tête que je connaissait bien.

Rayni/fin/

Pansy: Rayni ! Tu vas bien ??
Rayni: Ça va.
Pansy: Le professeur Mac Gonagal n'a pas voulu nous dire ce que tu avais !
Rayni: Nous ?
Pansy: Avec Draco. Il était très inquiet ! Je ne l'ai jamais vu comme ça.
Elle avait une mine un peu triste.
Pansy: Je pense qu'il t' "apprécie" plus que moi.
Les joues de Rayni rosirent légèrement.
Pansy: Ça m'attriste un peu car ça fait un moment que je suis sur lui mais bon, je ne peux pas le forcer à m'aimer. Tu devrais lui en parler.
Rayni: Je suis pas vraiment d'humeur à ça.
Pansy: Ça pourrait te faire du bien. Te vider l'esprit.
Rayni: Laisse tomber.
Pansy: Tiens tant que j'y suis, t'a ton chat qui attend que tu lui ouvre la fenêtre.
Rayni: J'ai pas de chat.
Pansy: N'empêche que il y en a un qui miaule depuis un petit moment.
Rayni: Bas ouvre lui la fenêtre.
Pansy: Ouh... Mademoiselle pense enfin à la santé de quelqu'un.
Rayni: Ouvre !

Elle ouvre la fenêtre et un chat blanc saute sur les genoux de Rayni, s'installe pour  commencer à faire sa toilette.
Pansy: Y'en a un qui a pas peur.
Rayni: Tiens sa fait longtemps que je t'avais pas vue.
Pansy: Tu le connais ?!
Rayni: Il est venue plusieurs fois dans la chambre, dormir avec moi bref... Mais ce n'est pas le miens. Je ne sais pas à qui il est.
Pansy: Euh... Je pense savoir.
Rayni lève la tête vers son amie.
Pansy: Il ressemble à celui de Draco.
Rayni: Depuis quand il a un chat.
Et arrête de rire.
Pansy: Il t'apprécie bien. Tel maître tel chat !
Rayni: Tu n'as pas des cours Pansy ?
Pansy: Oh putain tu fait bien de rappeler. Aller à plus.
Rayni: C'est ça, part! Mécréante !
Pansy: Je t'aime, a toute à l'heure.
Rayni: C'est pas réciproque !
Pansy: Mais je le sais ça !
Mme. Pomfresh: VOUS ALLER ARRÊTER DE CRIER OUI !!
Pansy sort et le silence revient.

•••

Rayni sort (enfin) de l'infirmerie, épuisée par le long discours de Mme. Pomfresh sur ce qu'elle devait faire et ne pas faire.

...

Mme. Pomfresh: Tu ne fais pas de sport, d'efforts physiques comme courir ect... Bla bla bla
A vrai dire, Rayni ne l'écoutait que d'une oreille. Elle voulait surtout sortir le plus rapidement possible d'ici. Cet endroit commençait à l'étouffer. Elle y avait encore passer des jours, pendant lesquels Pansy et Draco venait lui rendre visite. Les conversations avec ce dernier était pour le moins... embarrassante. Surtout qu'il venait toujours avec Pansy, jamais seul et celle-ci rendait les moments encore plus gênants. Au  goût de Rayni, Draco devenait trop tactile mais il restait mignon quand il s'inquiétait.
Maintenant je pense qu'il est mignon. Je pense que j'ai échoué sur le fait de n'aimer personne.
N'empêche qu'il faut que j'ai une discussion avec lui.
...

Au moment où elle sort, les premiers élèves vont prendre leur petit déjeuner. Elle décide donc d'aller le prendre maintenant avant que la salle ne soit bondée puis d'aller chercher ses affaires pour les cours. En entrant dans le réfectoire, elle se rend compte qu'il est beaucoup plus tard qu'elle ne pensait. Il y avait plein de monde. Gardant un visage impassible, elle se dirige vers la tables des serpents. Elle s'assoie a côté de Pansy et en face de Draco.
Pansy: Ohhh Rayni tu est revenue !!
Elle avait dit ça avec sa discrétion habituelle c'est a dire en hurlant. Tout le monde tourna la tête vers eux.
Rayni: Ouais.
Pansy (en parlant normalement): Ça va ?
Rayni: Hum...
Pansy: Arrête de jouer avec la nourriture et mange la !
Rayni: Hum...
D

raco pouffe face à la face boudeuse de Pansy.
Draco: D'ailleurs, Rayni, j'aimerais te parler..seul si possible.
Il avait dit ces derniers mots en la regardant.
Pansy: Ohhh, justement j'ai un truc urgent à faire là maintenant.
Rayni: Ah oui ! Et quoi ?
Pansy: Un...... truc. A plus.
Rayni souffla exaspérée.

•••
Rayni

- Du coup tu voulais le dire quoi ?
Draco: Pas ici, t'a trop de monde.
- C'est si important, ca peut pas attendre. J'ai mes affaires a récupérer !
En réalité, ce n'était qu'une excuse. J'en avais rien à foutre des cours mais je voulais sortir de cette situation. Au final, je suis pas prête à avoir de discussion avec lui.  Il m'emmène dans les toilettes (des gars faut préciser, il n'y a jamais personne (contrairement à celle des filles). Il me lâche le bras, se tourne vers moi et..
-  Tu compte parler ou je dois commencer ?
Il secoue la tête comme pour se réveiller et rougi légèrement. Il se rapproche lentement de moi et je recule parce que je suis toujours sur mes gardes.

Soudain je sens le mur dans mon dos.
- Oh putain ! Il m'a coincé le chien ! Il fout quoi ?!
Il s'approche de plus en plus de moi. Nos corps sont collés et ses yeux se noient dans les miens.
- Tu.. Tu fais quoi Draco ?
Il pose alors délicatement son index sur mes lèvres, m'intimant de me taire. Sa main glisse jusque mon oreille, pour remettre une mèche de cheveux rebelle puis il saisit ma nuque. Il approche son visage du miens va légèrement sur le côté. Il murmure a mon oreille:
Je suis sûr que tu vas aimer...