I : L'arrivée.

107 11 29
                                    

Dimanche 19 mars

Alessia


— C'est bon, tu as récupéré ta valise ?

— Oui, c'est bon. Et toi ?

— Oui, allons-y ! S'exclame Vittoria

— Oui allons-y. Dis-je en étant assez désespérée, car en réalité, c'est elle qui m'a poussé à partir en voyage avec.

Mais la Slovaquie sérieusement ! Elle n'aurait pas pu choisir un autre mec à la place ? Ou un autre pays pour qu'ils se voient ? Oui, c'est ma meilleure amie et oui, je vais la soutenir dans sa relation, mais quand même, ça se trouve, il l'a trompé en son absence ou sinon il est passé à autre chose voir pire ! Je veux vraiment pas qu'elle souffre à cause d'un mec à la con.

Après avoir descendu les escalators de l'aéroport avec nos valises blindées, il était là. Je ne l'avais jamais vue en vrai, j'en avais juste beaucoup, mais extrêmement beaucoup, entendu parler. Et il est comme elle me l'a décrit, grand, blond, yeux bleus, assez musclé, pas du tout mon style. À peine l'avoir aperçu que Vittoria a lâché sa valise dans l'allée, à la vue de tout le monde, et courra vers lui et lui sautât dessus, littéralement ; me laissant seule avec les deux valises qui pèse une tonne.

— Salut Vivi ! Dit-il en lui faisant un bisou dans le cou.

Ça m'écœure.

— Salut Ivan !

Ça, c'est sûr, ils s'aiment. De toute façon, dans notre amitié à moi et ''Vivi'', ça a toujours été elle en couple et moi célibataire. Au moins on peut dire que l'on se complète.

— Bonjour, Alésia, c'est ça ?

— Non, c'est Alessia et vous c'est...

— Ivan.

— J'allais le dire. Et du coup... tu aimes Vittoria ?

— Arrête, ce n'est pas un interrogatoire, Al' ! S'exclame Vittoria en rigolant, toujours dans les bras d'Ivan.

— Oui, bien sûr. Ne t'en fais pas.

— Bon les filles ont y va ?

— Oui ! Aller dépêche-toi Al' !

— Oui, j'arrive.

Nous nous dirigeons vers la voiture d'Ivan, mais il y en avait tellement dans le parking souterrain de l'aéroport qu'il nous a proposé un jeu, la trouver. Puis Vittoria et moi avons décliné son petit jeu qui est juste une perte de temps. Arrivé à cet instant il nous demande de le suivre puis plus nous marchons, plus on s'approche d'une Skoda Citigo grise et d'une Mercedes glc 250 noire.

Mais c'est laquelle la sienne ?

Ivan donna les clefs à Vittoria et dès qu'elle appuya sur le bouton ''déverrouillage des portes'', le clignotement a indiqué que la voiture de ce cher Ivan été la Mercedes. Il doit vraiment avoir beaucoup d'argent pour se permettre une voiture à 52 990€ ! Un vrai bijou cette bagnole. Après qu'Ivan est mis la valise de ''Vivi'' j'ai mis la mienne et sans son aide, ça aurait été trop beau.

Vivi' a pris la place du conducteur et Ivan le passager ce qui me laisse que les places de derrière. Personnellement ça ne me dérange pas plus que ça d'être à l'arrière, mais ce qui me dérange, c'est que Vittoria me délaisse un peu. Après, je comprends, je suis sa meilleure amie depuis la primaire, on a toujours été dans la même classe, à se voir presque tous les jours alors qu'Ivan ça fait que six mois, ils sont ensemble et que ça fait quatre mois qu'ils ne s'étaient pas vus appart en Face Time le soir. Mais ça m'a laissé du temps à réfléchir à ce que l'on allait faire arriver chez lui et même après. On reste en Slovaquie pour une semaine, ça va être court pour Vittoria, mais une éternité pour moi à leur tenir la chandelle.
Il habite dans la capitale, Bratislava. Il y a beaucoup de choses à visiter ici, mais ça m'étonnerait que l'on puisse tout faire en seulement une semaine.

Je me suis réveillée en sursaut à cause du coup de frein qu'avait mis... Ivan ?! Ils ont dû échanger de place, merde, si je n'aurais pas dormi autant, peut-être que là, je serais en train de conduire.

— Plus que 5 min !! Dit Ivan en gueulant dans la voiture.

— Eh Alessia, on arrive !

— Oui, Dieu merci.

Vittoria me regarde abattu par ma façon de réagir à la nouvelle.

— Quoi ? Pourquoi tu me regardes comme ça ''Vivi'' ?

— Mmh, pour rien, ne t'inquiète pas.

— Pff aller dit !

— Non, pas envie.

Et elle s'est bouché les oreilles pour que j'arrête de l'interpeler.

— Pourquoi tu t'arrêtes, mon cœur ? Questionne Vittoria en se débouchant les oreilles.

— J'arrive, laisse-moi trente secondes, je reviens.

Il nous a laissé sur le parking d'un supermarché avec une pompe à essence juste à côté.

Seule.Il a laissé seule deux jeunes femmes sur un parking. Je n'en reviens pas.

— Alors, tu le trouves comment ?

— Qui ?

— Bah Ivan, voyons.

— Ne t'inquiète pas de mon avis.

— Si allez ça m'intéresse !

— Non.

— Alessia, allez je te le demande en amie là.

— Mmh, je réfléchis et... non pas envie ! M'exclamé-je en rigolant. Regarde, de toute façon le revoilà avec un cadeau en plus !

— Sauver par le gong...

— J'ai loupé quelque chose ? Et tiens mon cœur, je t'ai acheté des roses, j'espère que ça te plaît...

— Non ! Ne t'en fais pas Ivan, ça me plait beaucoup.

Et ils s'embrassent, ils ne peuvent même pas se retenir.

— Allez, on repart ! Se récrit Ivan.


=====

1ᵉʳ chapitre de poster. J'espère que ça vous plaît !

Bonne lecture pour la suite... 🫶🏻

LE 20 MARS... { Tome 1 : Destin lié.  [TERMINÉ ] }Où les histoires vivent. Découvrez maintenant