Chapitre 18

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Thomas fut réveillé par trois coups fermes donnés sur la porte d'entrée. Il entendit sa tante ouvrir et s'étonner face à ces invités surprises : « Bonjour, messieurs les agents. Que puis-je faire pour vous ? » L'adolescent s'empressa de s'habiller par-dessus son costume et déboula dans les couloirs, les cheveux encore en pagaille. Monsieur Stacy et ses collègues se tenaient aussi droits que des piquets sur son palier, le père de son petit ami releva un regard sanguinaire à sa vue.

« Monsieur Thomas Parker, vous êtes en état d'arrestation pour volonté de nuire au bien être des citadins et de leur police. Vous avez le droit de garder le silence. Si vous renoncez à ce droit, tout ce que vous direz pourra être et sera utilisé contre vous devant une cour de justice. Vous avez le droit à un avocat et à sa présence lors de l'interrogatoire.

— Q... Quoi ? balbutia la femme. C'est... C'est impossible ! Vous devez faire erreur ! Thomas est un garçon sage qui ne se mêle pas de ce type d'affaires !

— Madame, votre fils a été reconnu comme étant le principal suspect derrière le masque du brigand se faisant surnommé Spider-Man. Nous devons l'amener.

— Thomas, Spider-Man ? Vous vous trompez ! Il... Il n'a rien à voir avec tout ça ! Rien du tout !

— Nous disposons de preuves irréfutables. Votre appartement sera perquisitionné en l'attente du jugement. »

Un policier voulut menotter Thomas, mais le garçon se défit de son emprise et s'écarta. Lorsqu'on compta le plaquer contre un mur, il immobilisa les agents avec ses toiles et les fit prisonniers. May écarquillait les yeux de surprise et balbutiait des sons incompréhensibles pendant que son neveu s'excusait en un regard.

« Je reviendrai. Je te le promets. Ne t'inquiète pas pour moi. »

Sur ces mots, il se précipita dans sa chambre et sauta par la fenêtre, plongeant dans le vide avant de se raccrocher aux immeubles voisins. Il extirpa son téléphone de sa poche et aperçut les centaines de messages qui lui avaient été laissés. Newton et Minho l'informaient tout deux du motif de son arrestation rendue publique par les médias, Thomas aperçut les journalistes s'agiter aux portes de sa résidence et s'enfuit plus haut dans les airs. Il tentait de reprendre ses esprits au fond d'une ruelle déserte quand une limousine noire s'arrêta au coin de la rue. Un homme imposant et au visage mafflu en sortit, marchant jusqu'à lui d'un pas lent et sans motivation. Thomas s'apprêta à courir, l'inconnu le vit et le rassura : « Thomas Parker, tu n'as rien à craindre. Je suis ici pour te proposer un deal. » Le brun arrêta tout mouvement et le laissa poursuivre : « Je suis Harold Joseph Hogan, dit Happy. Je travaille aux services de Stark.

— T... Tony Stark ? Vous voulez dire...

— Iron Man lui-même. Cet inconscient te pense capable d'assurer un job dans la tour des Avengers. Il t'aimerait bien au sein de l'équipe. Tu serais contacté en cas de besoin. Jusqu'ici, tu pourrais continuer ta vie de mini justicier new-yorkais.

— La tour des Avengers...? Mais... je n'en suis pas un !

— Ah ça, je ne te le fais pas dire. Tu n'as pas l'étoffe d'un Avenger. Et ça, même Stark le sait. Tu ne ferais pas a proprement parler de notre équipe. Tu serais une simple roue de secours si et seulement si nécessaire.

— Serais-je logé là-bas ?

— Non, tu serais un gâchis d'espace. Ta place n'est pas là-bas. Tout ce que ce contrat changerait dans ton quotidien serait ta protection. Tu serais sous la surveillance de l'entreprise.

— Et pourquoi accepterais-je donc ce job ? Je suis cherché dans toute la ville, je suis supposé être enfermé en ce moment même.

— C'est ici que ton intérêt entre. Nous nous changerons de faire oublier au monde entier que Thomas Parker est Spider-Man. Tu serais à nouveau sous couverture.

— Non... Non, je ne peux pas accepter ça...

— Je te demande pardon ?

— Je veux dire... Il y a Newton Stacy... Enfin... Je ne veux pas que mon petit ami oublie cette partie de moi, c'était déjà suffisamment dur de lui la faire découvrir... je ne veux pas recommencer, du moins je n'aurais plus ce courage.

— Ton... petit ami ? Tu te payes ma tête, c'est ça ?

— Je suis désolé... son père est le shérif... je ne pourrais pas l'entendre critiquer Spider-Man avec lui sans qu'il ne se doute qu'il est son conjoint. Je ne veux pas lui mentir.

— Tu refuses un post aussi prestigieux, seulement à cause de ton petit ami ?

— Eh bien... oui, je suppose...

— On ne me l'avait jamais faite, celle-ci. Cependant, si tu y tiens autant... nous pourrions peut-être nous arranger pour qu'uniquement ton petit ne se souvienne de l'identité de Spider-Man...

— Minho Leeds, mon meilleur ami devrait également le savoir... »

L'homme lui offrit un regard lassé.

« Ce sont tes seules conditions ?

— Les seules.

— Très bien... Dans ce cas, j'en informerai la direction et te contacterai dès que j'obtiendrai une réponse. »

Happy se mit à rejoindre sa limousine et Thomas rappela : « Attendez ! Je ne vous ai pas donné mon numéro !

— Nous l'avons déjà. »

Il monta à bord et la voiture démarra.

Spider-Man - NewtmasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant