Chapitre 5

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Les rayons du soleil qui heurtent mon visage, il tape vraiment fort pour un début de matinée. Je me penche pour récupérer mon téléphone qui est posé sur ma table de chevet, aïe ma tête.

Mes paupières sont lourdes, sûrement à cause de tous les vers que j'ai bu la veille.

Tout en restant allongée, j'essaye de récupérer mon téléphone - qui doit être posé quelque part sur ma table de chevet - pour regarder l'heure. Je constate qu'il est plus de midi.

En temps normal, je me serais levée en vitesse, mais je n'ai aucune force pour cela.

Je tourne mon regard vers la maison de Koa, je ne peux que voir le balcon de sa chambre. Sa baie vitrée s'ouvre sûr lui. Ses cheveux sont en bataille, il vient donc - tout comme moi - de se réveiller.

J'ai à peine sorti ma jambe de dessous ma couette pour aller sur mon balcon que ma porte s'ouvre sur mon père.

- Tu es réveillé, ça va ta tête ? S'enquiert mon père.

- J'ai la tête qui tourne, mais moins qu'hier.

- Je t'ai préparé une boisson anti-gueule de bois, ça t'aidera à aller mieux.

Il me tend mon verre et il se pose au pied du lit.

- Merci ! Je remercie en m'asseyant doucement sur mon lit.

- Première cuite ?

- Pas du tout, réponds-je en buvant une gorgée.

J'ai cru que j'allais aimer cette boisson sauf que l'arrière-goût me fait changer d'avis, c'est immonde.

- Souffre un peu, dit-il en rigolant. Tu verras que tu ira mieux en à peine une heure.

- Tu as mis une potion magique pour que ça fasse effet en si peu de temps ?

- Chut, c'est un secret.

Je rebois une gorgée, je m'habitue à ce goût.

Mon cerveau n'est pas assez réveillé pour trouver des idées de conversation, mon regard se tourne automatiquement sur le balcon de Koa. Il est assis sur une chaise en peignant.

Mais tout ce que je remarque c'est qu'il n'a pas de t-shirt.

Il a toujours eu une âme d'artiste. Moi, tout ce que je sais faire, c'est dessiner des croquis de vêtements.

- Il passe ses journées à peindre, m'informe mon père.

- C'est sa passion et dans mes souvenirs, il était très doué.

- Il l'est... Il t'avait peint.

Je tourne la tête en direction de mon père.

- Quand ça ? Je questionne, curieuse.

- L'année dernière. Je lui avais montré une récente photo de toi, celle où tu étais au mariage de ta tante. Il a insisté pour que je l'envoie... Le résultat était bluffant.

Il marque une pause avant de reprendre, je reste attentif pour la suite.

- On voyait mal tous les traits de ton visage, mais il a réussi à les dessiner à la perfection... Comme s'il les connaissait tes traits par cœur.

Il m'a peinte à la perfection alors que la photo était floue ?

Je dois voir le résultat. Je ne pourrais pas dormir ce soir sans l'avoir vue.

Je finis par prendre le courage de boire la dernière gorgée avant de me lever.

- Je vais chez Koa ! Dis-je d'un ton déterminé.

LOVE ME UNDER THE SUNOù les histoires vivent. Découvrez maintenant