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Cela fait déjà trois jours que je suis arrivée contre mon gré dans cette immense demeure

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Cela fait déjà trois jours que je suis arrivée contre mon gré dans cette immense demeure. Et je ne suis pas sortie de cette chambre depuis, bien trop effrayé pour en sortir.

Durant ses trois jours, je ne suis sortie de ma chambre qu'une seule fois, le premier jour, pour aller me nourrir, n'en pouvant plus parce que j'avais drôlement faim. Lorsque je suis descendu dans la cuisine, j'ai eu le malheur de me retrouver face à trois hommes : Sanzu celui aux cheveux roses, Kakucho un mec avec une drôle de cicatrice, ainsi que la méduse violette.

Sanzu et la méduse n'ont pu s'empêcher de faire des commentaires sur mon physique tel que « elle est sacrément bonne », « Ouais bof, elle a trop de bourrelets » ou bien même « j'aimerais la baiser là maintenant » alors que le dénommé Kakucho lui, restait là silencieux.
Effrayée qu'ils ne fassent quelque chose, je me suis empressée de saisir une pomme et de remonter vite fait bien fait dans ma chambre. Depuis plus rien, je ne sors plus.

- Amaya ? Demande une voix grave derrière la porte.

Je ne réponds pas, donc il se permet d'entrer.
On leur a jamais appris à attendre une réponse ?

- Tiens, dit Ran en me tendant une assiette contenant des légumes et du poisson.

- J'ai pas faim. Dis-je sèchement alors qu'un gargouillement se met à s'entendre de mon estomac, quel traître.

Il me regard, un sourcil arqué, et répond :

- Prends cette putain d'assiette. Dit-il sèchement.

Tout doux le loup.

- Et comment je sais que vous avez pas empoisonné la nourriture ? Dis-je ironiquement.

- Réfléchit, on doit te garder en vie jusqu'à ce que ton copain règle ses dettes.

Ah oui, je l'avais oublié ce trouduc, il viendra jamais pour moi de toute façon.

- Bon bah...commence-je en prenant l'assiette. Vu que ce trouduc viendra jamais pour moi, j'ai intérêt à manger alors.

Il me regarde interloqué, mais toujours avec son air blasé sur le visage.

- Ouais, il se tape une autre nana, ou plusieurs ? Je sais pas à vrai dire. J'explique. Ça serait possible que j'achète des vêtements ? Parce que ça fait déjà trois jours que je suis dans cette tenue. Constate-je en montrant ma robe de soirée. C'est pas qu'elle est pas confortable, mais elle est trop courte.

- Y'a rien à regarder de toute façon, je sais pas ce qui te gêne à ce point dans cette robe. Dit-il en haussant les épaules.

Je me retiens de laisser couler une larme, sa réponse m'a blessée, mais si je pleurs, je serais encore plus pitoyable que maintenant.

- Ah bon ? Parce que selon le mec aux cheveux roses, je cite « j'aimerais bien la baiser là maintenant » je n-

- Je t'arrête tout de suite. Commence t-il en me coupant la parole sèchement. Personne veut te baiser ici, t'es pas notre style.

- Même pas toi ? Je demande ironiquement avec un petit rictus.

- Rigole pas avec moi.

Je sens alors un objet lourd et froid caresser ma tempe. En entendant le cliquetis qui retentit, je comprends vite qu'il s'agit d'un flingue, il a baissé la sécurité. Ce qui me fait me raidir au même moment.

- T'as encore un truc à dire ? Demande-t-il dans un sourire mesquin.

Je lui fait signe que non avec ma tête,  alors qu'il baisse enfin son arme.

- C'est pas toi la plus maligne ici, donc arrête de plaisanter et obéis.

« Obéis » je suis quoi moi, ton chien ?

- Quand tu auras finit de manger, descends, le boss aimerait te voir. Finit il en quittant la pièce.

« Le boss » mais mdr on est où la ? Dans la casa de papel ?

-

- Tiens, dit la méduse en me tendant mes vêtements ? Change toi et descends.

- Comment ? Je demande stupéfaite.

- On est passé chez toi chercher tes fringues, Ran en avait marre de t'entendre te plaindre. Grogne t-il.

Je pars donc me changer dans la salle de bain, alors que la méduse attend dans ma chambre. J'enfile un jogging noir avec un pull blanc et des chaussettes.

Lorsque je sors, il ne peut s'empêcher de me fixer, ce qui me gêne beaucoup.

- On devait pas descendre ? Demande-je.

- Ta gueule et avance. Dit-il en me poussant dans le couloir.

- C'est pas très très galant de pousser une fille tu sais ? T'es toujours comme ça ?

- Fille ou pas, j'en ai rien à foutre.

Éh bah dit donc, t'as été élevé où et par qui hein ?

-

- On est la. Dit Rindou en me poussant dans la pièce.

Une pièce sombre avec un bureau, et un petit homme aux cheveux blancs assis sur une chaise.

- Bien, dit-il en se retournant. Tu dois te demander qui je suis je suppose. Je suis Mikey, le chef de cette organisation criminelle appelée Bonten.

Genre ce nain aux cheveux blancs, c'est le boss ? Et puis quoi encore ?

- Tu ne partira pas d'ici. A moins que ton copain ne nous règle ses dettes. Si il ne le fait pas, tu deviendras notre pute, soit on te butera, ça dépend de comment tu peux nous servir.

Mais qu'est-ce qu'il raconte là encore, attends ça veut dire que, je vais me faire baiser par des beaux gosse, un nain une méduse si Tenji ne règle pas ses dettes ?

Sad face Ran X OcOù les histoires vivent. Découvrez maintenant