Chapter-Two, Trust Issues

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C'est alors que suite à ses mots, tout le monde resta sans voix, tourné vers moi. Même le brun avait lâché sa blonde pour écouter.

Je vais faire une crise de panique bordel.
Je ne répondis pas avant d'avaler une gorgée de ma bière, il ne valait mieux pas que je réponde.

-Alors ? reprit il.

Je ne répondis pas à nouveau, trop occupé à imaginer la cause de mon suicide.

Ils se mirent tous à rigoler à leur tour, super drôle.

-Et j'ai une question, mais ça t'es pas obligée tu sais c'est comme tu le sens, força-t'il.

-T'es vierge ?

Je senti le rouge monter à mes joues, c'est pas vrai. Avant, cela aurait été une question où j'aurai répondu sans difficulté, mais ici c'était le vrai monde, le monde des adultes.

-Pourquoi ? dis-je en croisant son regard.

Je m'étais enfilé trois bières, je ne buvais jamais alors les effets me montèrent vite.

Je sentai ma confiance reprendre le dessus peu à peu.

-Simple curiosité, dit-il avant de boire une gorgée.

-Vas-y, t'a geule Georg, dit-alors Gustav.

-Ça va, c'est rien.. dit-il en ne me lâchant pas des yeux.

-Je ne le suis pas non, et toi ? T'es puceau c'est ça ? dis-je d'un un élan de courage.

Merci l'alcool d'exister.

Il ria alors aux éclats, suivi des autres avant de reprendre.

-Non plus, ça nous fait un point commun.

Putain ferme ta geule.

Il prit alors une gorgée de sa bière avant de reprendre.

-T'a déjà pris quoi comme drogue ? dit-il.

Je ne connaissais rien, mais fallait que je sois cool, qu'ils m'aiment. Je dis alors là seule que je connaissais.

-Ketamine.

Je vis alors leur visage se figer, avant de me regarder d'un air dégluti.

-Et là, ça nous fait un point commun, dit-alors une voix au fond.

Je me retourna avant de croiser le regard du brun qui se trouvait devant ma porte le soir dernier.

-T'en veux ? Là maintenant ? reprit-il.

Je suis foutue putain.

Il sorti alors de un sachet de sa poche contenant de la poudre blanche.

-C'est ma tournée, vas-y suis-moi, tu vas nous montrer ta vivacité, dit-il en se levant et m'attrapant par la main.

Je fous quoi putain.

Nous sortîmes de la pièce avant d'arriver dans une autre chambre, qu'il verrouilla. Suspect.

Il s'asseya sur le lit avant de prendre une cuillère et un feu, ainsi qu'une seringue.

Je m'asseya sur le sol, face à ses genoux, complètement nerveuse malgré l'alcool de ce que j'allais faire.

Il prit le sachet avant d'en disposer sur la cuillère puis de faire chauffer celle-ci en dessous afin de rendre la poudre liquide.
Au bout de quelques secondes, elle était devenue liquide, et il transféra le contenu de la cuillère dans une seringue.

Kaulitz Devastation [FR]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant