Prince Déchu

Chapitre 44

Les bruits des chants des oiseaux et des cloches des cathédrales des églises se faisaient entendre à l'extérieur du palais dans les alentours de ses quartiers. C'est sous les premiers rayons lumineux de l'astre solaire qu'Hange fronce légèrement ses sourcils avant d'ouvrir un de ses yeux marron. Elle se trouvait dans une pièce richement décorée qu'elle reconnaissait entre mille: une des pièces inutilisé qui se trouvait dans ses appartements. C'est à l'aide de ses deux bras qu'elle réussi à se stabiliser sur le matelas.

— «Hange!»

Un homme venait de prononcer à la hâte son nom ce qui n'était pas correct, à cela, il se résigna. Il avait les cheveux de couleur brune et des yeux de couleur marron également, tout comme sa fille. Il portait sous son œil droit une lentille de vue à fin de mieux apercevoir. Son habillement était orné d'un des tissus les plus coûteux de tout royaume et cette richesse n'étonna pas mademoiselle Zoé, car l'argent qu'avait sa famille pouvait rivaliser avec celle d'un peuple tout entier. Il était chic et élégant.

— «J'ai tellement eu peur pour vous ma chère.»

Le père rapprocha la tête de son enfant unique avant de la serrer contre lui le plus fort possible. La brune avait tenté de s'échapper de l'acolade, mais le plus âgé ne la laissa pas faire toujours en forme pour garder sa fille auprès de lui.

— «P..père..» Tente pour une énième fois la fille du Duc. «J...je suffoque!»

Il était tellement heureux de la revoir qu'il n'avait pas fait attention à cela alors, de ce fait, il s'excuse avant de se retirer tranquillement. Il épousseta sa tunique pour en enlever les plis qui auraient pu se former lors du contact, avant de se replacer droit sur sa chaise. Le Duc Zoé était jeune, car il était seulement agé de trente et six annés, il dû épouser une des plus belle femme qu'il s'était amaroucher à sa jeunesse et ainsi reprendre les rênes de ses aïeuls lorsqu'il eut quinze ans. Sa sagesse et son intellect l'avaient aidé dans son commerce, faisant prospérer son entreprise pendant plusieurs années. Pour Hange, c'était son modèle et ce qu'elle voulait devenir plus tard si un jour elle devait reprendre les rênes de Paradise.

— «Comment allez-vous?» Sourit-il.

— «Je crois que cela pourrait aller mieux.»

Soupire la jeune femme avant de lever sa main sur son œil endommagé. Lorsqu'elle avait été inconsciente, une personne avait dû soigner sa blessure. Elle posa tout doucement son doigt sur le pansement au coton. Son père suivit le geste.

— «Le médecin a traité votre blessure et elle va cicatriser au fur et à mesure du temps.»

Elle sourit.

— «Père, je vous remercie pour tout ce que vous avez fait pour moi.»

— «Cela ne pose aucun problème! Vous savez, vous voir inconsciente comme ceci m'a faillit provoquer l'ire envers le Roi Ackerman.»

— «Comment cela?» Demande inquiète la demoiselle.

— «Sa royauté devait vous protéger, je vous ai accordé le droit d'œuvrer selon vos critères et vous avez respecté cela, en revanche, ils devaient faire en sorte que vous soyez assistée, et ils ne l'ont pas respecté.» Dit-il d'un ton irrité.

Une appréhension se fit ressentir dans le cœur de Hange. Son père était en bonne entente avec des chefs militaires ou même des personnes issue du titre royale comme elle pouvait donner l'exemple du royaume Yeager, le Roi Grisha et le duc Arthur était de très grands amis. Le plus âgé de la famille Zoé était capable de déclarer la guerre pour moins que cela au royaume Ackerman.