Quelques heures seulement s'étaient écoulées entre son rapide entretien avec Happy et la confirmation de sa demande. Thomas avait frétillé de joie, son cœur s'était aussitôt allégé à l'entente de cette merveilleuse nouvelle. Le soir même, la ville entière avait oublié la réussite de la chasse que les policiers avaient mené pour emprisonner Spider-Man, l'enquête était encore en cours mais l'opinion public ne s'y intéressait plus. Pourquoi donc s'attarder sur un dénouement qui ne venait toujours pas ? Après s'être assuré que sa tante n'avait jamais entendu d'accusations portées à l'égard de son neveu au sujet du super-héros anonyme, Thomas quitta son appartement et vola jusqu'à la fenêtre de la chambre de son petit ami. Newton, ayant été informé de la situation, s'empressa de lui ouvrir et le fit précipitamment entrer, s'impatientant déjà : « Alors ? As-tu reçu des réponses ? » Le brun ôta son masque et hocha vigoureusement la tête.
« Ça a marché ?
— Affirmatif ! »
Les yeux du blond grossirent et il lui sauta au cou.
« C'est parfait ! Putain, je m'inquiétais tellement !
— Et moi donc ! Ils ont sollicité le Docteur Strange pour abattre un sortilège d'amnésie sur le monde entier, tous les médias affichant mon nom ont disparu et ma tante ne se souvient même plus de mon arrestation de ce matin. Minho n'en revient pas !
— Je n'arrive pas à croire qu'ils t'aient aidé ! C'est génial ! As-tu eu des nouvelles, concernant ton job ? Votre accord tient toujours ?
— Oui, j'ai signé une sorte de contrat pour appuyer mes mots.
— T'ont-ils confié une mission ?
— Non, et franchement, ça me rassure ! Je me fais déjà suffisamment saigner par les citoyens... je n'aimerais pas ajouter à ça les supers méchants de toute la galaxie. »
Newton eut un rire et l'embrassa. Thomas répondit aussitôt à son baiser, glissant ses mains sur ses hanches pour les rapprocher un peu plus.
« Merde, je t'aime tellement. souffla le blond. Merci de nous avoir épargné, Minho et moi. Je n'imagine pas à quel point j'aurais été chamboulé d'être à ce point intrigué par ce Spider-Man alors que nous sommes ensemble.
— Oh, je t'aurais compris. Il est vraiment pas mal, ce type. »
Son petit ami leva les yeux au ciel et l'embrassa encore, tenant son visage pour s'allonger sur son lit sans quitter ses lèvres. Thomas passa une main sous sa cuisse et la leva au-dessus de son bras, souriant de bonheur contre la chair de son amant. Newton rougit, attrapa les extrémités de son costume et le déshabilla doucement. Une fois en sous-vêtements, le brun le débarrassa de son t-shirt et mordit son torse, gémissant légèrement en sentant son ami agripper ses cheveux. Newton finit par le repousser pour retirer son pantalon, gesticulant d'impatience contre le corps de Thomas qui le regardait d'un œil gentiment moqueur. Il aventura ses doigts dans son boxer et le caressa lentement, le brun laissa sa tête tomber dans son cou et mordilla sa peau, jurant : « Merde, Newt. » Le blond sourit et l'embrassa encore, tandis que Thomas s'occupait de lui enlever son sous-vêtements et effleurait son membre. Newton posa ses lèvres sur le sien au-dessus du tissu et voulut le rendre entièrement nu, mais le brun redressa son menton en tirant quelques unes de ses mèches.
« Newt, ton père n'est pas censé bientôt rentrer du boulot ?
— On s'en fout. J'ai besoin de toi plus près de moi, viens là. »
Un moment plus tard, Newton paressait sur le torse de son petit ami, les paupières tombantes de fatigue. Thomas le contemplait avec son sourire admiratif, passait ses doigts dans ses mèches blondes et profitait de la chaleur de leurs corps respectifs. Il remonta la couverture sur celui de Newt et reposa sa tête contre la sienne. Il sentit ses doigts se réveiller pour caresser distraitement son thorax, ses yeux se relevèrent vers lui et il en profita pour l'embrasser. Le brun répondit tendrement à son étreinte, aventurant une main sur sa nuque pour y exercer une légère pression.
« Newt, je suis amoureux de toi. »
Le blond eut un rire moqueur : « Je croyais que nous avions dépassé le stade "déclaration".
— Eh bien, on va dire que je n'ai pas vraiment assuré à ce sujet là... J'étais bien trop timide.
— Tu plaisantes ? Nous nous sommes embrassés au bout de quelques heures seulement. Tu n'avais rien d'un timide, tu avais simplement peur et c'est compréhensible.
— Ah oui ?
— Évidemment. Je n'ose même pas imaginer mon état si tu m'avais dit ne pas m'aimer en retour...
— Tu m'aimes, Newton ? Tu es amoureux de moi ?
— Arrête ça, imbécile ! rit-il en lui tapant légèrement le front. Tu le sais très bien !
— On va dire que tu me l'as bien fait comprendre, ce soir... »
Newton rougit jusqu'aux oreilles et ne répondit rien, les yeux gros. Thomas eut un ricanement moqueur et embrassa gentiment sa joue, soufflant : « J'adore lorsque tu rougis. Tu es adorable.
— Parce que je ne le suis pas tout court ? retourna-t-il avec un rictus.
— Tu es plus sexy qu'autre chose. »
Il se prit une seconde tape pour toutes réponses.
« Quoi ? Je n'ai pas le droit de te dire à quel point je te trouve désirable ?
— Tais-toi, idiot !
— Je te gêne, beauté ? Tu n'avais pas l'air de te plaindre de moi tout à l'heure, pourtant.
— Tu as fini de me chercher ? rosit-il encore.
— J'aurais fini lorsque tu arrêteras de réagir ainsi. »
Le blond leva les yeux au ciel et rit, embrassant ses lèvres avec un sourire : « Tu es un gamin, Tommy. » Au même moment, des pas retentirent dans le couloir de l'appartement et la porte de la chambre s'ouvrit sur George Stacy, demandant : « Newt, pourrais-tu m'aider à envoyer un m... » II se tut en remarquant Thomas et son fils cajolé dans son lit. Newton sursauta alors qu'il reprenait rapidement : « E-Excusez-moi, les garçons, j'aurais dû toq... » Il s'arrêta une seconde fois, fronçant les sourcils avant de s'emporter plus durement : « Attendez voir... C'est pas vrai... » Il les approcha lentement, Thomas s'engouffra du mieux qu'il le put sous les couvertures tandis qu'il voyait Newton s'étouffer à ses côtés. Ils n'auraient pas pu imaginer pire.
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Spider-Man - Newtmas
FanfictionThomas Parker, âgé de seize ans, jongle entre deux facettes. L'une représente l'allégorie de l'étudiant studieux, humble, réservé et invisible aux yeux des ses camarades, tandis que l'autre est mondialement perçue comme le héros masqué de New York...