Kaulitz Devastation [FR]

Chapter Fourteen, Loose Myself to Survive.

Putain c'est quoi ce bordel.

Je me leva d'un bond, en tentant de me cacher avec la couette qui dévoila son torse nu, ainsi que son short blanc.

-Qu'est-ce que tu m'as fais ? demandai-je paniqué.

Il leva les yeux au ciel l'air dépité par ma réflexion.

-Je ne t'ai pas touché.

Puis ses yeux revint dans les miens, me défiant.

-À toi de voir si tu me crois maintenant, et au lieu de faire ta salope remercie moi de t'avoir sauvé.

Puis les flashbacks de l'accident me revint en tête, j'étais en vie, c'était un miracle. Je me regarda alors avant de constater des bandages le long de mes cuisses et de mon ventre, mon ventre souffrait beaucoup ses derniers temps. Quelqu'un m'avait soigné, lui.

J'avais terriblement mal au bras, le sang n'arrêtait pas de couler. Je vis alors une porte dans sa chambre, j'étais chez Tom.

Ses led bleus étaient allumé, sa lampe lave aussi, il y avait deux trois guitares disposés au sol, un piano électronique également. Il y avait une télévision face au lit, ses draps étaient noir, et tout sentait bon, le linge propre.

C'est déjà ça.

-T'a des trucs pour te soigner et te désinfecter ton bras dans la salle de bain, la première porte sur ta droite.

-Et mes vêtements ? demandai-je en défilant la pièce du regard.

-Bill n'est pas là, tu ne risques de croiser personne.

-C'est pas le problème, répliquai-je en levant les yeux au ciel.

-C'est quoi le problème alors ? ricana-t'il avant de sortir une clope de son paquet.

-C'est toi, dis-je des yeux plantés dans les miens.

Je vous conseille Happier Than Ever pour cette partie.

C'est à cet instant qu'un blanc se fit remarquer, ses yeux toujours sur moi, et les miens sur lui. Un courant d'air me traversa alors, faisant fuir mes mèches de devant en arrière, la couette toujours sur moi. Ses yeux ne me lâchait pas, me détaillant comme une œuvre.

J'aurai aimé capturé cet instant, car malgré les circonstances incongrues, nos yeux parlaient,
les yeux à la places des mots, et les yeux eux, ne mentent pas. Nous nous regardâmes avec tellement d'intensité que j'avais du mal à garder le contact plus longtemps.

J'aurai pu parié que nos souffles s'étaient accordé, la tension était palpable.

Mais je coupa cet instant en m'éloignant en direction de la salle de bain, je ne pouvais garder le contact, c'était comme si mon coeur avait ressenti un choc, un pincement. Arrivé dans la salle de bain, j'étais complètement essoufflé, comme si j'avais couru, mon corps recrachait la tension qu'il avait accumulé.

Je détaillai mon reflet dans le miroir, j'étais affreuse, et mes yeux complètement dilatés. Va savoir qu'elle drogue il m'avait filé cette fois.

Je mis mon bras sous l'eau, longtemps, histoire que le sang se calme. Puis au bout de quelques minutes, je désinfecta la plaie, je grimaça face aux picotements,
puis j'emballa mon bras avec le bandage.