Chapitre 41

66 7 0
                                    

Petra, c'était réveillé tôt, aujourd'hui pour une toute nouvelle journée de travail. Elle devait travailler dur, très dur pour servir tout le royaume avec ses autres camarades. Celles-ci étaient toutes très gentilles malgré le fait qu'il y avait toujours quelques personnes indésirables ... mais ce qui l'ennuyait le plus, c'était le fait que sa meilleure amie Nifa n'était pas là. Elles avaient toujours eu l'habitude de tout faire ensemble. Depuis quelle était arrivé, les deux servantes du royaume Ackerman s'était beaucoup rapprocher et elle ne regrettait absolument pas au contraire, celle-ci était plus que ravie. Un panier à la main, elle se dirigea vers la destination qu'on lui avait attribuée. Elles avaient passé au lavage le quart des draps du château. Selon des rumeurs, il était dit que le roi détesté absolument la saleté. En y pensant, certaines royautés dans d'autres cultures ne prenaient même pas la peine de se nettoyer; tous les deux mois environ dans le nord ce qui répugnait absolument Seigneur Ackerman. On lui doit déjà un sens du ménage strict vu les conditions obligatoires qu'il maintenait dans le château: tout habitant doit être lavé chaque jour. Ce qui était en fait drôle en y pansant ...

Mais pour l'instant elle ne riait plus. Un attroupement de plusieurs personne la fit s'arrêter. Celle-ci déposa son panier au sol. Elle devait savoir ce qui se passait. Mais elle aurait jamais cru que ce qu'elle allait apercevoir allait chambouler sa vie.

Petra! Hurla Oluo. Celui-ci tentait de la retenir par les épaules. Ne regarde pas!

Mais c'était trop tard. Son monde venait de s'effondrer. Une femme était étalée au sol: sa meilleure amie Nifa. Cela ne pouvait pas être vrai. C'était un cauchemar, elle allait se réveiller, n'est-ce pas? Non Non Non.

Elle était à genoux au sol en train de pleuré. Pathétique, tout était de sa faute. Elle n'aurait jamais dû suivre ce pacte stupide et suivre cette diablesse. Maintenant, la personne qui la soutenait était morte. La seule qui pouvait la comprendre. La seule qui était toujours avec elle malgré toutes les choses horribles qu'elle avait pu faire. La seule qui pouvait la comprendre. Lola avait gagné.

Elle ne sait pas ce qui s'était passé après, mais des médecins étaient venus emporter le corps de sa meilleure amie et dorénavant, la partie du château où on l'avait trouvé avait été scellé. Interdite d'accès. Là, maintenant, elle se trouvait dans le lieu le plus improbable. La chambre de Dame Zoé. Elle était sur son sol, en train de le souiller de ses larmes. En train de demander, pardon, pour toutes les mauvaises choses, quelle avait put lui dire. Lui demander grâce. Lui faire comprendre qu'elle n'avait jamais voulu de tout cela. Qu'elle n'avait jamais voulue que les personnes qu'elle aimait le plus disparaissent. Elle demandait de l'aide. Son aide. Pour qu'on puisse coincer celui qui avait fait cela. Elle disait toutes ces choses avec les toutes derniers forces qui lui restait.

— Ne pouvant plus supporter cela, Hange la fit relever. Ne vous excusez pas ce n'est pas de votre faute. Elle la prit dans ses bras. Elle avait elle aussi envie de pleurer. Elle avait vu son corps mort. Personne n'avait le droit d'enlever la vie à une personne. Petra lui avait tout expliqué. Lola, le pacte, sa situation ... et pendant tout ce temps, la brune avait tout écouté. Elle ne l'avait pas coupé, pas une seule fois. La rousse pouvait voir à quel point c'était une bonne femme. Elle était à l'écoute, et gentille. Elle regrettait tellement d'avoir été mauvaise et manipulatrice avec elle.

Je sais pour Lola. Merci de m'avoir tout dit. À vrai dire, la servante m'avait déjà tout raconté à votre sujet. Elle avait plaidé votre cause. Mais l'entendre de votre bouche est une vérité que je dois accepter. J'avais aussi des doutes sur Lola, mais elle est partie trop loin. Nous devons l'arrêter. Explique t'elle.

Nifa bouge de la tête en signe de compréhension.

Que voulez-vous faire, dame Zoé?

Nous allons l'attraper. J'ai quelque chose à régler avec elle. Vous, prenez ceci. Hange lui tendit le carnet de Mag. Au-dessus, plusieurs lettres y étaient.

Prince DéchuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant