Rayni Riddle

Chapitre 14

Rayni ouvre lentement les yeux. Elle ne se souvenait plus de rien.
Pourquoi elle était a l'infirmerie ?
Comment était-elle arrivée ici ?
Questions sans réponse pour l'instant.
Si, elle se souvenait d'une sensation. Du chaud. Très chaud.
Ça l'a fait frissonner.
Que s'était-il passé ?
Mme. Pomfresh: Rayni ? Tu es réveillée ? Oh Merlin, tu me fais si peur, il faut que tu arrêtes.
Rayni: Vous pleurez ?
Mme. Pomfresh: Non bien sûr. Jamais je pleure pour un élève.
Rayni: C'est très peu crédible.
Mme. Pomfresh: Ne refait plus jamais ça !
Rayni: Quoi?
Mme. Pomfresh: Plonger dans le lac puis passer 5 HEURES sous l'eau glacée !
Rayni: J'avais chaud !
Mme. Pomfresh: Ce n'est pas une raison !
Rayni: D'accord.
Mme. Pomfresh: Tu ne t'ai pas excusé.
Rayni: Pourquoi je devrais faire ça ?!
Mme. Pomfresh: Parce que je me suis fais un sang d'encre pour toi !
Rayni: Ce n'ai pas une raison.
Mme. Pomfresh: Je ne rigole pas !
Rayni: Moi non plus.
Mme. Pomfresh: Petite insolente.
Elle avait essayé de chuchoter ces paroles.
Rayni: Je vous est entendue ! Et si ça ne vous gêne pas, je m'en vais.
Mme. Pomfresh: Ah ah ah ! Tu crois aller ou comme ça.
Rayni: Dans ma chambre.
Mme. Pomfresh: Tu crois quand  même pas que je vais te laisser partir. Tu viens de passer 4 jours dans le coma, aux portes de la mort, et toi tu veux partir comme ça ? Tu rêve.
Rayni: J'ai espéré.
Mme. Pomfresh: Quelle idée.
Rayni: On est quelle jour ?
Mme. Pomfresh: Le 24 décembre. Même a Noël tu me fais travailler.
Rayni: C'est ce soir la fête !
Mme. Pomfresh: Oui mais comme je pensais que ce n'était pas ton truc, je pouvais te garder.
Rayni: Non !
Mme. Pomfresh: Tu ne vas pas avoir le choix.
Rayni: Même a Noël, vous aller gâcher ma soirée ? Putain. J'ai pas le droit de vivre ?
Mme. Pomfresh: Je veux bien que tu y ailles si tu reste ici tous le reste de la journée et que tu me promet de ne pas faire de bêtises.
Rayni: Ça me va.
Mme. Pomfresh: Heureusement que je suis gentille.
Rayni: Ça aurait été inhumain de m'empêcher de sortir. Mais je l'aurait comme même fait.
Mme. Pomfresh: De quoi ?
Rayni: De sortir. Vous n'auriez pas pu me retenir.
Mme. Pomfresh: Bon, allons faire les examens.

•••

Rayni: Je peux sortir maintenant ? Pour que je puisse le préparer.
Mme. Pomfresh: Aller va y, j'en peu plus de t'entendre chouiner.
Rayni: Au revoir !
Mme. Pomfresh: De rien surtout ! Ah je vous jure les jeunes.

•••

Rayni marché dans les couloirs vides. Les élèves doivent sûrement se préparer. Rayni toque a la porte de sa chambre avant d'entrer, pour signaler sa présence. Pansy se retourne.
Pansy: Oh, c'est toi.
Rayni: Ouais.
Un blanc s'installe, le deux filles ne sachant pas quoi dire.
Pansy: Tu comptes t'excuser.
Rayni: Non, ce n'est pas mon style.
Pansy: Sérieusement, t'es vraiment une pétasse qui se croit supérieure aux autres !
Rayni ne répond rien car elle ne veut pas d'embrouilles dès qu'elle arrive.
Pansy: T'es chiante.
Et elle s'enferme dans la salle de bain.
Rayni commence à préparer ses affaires en attendant que Pansy sorte.

Deux heures plus tard, l'autre n'avait toujours pas fini.
Rayni: Bon tu te dépêche un peu, t'es pas seule !
Elle sort enfin de la pièce, dans la robe qu'elle avait acheter avec son amie. Elle met ses chaussures et part.
Rayni: Okkkkk
Elle entre a son tour, prend une douche, s'habille, se coiffe et met un peu de maquillage.
Elle avait fait ça vite fait mais c'était assez bien pour elle.
Elle avait mis la robe verte.

Simple mais efficace. Elle avait rajouter des boucles d'oreilles et des bagues en forme de serpents.

Pas plus, elle allait pas draguer dans mecs non plus, elle en a déjà un. Voyant qu'il est l'heure de manger, elle décide de descendre. A l'entrée de la salle, un attroupement de jeunes, tout âge mélangé. Tout le monde parle, rit, s'amuse. Apparemment la fête a déjà commencé. Soudain, les portes s'ouvrirent laissant les élèves découvrir la beauté de la pièce. Des sapins couvres les longueurs entièrement. La décoration est sublime, brillant de mille feux. Une sorte de neige provenant du plafond vient se poser sur le sol pour former une fine couche. Le surplus, lui, disparaît. Mais il ne fait pas froid au contraire, une douce chaleur réside dans la pièce. Les étudiants s'avance pour prendre place à leur table respective. Rayni se dirige vers celle des Serpentards, mélanger à la foule pour passer inaperçue. Quand elle s'assoie, elle se retrouve à côté d'inconnus.
Rayni: Bon tant pis.
Dumbledore: Chers élèves, nous voilà réuni une nouvelle fois pour célébrer une des fêtes les plus connues et attendues. Noël. Les elfes et les professeurs se sont surpasser pour la décoration et le repas. Il ne nous reste plus qu'à manger, que dis-je, nous régaler puis participer au activité prévues. Je vous souhaite un bon appétit et bonne soirée.
Il avait dit ces derniers mots en regardant Rayni droit dans les yeux.
Rayni: Moi, m'amuser ? Très drôle.
Les plats, tous plus appétissant les uns que les autres apparurent sur la table. Les élèves se jetèrent dessus avec joie. Rayni, elle, n'avait étonnement pas très faim. Elle prit quelques cuillerées, mais pas beaucoup plus. Un mauvais pressentiment lui avait pris l'estomac. Impossible d'avaler plus. Apparemment, certain professeur tel que le Rogue, Dumbledore et Mac Gonagal, l'avait remarqué. Le deuxième chuchota quelque chose au premier, qui acquiesça.