XXI : Sarah.

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Alessia



Milan m'a sauvé la vie il y a maintenant une semaine, les bandages autour de mes poignets me fait encore mal, mais c'est supportable. Je garderais sûrement les cicatrices, mais je suis plus à ça près. Je me pose sur mon bureau et regarde encore la lettre que j'ai reçue hier, elle est anonyme et très bizarre.

« Je suis au courant de tout ce que vous faites, Milan n'a pas fait le bon choix. Malheureusement, vous allez tous payer le prix fort. Bonne chance. - A. »

Je ne sais pas qui est derrière cette lettre, mais ça me fait froid dans le dos, comment pouvait-iel tout savoir ? J'entends quelqu'un toquer à la porte puis rentrer, c'est Milan. J'ai à peine le temps de la ranger qu'il m'embrasse sur le haut du crâne, il est mignon, avant de me demander ce que c'était. Je n'ai pas répondu.

— Alessia ? S'il te plaît.

— Une lettre.

— De qui ?

— Aucune idée, regarde.

Je lui tends la lettre, il l'observe un bon moment et un rictus se trace sur ses lèvres. Il déchire le papier, prend son téléphone et commence à appeler quelqu'un.

— Tu appelles qui ?

— Attend.

Il est devenu froid et distant. Milan sort de ma chambre et regagne le salon, je le rejoins. Il coupe l'appel et fait les cents pas au niveau du canapé.

— Merde !

— Quoi ?

— Rien, ne t'inquiète pas.

Il se stoppe et monte à l'étage, dans sa chambre. Je le rejoins, encore, et il se met face à Ivan.

— Mec, je sais que nous sommes en froid. Mais j'ai besoin de toi.

— T'es sérieux là ?

— Absolument.

— Bien, je t'écoute.

— OK, mais avant, Al' sors.

— Non ! M'exclamai-je.

— Ce n'était pas une question.

Je finis par sortir et descends les escaliers pour rejoindre le salon. J'aperçois Vittoria qui se trouve justement sur le canapé. Elle se lève et veut m'enlacer.

Pan.
Un coup de feu.

Vittoria se met à regarder sa poitrine qui commence à saigner.

Merde, merde, merde !

Je m'approche rapidement d'elle et la rattrape de justesse. Tandis qu'Alekseï rentre à l'intérieur.

— Bonjour ! Je vous ai manqué ?

Je le regarde avec tellement de haine, de dégoût. Puis finis par répondre :

— Absolument pas, enfoiré.

— Enfoiré, tu dis ?

— Oui, haut et fort.

— Dans l'histoire, je suis loin de l'être. Tu as juste à regarder Milan et nous comparer.

Pourquoi parle-t-il de Milan ?

LE 20 MARS... { Tome 1 : Destin lié.  [TERMINÉ ] }Où les histoires vivent. Découvrez maintenant