Kaulitz Devastation [FR]

Chapter-Ten, Keep it Secret.

Point de vue de Zhora

Il ne disait rien, il ne se contentait que de me regarder. Ses yeux plongés dans les miens.

Il détailla chaque partie de mon visage avant de replonger dans mes yeux.

-J'aurai attendu mieux venant de ta part.. souffla-t'il.

Il ne me quittait pas des yeux. Et j'avais bien trop honte pour pouvoir dire quoi que ce soit.

-Allez, vient on y retourne.

-Non.

Je n'irais nul part, je ne pouvais pas faire face à ça, comment étais-je censé reprendre pied après ça.
Je n'avais pas la force.

Il ne répliqua pas. Puis il prit des couches de papier-toilette et s'éloigna l'humidifier au lavabo avant de revenir.

Il se mit a mon niveau, sans me quitter des yeux, et il se mit à nettoyer ma plaie à la bouche. Ainsi qu'à l'arcade sourcilière et au nez. Puis il jeta la couche par-terre et en repris une qu'il retourna humidifier avant de recommencer, mais cette fois, sous mes yeux, où mon mascara avait couler.

Petit aparté pour vous dire que je suis en larmes, devant mon écran et que j'arrive plus à écrire, j'aurai aimé que quelqu'un arrive me sauver comme lui.

Il n'avait aucune expression, ni peine, ni n'importe quel sentiment de satisfaction de me voir dans cet état apparaissait sur son visage.
Il se contentait uniquement de me nettoyer.

Mais pourquoi ? Lui qui voulait me tuer se comportait comme si il prenait soin de moi. Il était incompréhensible.

Au bout d'une minute, il jeta au sol son paquet de papier, maintenant noir. Puis il se redressa et me tendit la main avant de me faire signe de la tête de ressortir.

Et je lui obéis, sans un mot. Je devais sûrement paraître perdue par ses gestes, mais je faisais au mieux pour ne pas le montrer.

Nous sortîmes, main dans la main des toilettes. J'avais laissé mon sac renversé dans les toilettes. De toute manière, je ne remettrai plus les pieds ici, donc son utilité ne m'importait plus.

Mais lorsque que je remarqua qu'il se dirigeait vers la salle de classe, je me braqua et lâcha sa main. Je n'irai pas.

Face à son geste, il s'arrêta net et se retourna.
Nos regards se croisèrent à nouveau, puis il commença.

-Il faut que tu leurs montres que t'es plus forte que ça, après tout ce que t'a vécue, ce n'est pas ça qui doit t'arrêter.

Pourquoi agissait-il comme ça avec moi ? Je ne comprenais pas.

Mais il avait raison, je devais faire face. Même si j'étais sûrement épouvantable.

Je réfléchissa un instant, puis j'acquiesça de la tête.

Nous pénétrâmes alors dans la salle de classe sans toquer, mais il lâcha ma main à ce moment là.

La prof s'arrêta dans son cours face à notre entrée avant de commencer.

-On toque, Kaulitz, dit-elle l'air dévasté face à son comportement tandis que lui était presque déjà assis.