LOVE ME UNDER THE SUN

Chapitre 12

12 ans en arrière.

Koa a appelé ce matin mes parents avec le téléphone fixe pour me prévenir qu'il a quelque chose à m'offrir, je l'attend donc - assise sur le sable - à notre point de rendez-vous : le gros rocher sur la plage.

Je me demande ce qu'il à m'offrir, je suis toujours étonnée avec son imagination et son talent d'artiste.

J'entends un léger bruit derrière moi, je me retourne et remarque qu'un petit roux vient d'arriver.

- Désolé du retard... S'excuse-t-il en s'asseyant à ma droite.

- Tu n'as qu'un retard de cinq minutes... Allez montre moi, je suis impatiente.

Il rougit un peu avant de me tendre un minuscule sachet pour bijoux, je l'ouvre et découvre un magnifique bracelet en perles avec nos initiales.

- Oh... Il est magnifique.

Nos deux initiales sont séparées par une esperluette, des perles vertes et bleues remplissent tout le bracelet.

- Le vert ta couleur préférée et le bleu la mienne... Explique mon meilleur ami.

Je décide de porter à l'instant autour mon poignet, ce qui illumine le visage de Koa. Je perçois que lui aussi à exactement le même.

- Je ne l'enlèverai jamais, je promets à Koa.

- Moi non plus.

Assise au rebord de mon lit en admirant le lever de soleil, cela fait deux jours que je dors assez mal et que j'évite tout contact humain.

Juste à cause de Dean.

Je joue avec mon bracelet qui me rappelle des bons souvenirs ici avec mon meilleur ami, mon regard atterrit sur sa terrasse et je remarque qu'une chevelure rousse regarde là où je me situe.

Lui aussi, il dort mal ?

À la seconde qui suit, je reçois une notification sur mon téléphone et je n'ai pas besoin de réfléchir pour savoir de qui cela peut bien être.

Koa : Soit je te rejoins ou soit tu me rejoins.

Koa : Mais je ne te laisserais pas une journée de plus à broyer du noir.

Je lui fais signe de venir, et je n'ai pas besoin de le voir nettement pour savoir qu'il sourit.

Cinq minutes plus tard, ma porte s'ouvre sur un grand roux avec un grand sourire, ce qui me donne tout de suite un sentiment de joie. Il s'assoit à côté de moi et fixe le ciel comme je faisais avant qu'il ne soit là.

- Si je dois tuer quelqu'un pour te rendre heureuse, tu n'as qu'à me le dire et je le ferai sur-le-champ.

Je tape sur son épaule et ricane légèrement.

- Alors déjà, tu ne serais pas capable et de deux, je ne veux pas que tu enlèves la vie à quelqu'un.

- Je sais, c'était pour voir comment tu allais réagir. Même si...

Il ne continue pas sa phrase et continue à admirer le lever de soleil en ayant les joues rouges.

- Même si ?? Je répète pour qu'il continue sa phrase.

- J'ai oublié ce que je voulais dire...

Je le dévisage un moment, dans l'incompréhension. Je finis par détourner le regard vers la vue qui s'offre face à moi.

- Pourquoi es-tu triste ? Me demande-t-il après un long moment de silence.

- Je ne le suis pas.

Je sens son regard se poser sûr moi.