Larmes.

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Je suis debout, sur la terrasse.

Il doit être une heure trente du matin.

J'ai mis mes écouteurs, j'écoute cette chanson.

Elle me fait penser à toi.

Tu dansais sous la douche en l'écoutant. C'est toi qui me l'a fait écouter.

Je pense à toi.

Ton rire. La façon que tu avais de m'aimer.

C'était ça, aimer à la folie.

Tu m'aimais comme je l'aime lui, maintenant.

Comme je ne pouvais pas te le rendre.

Tu avais tellement peur de me perdre.

Tu m'aimais plus que tout. Je le savais.

Je me souviens de cette balade au cap, face à la mer.

Quand tu m'emmenais en voiture.

Je regarde la ville endormie.

Je ne porte qu'un grand tee-shirt. Un peu comme ceux que tu me prêtais.

Un léger vent soulève le tissu et caresse la peau de mon ventre, remonte sur mes seins.

Un frisson parcourt mon corps, à cause de la fraîcheur.

Ça me rappelle tes grandes mains froides.

J'imagine que c'est toi.

J'ai envie de pleurer.

Je sais que je t'ai fait atrocement souffrir.

Tu ne méritais pas ça.

J'aurais aimé pouvoir t'offrir tout ce que tu voulais.

Je t'aurais donné le monde si j'avais pu.

C'est ironique.

Je n'ai même pas pu te donner de l'amour.

Je sais que j'ai brisé tout ce que tu avais.

Je pense à toi.

DésordreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant