Chapter-Five, Back in the Nightmare.

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Petit à petit, j'ouvris les yeux.
Une lumière blanche aveuglante ainsi que des cris m'envahissaient. Je fus réveillé par des hurlements d'homme qui me criait de me lever, je réalisa alors que j'étais en sous vêtements, sur un espèce de ring.

J'étais au beau milieu d'un ring, des centaines d'hommes autour de moi, d'une quarantaine d'années qui me jetaient des billets. Seulement, impossible de voir plus clair étant donné la lumière qui m'aveuglait.

-Debout, debout ! hurlaient-t'ils.

J'étais morte de peur, tétanisée, j'en avais vécue des choses mais ça ? C'était horrifiant. Impossible de me remémorer quoi que ce soir cependant. J'étais au lycée, puis.. ici.

Je me leva alors à contre-coeur, que pouvais-je faire d'autre après tout ? Seulement ma blessure à la jambe me faisait atrocement mal, et tellement que je manqua de tomber en arrière.

Puis j'étais debout, en sous vêtements devant tout ses hommes, qui me jetaient des billets en me criant des injures sans raison. Ils étaient tous nu, déshabillé, entrain de se branler en me fixant, en continuant de crier.

-Ce soir c'est Chelabi qui vous servira ! dit-alors le haut-parleur.

Puis toute la foule se mit à crier son nom. "Chelabi, Chelabi", jusqu'à ce qu'un homme de mon ange environ ne débarque. Il avait des yeux sombres marrons, il était fort, ses bras étaient tatoués de partout. Et il était vêtu d'une cagoule noir. Il ne portait qu'un short, ce qui le laissait voir en évidence sa carrure.

Il pénétra dans ring, accompagné d'une autre fille, brune celle-ci, aux yeux sombres, cependant elle n'était pas dans le même état que moi, elle avait l'air confiante par la situation. Ses longs cheveux bruns lui tombaient le long du dos, et son eye-liner quant à lui était parfait.

-Accompagné de Wagner ! Quel surprise ! reprit-t'il.

La fille me souria hautainement avant de se mettre face à moi et de m'enfiler un sac en tissu sur le visage. Quand au garçon, malgrès le fait que j'essayai de me débattre, réussi tant bien que mal à me menotte.

Je n'avais jamais pleuré, enfin si, mais c'était rarement, c'était lors de craquage. Cette situation me mettait seulement mal à l'aise, et m'angoissait fortement, je savais que quoi qu'il me fasse, rien ne serait pire de ce que j'ai vécu.

J'essayai de me débattre, sans vision évidemment, puis je senti le garçon musclé me prendre sur son épaule avant de me jeter dans la foule.

Je sentai les mains sales et rugueuses de la foule me toucher le corps, et certainement par chance, aucun ne réussi à me mettre un doigt dans la culotte. J'étais perdue, sans savoir ce qu'il se passait autour de moi. J'entendais seulement au loin les rires d'une fille.

Puis on me déposa au sol.

-Ma chérie, quand je te le demanderai tu enlèvera ta cagoule, et nous te laisserons quinze secondes pour que tu puisses tenter de t'enfuir, ensuite nous viendront tenter de te récupérer, reprit le haut parleur.

Sinon quoi ? Ils allaient me tuer ?
Avant j'étais dans l'optique que la mort était là seule solution, puis j'ai découvert qu'une vie saine pouvait en être une également. Alors je voulais m'accrocher à la vie, pouvoir vivre ce que je n'avais pas pu vivre avant, je m'y accrocherai au moins une fois que j'y arriverai.

J'avais beaucoup romantisé l'amour, c'était un des piliers de la vie pour moi, une vie sans amour n'était pas une vie, elle ne valait pas la peine d'être vécu. Je voulais partager mon amour à tout les gens que je rencontrerai dans le futur, seulement, la société ne me le permettait pas.

Le compte à rebours se mit à retentir, je n'avais pas le choix.

Je retira ma cagoule d'un coup sec, je ne pouvais me détacher les mains mais ma vision suffirait.
Il faut que je m'accroche .

Je vis alors en face de moi une énorme porte en bois, putain je suis où bordel.

-3,2,1, Ready Set Go ! cracha alors le haut parleur.

Je dévalla alors à toute vitesse la vouloir avant d'ouvrir la porte, une fois ouverte, elle s'ouvrît sur un joli jardin de fleur, au loin j'apercevais un espèce de parking, et de l'autre côté une sorte de forêt.

Je suis perdue.

Le parking ou la foret ? Bordel de merde .

La sûreté avant tout.

Je fonça dans la forêt, le parking était bien trop petit j'aurai manqué de cachette. Putain j'étais à une vraie chasse à l'homme, et j'étais la proie.

Arrivée dans un le bois, je m'enfonça le plus loin possible, j'avais peur, peur qu'ils me retrouvent.

Puis c'est à ce moment là que je senti une main se poser sur ma bouche et me tirer contre lui. Nous étions à présent caché contre un chêne, je tenta alors par tout les moyens de m'en détacher. Sans succès.

-Arrête de te débattre putain, dit alors la voix contre mon oreille.

Venait-il m'aider ? Et si la fille retrouvé dans le bois avait vécu la même chose que moi ?
Putain ça serait vraiment la honte de mourir retrouvé dans les bois.

Je me débattis tant bien que mal mais il était bien trop puissant, ma petite force n'était pas de taille face à lui.

Puis il me tira dans une direction inconnu, il passa devant moi sans que je puisse voir son visage, il était vêtu d'une cagoule et d'une veste noir.

Nous avançâmes rapidement, il avait l'air de savoir où il m'emmenait.

Puis nous arrivâmes à une voiture au loin. Une Mercedes noire pour être précise, et nous montâmes à l'intérieur.

Il alluma alors le moteur, j'étais incapable de parler, la situation était bien trop étrange. J'espérai juste qu'il ne me démembre pas.

Il roula entre les arbres puis au bout de quelques minutes, nous étions sur la route. C'est alors qu'il retira sa cagoule, comme je m'en doutais, c'était Chelabi. Le mec qui m'avait menottée.

Il regardait toujours la route sans un mot, c'était un brun, au yeux marrons, très ténébreux, et il avait un côté mystérieux qui faisait flipper.

Il passa alors sa main sur mon ventre, à l'endroit où j'avais ma plaie, comme si il savait qu'elle était là.

-Tu sais qui t'a fait ça ? souffla-t'il.

Putain, oui, non ? Et si c'était un piège ?

-Nan.

Putain. Il prit alors son paquet de cigarette avant de s'allumer une clope.

-Je sais qui tu es, et ce que tu as fait. C'est pour ça que je t'ai sauvé, tu vas m'être utile, dit-il avant de tirer un en latte.

Ce que j'ai fais ? Putain c'est quoi ce bordel.

-Zhora Kandell, l'adolescente disparu, qui s'amusait à tuer des gosses, dit-il avant d'esquisser un petit rire.

Sympa la description.

-Tu as un kilo de LSD dans ton ventre t'es au courant ? Pour ça qu'ils s'amusaient à te chasser, pour la récupérer.

Mais il me raconte quoi ce fils de pute.

-Et celui qui te la mise ne tardera pas à te tuer afin de la récupérer.

Merde.

Kaulitz Devastation [FR]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant