LE 20 MARS... { Tome 1 : Destin lié. [TERMINÉ ] }

Fin.

⚠️torture / sang / meurtre / kidnapping ⚠️

Milan.

Je m'étais endormi dans les bras d'Alessia, du pur bonheur. Je ne sais pas si ça va durer, si elle est heureuse avec moi. Al' me dit qu'elle l'est, mais est-ce la vérité ? Je n'ai pas envie qu'elle ait peur, surtout de moi. J'ai encore deux ou trois choses à faire, qui affectera le futur, notre futur — si on en a un, pour commencer - J'ai juste envie d'être heureux, avec elle. Je me suis réveillé il y a un bon moment déjà, j'ai bu mon café et je me suis habillé chic. Je veux lui faire une surprise, vu que la dernière fois, elle ne s'est pas présentée... je veux la voir arriver, sortir de la voiture. Mais avec moi à son bras. Je lui laisse une lettre sur la table et pars dans le bar le plus proche, celui en face du domaine. Je demande au serveur de me servir, mais une fois le verre devant moi, je repense à Alessia, je ne peux pas replonger, impossible. Pas pour elle. Je tends le verre au serveur et prends la parole.

— Tenez l'argent et le verre. En fin de compte, je n'en veux pas. Dis-je en lui tenant un billet.

— Non, je...

— Chut, prenez cet argent.

— D'accord. Merci beaucoup.

— Au plaisir !

Je sors du bâtiment, rejoins ma voiture sans aucune idée de ce que j'allais faire de ma journée. Les courses ? Elles sont faites. Le ménage ? Déjà fait. L'alcool ? Oui ! Enfin... non, je n'en veux pas, presque. Mais non. Restaurant ? Non plus, j'emmène Al' ce soir, c'est déjà bien une fois dans la journée alors pas deux. Je commence à rouler, mais sans savoir où je vais, je continue comme ça pendant un bon trois heures, j'atterris dans une auberge, en bord de route. Je décide d'y aller, il est treize heures, je peux rester un peu avant de rentrer. Mais au moment où je pose un pied à l'intérieur du bâtiment, j'aperçois qui ? Alessandro. Merde. Qu'est-ce qu'il fait aussi loin de la capitale ? Je m'approche et demande un verre d'eau, je ne savais vraiment pas quoi demander, mais il fallait que je dise quelque chose, il m'a vu, c'était trop tard.

— On n'a pas d'eau.

— Ah bon ? Étonnant, je vois une carafe derrière toi. Dis-je en étant légèrement arrogant.

Il est donc devenu serveur dans une auberge paumé, quelle tristesse... 
Bon, j'en ai marre de jouer la comédie. En réalité, je n'en ai rien à branler, qu'il devient ce qu'il veut. Je m'en fous.

— Pas pour les enfoirés dans ton genre.

— Oh la la ! Ça tire à balle réelle ici ! Mais juste dis-moi, mon père t'a viré ?

— Ce n'est pas tout à fait ça.

— OK. Je m'en fous, faites vos manigances loin de moi.

— Pas de problème, je lui ferai parvenir si je le revois. Une chambre ?

— Non, je passais juste dans le coin. Je vais rentrer.

— Oui, il vaut mieux.

— Et pourquoi ? Demandais-je alors que j'étais sur le point de partir.