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J'efface et écris à la place : Roi de France.
Il me propose un compte, j'appuie dessus et découvre tout ce que Louis avait et qu'il m'a dissimulé. La majorité de ses récentes publications sont des réactions à des événements révolutionnaires ayant eu lieu aux quatres coins de la France.
En lisant ce qu'il a écrit et écoutant ce qu'il a dit, je ne peux que me dire qu'il n'a pas eu la bonne réaction et que la monarchie française court effectivement vers sa perte.
Incapable de dormir, je récupère mon carnet et recoupe les éléments que j'ai à ma disposition pour observer la situation dans son ensemble.
Il semblerait que je sois incapable de laisser la France à son sort.
D'après Darly, un certain Henry Guojènne a ralié le peuple pour devenir un roi plus " légitime " que Louis. Le peuple déplore que leur pays soit gouverner par quelqu'un qu'il ne considère pas comme un vrai roi. Il déplore également de ne pas avoir assez de pouvoir et d'influence dans la vie politique de leur pays. Ils veulent que leurs avis compte.
J'appuie sur écrire un message et envoie en privé à mon ancien meilleur ami :
Organise des débats sur ton compte.
Je repose mon téléphone prête à m'endormir ayant enfin l'esprit tranquille. Cependant alors que j'avais les yeux fermés mon portable bippe à côté de moi. Je l'attrape fatiguée et agacée et vois avec surprise qu'il m'a répondu.
- Tu crois être en position de me donner un ordre ?
Je lui réponds :
- Tu ne dors pas ?
- Toi non plus
- Je ne suis pas roi. Et figure toi que si, c'est ton message qui m'a réveillé.
- Tu m'as envoyé un message en premier.
- Je ne pensais pas que tu y répondrais !
- D'accord... et sinon tu sais que tu n'as pas besoin de me conseiller je m'en sors très bien.
- Tu sais que tu as un concurrant ?
J'attends sa réponse depuis tellement de temps que je commence à croire qu'il ne va jamais me répondre avant de finalement recevoir un nouveau message.
- Comment ça ?
Je hausse un sourcil, tout ça pour ça vraiment ?
- Un certain Henry Guojènne, il se revendique comme descendant des Bourbons.
- ???? D'où sors-tu cette information ?
- Ce n'est pas maintenant que je vais te révéler mes sources.
- Irratrapable comme toujours. Je vais faire le nécessaire.
- Évite de lui déclarer la guerre.
- Je ne suis pas un idiot.
- Ce n'est pas ce que croit ton peuple.
- Bonne nuit Aliénor.
Je l'ai véxé, mais cela m'importe peu.
- Bonne nuit, j'hésite un moment mais finit par rajouter, Louis.
Je repose mon téléphone après avoir cette fois-ci pensé à désactiver le son et peux enfin m'endormir.
Le lendemain je suis réveillée par mes caméristes. Elles m'aident à me lever, me laver, m'habiller, me coiffer et me maquiller. Elle ne font aucun commentaire à propos de ma cuisse bandée. Je suis assistée et assaillie de tout côté mais cette fois-ci je ne m'en énerve pas préférant regarder le ciel par la fenêtre que l'une d'entre elles à ouverte. Je songe à Emilie, à mon service durant toutes ces années de ma vie, elle était devenue une camarade, une confidente, elle me manque elle aussi.
En sortant de ma chambre je croise le même garde que la veille mais je ne lui prête aucune attention. Celle-ci est tout de suite attirée par les nobles présents. Tous sont rieurs et souriants sur leur téléphone, ils semblent obnubilés par ce qu'ils y voient, tellement obnubilés qu'on pourrait croire que si un lustre tombé juste devant eux ils ne s'en rendraient même pas compte. À ce moment là je crois comprendre ce qu'Enzo voulait dire par " mode de fonctionnement ", pour autant je ne comprends pas encore ce qui les met dans un tel état bien que l'utilité du téléphone soit indéniable. De plus, en les observants, je saisis que la seconde chose qui me perturbait en les voyants, sont leurs vêtements. Une partie portait des vêtements comme n'importe quels nobles de Versailles mais l'autre partie portait des vêtements ressemblant à ceux du peuple mais en tout de même un peu moins... atypique. Je voyais une certaine quantité de pantalons fluides portés par des femmes avec des chemisiers de toutes sortes mais aussi quelques jeans à la fois chez les hommes et chez les femmes.
Je commence à avancer dans le couloir puis me rends compte que je ne sais pas où aller. Les nobles ayant l'air si absents je préfère demander de l'aide au garde qui me guide alors dans ce château qui met inconnu.
Je me sens soulagée lorsqu'il pousse les portes battantes de la salle à manger mais soudain un son commence à me vriller le crâne. Ma vision s'obscurcit et je sens la force quitter mes membres avant même de ne plus rien sentir.
Lorsque j'ouvre les yeux je ne vois que du blanc autour de moi. J'essaie de me redresser sur les coudes mais ils se dérobent sous moi, encore vidées de leur force. Je me tourne sur la droite et vois un bouton sur le mur entre le lit et la table de chevet. Je tends ma main gauche pour appuyer dessus dans l'espoir que quelqu'un vienne ensuite. J'arrête mon mouvement à mi-chemin et fronce les sourcils en observant mon avant-bras. Je regarde sans comprendre les tuyaux transparents plantées dans ma chaire. J'essaie de réfléchir mais mon cerveau et désespérément vide, je n'arrive à penser à rien, je ne peux qu'observer, passive, le néant dans mon esprit. Je me décide finalement à appuyer sur le fameux bouton. Rien ne se passe. Je me laisse retomber sur le dos. Je gémis en portant une main à ma tête, mon mal de crâne et encore pire qu'avant. Je l'oubliais même par moment mais là c'est tout ce que mon corps pouvait ressentir.
- Bonsoir Duchesse, je suis le docteur Paretti.
- Bonsoir, répondis-je le ton à demi interrogateur.
- Vous êtes longtemps restées inconsciente. Nous vous avons fait une prise de sang et un scanner cérébral.
- Un scanner... mais pourquoi ?
- Épargnez-vous, vous êtes très faible pour l'instant.
Un ange passe avant qu'il reprenne comme s'il se souvenait seulement qu'il n'avait pas terminé ses explications.
- Nous cherchions sur ordre du prince la cause de vos malaises et autres symptômes.
Je suis incapable de comprendre en totalité ce qu'il me dit heureusement il prend son temps pour parler et refait une pause avant d'ajouter :
- La bonne nouvelle c'est que nous avons trouvé cette cause... malheureusement c'est également la mauvaise nouvelle.
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La meilleure amie du roi
Romance2222. La planète mourrant, les populations manifestant et se rebellant, les présidents jamais appréciés, des pays au bord de la ruine. 2322 cela fait un peu plus d'un siècle que les choses ont changé, le monde avait besoin d'un changement, de nouvea...