Je m'empressa de me lever et de jeter les mouchoirs, seulement le papier ne voulait se détacher de ma plaie, il fallait que je trouve de l'eau ou n'importe quoi et vite. Les bruits se rapprochaient, putain, je suis trop dans la merde. Pas d'eau à l'horizon, je pris alors un sweat qui était dans un tiroir.
Puis soudainement la poignée bougea, quelqu'un avait tenté d'ouvrir. Putain de merde, ils ne vont pas commencer, merci Gustav.
Puis quelqu'un toqua, les rires se firent entendre. Putain, je vais faire une crise d'angoisse, il ne faut pas me faire ça bordel. J'étais très anxieuse à l'idée de rencontrer des gens de mon âge, vraiment très anxieuse, pour moi, je ne pourrai jamais m'entendre bien avec eux, nous n'étions pas... Pas pareil.
Je pris mon courage à deux mains avant de murmurer un.
-Oui ?
Putain je me fais trop pitié.
Les rires s'amplifièrent, tandis qu'ils essayaient tant bien que mal de le cacher.
-Ouai, tu peux ouvrir la porte en vif ? dit-alors une voix qui m'était étrangère.
Putain nan, je poeux pas putain. J'avais trop peur.
Mais si je voulais ne pas paraître bizarre, il fallait que je le fasse.
Je dévérouilla alors la porte avant d'entendre des bruits de pas s'éloigner en trombe de celle-ci.
Puis je l'ouvris.
Avant de tomber nez à nez avec un homme, bien plus grand que moi. Un piercing à la lèvre du bas, qui regardait au loin au fond du couloir, là où ses amis devaient l'avoir sûrement abandonné. Il avait un bandana et de longues tresses qui tombaient le long de son torse, un tee-shirt très large blanc ainsi qu'un jean du même style, qui tombait si bas que je pouvais voir son caleçon blanc dépassé.
Puis son regard se posa sur moi tandis que j'étais en train de le reluquer.
Puis je le vis m'inspecter silencieusement, son regard se posa d'abord sur ma poitrine, putain, il ne manque pas d'air lui. Grâce à l'internat, je savais que mon pubis, mes fesses et ma poitrine étaient des parties du corps très sexualisé, qui devait être gardé privé impérativement. Mon sweat ouvert laissait voir mon débardeur noir ainsi que les bretelles de mon soutien-gorge.
Une fois fini d'observer le haut de mon corps, il jeta un coup d'œil à mon short gris avant de remonter vers mes yeux en s'arrêtant sur mon bras peiné, derrière mon sweat, je jeta alors un coup d'œil à celui-ci qui laissait apparaître au fur et à mesure des petites taches de sang, merde.
Il y avait une sorte de tension qui me mettait très mal à l'aise, sûrement à ma façon de me regarder.
-T'es qui ? soufflai-je dans un élan de courage.
Il souria alors avant de regarder le sol puis de retrouver mes yeux.
-Je te retourne la question ? dit-il.
Putain, il m'avait bloqué, je n'avais pas assez de courage pour répondre alors, je m'éloigna de la porte tout en ne le lâchant pas des yeux et de lui fermer la porte au nez.
Dégage connard.
Puis-je me mis en route en direction de mon lit avant d'entendre des rires provenir du couloir tandis que les bruits de pas s'éloignaient.
Et voilà je suis foutue, tout le monde va savoir que la nouvelle est une malade qui s'entaille le bras, quelle conne.
Le temps passa, impossible de m'endormir, ma nouvelle "vie" me préoccupait trop.
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Kaulitz Devastation [FR]
FanficTa pureté te mènera à ta perte, murmura-t'il tandis que son couteau frôlait mon bras. J'étais horrifié, comment avait-je pu donner mon corps à un homme pareil ? Cette fameuse rockstar qui ne cessait de charmer tout les coeurs vagabonds qu'il croisai...