Récit de mon aventure à la piscine.

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Coucou ! 

Aujourd'hui petit chapitre humoristique avec sa touche d'humour noir sur le quotidien d'une naine d'1m60 quatorzeansgénaire se rendant à la piscine.


Déjà, je suis en Bretagne, chez ma grand-mère.

Ouaiiiis cool, la plage, le soleil, les mouettes, les crèpes, les-

Ouais non je troll. IL PLEUT P7TAIN, IL Y A DES TEMPÊTES DE VENT, IL CAILLE SA MAMAN LE CROCODILE, ON VA À LA PISCINE, ON GRAILLE DES RACLETTES ! 

J'ai l'impression d'être en automne, no joke. 


Ce qui fait que pris par la flotte depuis le début du mois du juillet, nous décidâmes tout naturellement d'aller à la piscine.

Donc nous voilà partis tout pimpants dans la voiture à moitié croulante de ma chère grand-mère. 

On arrive à la piscine, bondée évidemment par tous les bretons en dépression et les touristes qui regrettent visiblement leur destination. Un été 100% breton quoi.

Dans la cabine de change, j'effectue l'incroyable transformation en alien. Car oui, il fallait que le bonnet de bain soit obligatoire. Ma crinière de lion s'en voit ravie. Alors me voilà à pester à voix haute seule dans ma cabine, maudissant Dame Nature de ce choix incongru de chevelure. C'est alors que des tréfonds des Enfers, survint une voix enfantine:

  - Papa, pourquoi la madame elle parle toute seule ?  

  - Je sais pas, elle est bizarre. Dépêches-toi de t'habiller on va être en retard ! 

Aujourd'hui nous sommes réuni.e.s pour l'enterrement d'Aela, morte trop jeune pour ce monde. Décédée d'une subite crise de malaise, elle nous manquera beaucoup.



Après cette dure épreuve, me voilà enfin en maillot de bain noir une pièce pas glamour (ça aura son importance plus tard) dans cette fichue piscine !

Le temps passe, je me transforme en glaçon après avoir mis le pieds dans l'eau, je fous sans faire exprès des coups de pieds aux gens et j'hurle que le pouvoir des nuggets triomphera toujours. 

Et puis là, mon couz de huit piges viens me demander de l'accompagner au grand toboggan. J'accepte, tant qu'à faire... Je sors de l'eau, et nous nous retrouvons donc dans la file d'attente. 

Sauf que je remarque que l'on m'observe intensément. Où que l'on observe plutôt un certain endroit de mon corps. Je tourne la tête sur ma droite, interloquée. Mais je ne crois les yeux de personne. En effet, car le regard de ces deux personnes adossées à la barrière était rivé... Sur ma poitrine !

Il s'agissait là d'un garçon et d'une fille, sûrement âgés d'un ou deux ans de plus que moi. Ils devaient attendre un de leurs amis, mais visiblement je possédait une distraction pas des moindres. Alors je veux bien que oui, je sois précoce là-dessus (ce qui a ces avantages et inconvénients), mais franchement un peu de discrétion !

Ce ne fut que lorsque je me détournais dos à elleux par gêne, qu'ils daignirent de croiser mon regard ! Pas trop tôt oui ! On aurait dit qu'ils tentaient de lire un livre en latin hé ! Y'a pas à être obsédé.e à ce point.



C'est en sortant de cet étonnant toboggan que je me décida à tester les jacuzzis. 

Non d'un petit pois qui fait de l'aquagym ! 

En fait c'est agréable de se faire tabasser. C'est ainsi que je découvris la douce sensation de se faire maltraiter par de l'eau. Je me fis donc cette réflexion à voix haute teintée d'humour noir, faisant fuir toutes les personnes à la ronde.

"Haaa mais en fait c'est trop cool de se faire démarrer ! Mais c'est incroyable ! J'adore ! Je ne comprends pas pourquoi les personnes racisées se plaignent de se faire taper dessus par les flics. Que des chochottes eux ! Ça me fait trop du bien. Maintenant je vais tenir la main de ma petite-amie en public rien que pour expérimenter ça à nouveau."


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Voilà donc mon épopée à la piscine de Saint-Brieuc.

Kissous,

Écologirl.





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