LE 20 MARS... { Tome 1 : Destin lié. [TERMINÉ ] }

V : Découverte.

21 mars.
Alessia.

Je leur faisais toujours la gueule et pour ne pas les voir de la journée, je suis partie faire une sorte de visite guidée sur le château de Bratislava, je le trouve magnifique.

***

Je suis partie manger dans un restaurant, « U Taliana », c'est un restaurant italien, j'ai mangé un bon risotto et un tiramisu en tant que désert. C'est bon, mais pas autant que les originaux dans le pays originel. J'ai fini par appeler un taxi qui est arrivé et dans l'instant puis il m'a emmené au château. Je ne revenais toujours pas de cette beauté, c'est splendide. Puis je restai là, planter devant à attendre, il est à couper le souffle, tout le monde peut rester bouche bée du moment où ils arrivent en face.

— Alors émerveillé ?

— Milan !

— Je sais, c'est moi.

— Que fais-tu ici ?

— Je suis venu le visiter avec toi.

— Je vous fais la gueule si vous ne le saviez pas.

— On a dit plus de vouvoiement.

— Vous avez dit ça ! Et le "vous" dont je parlais, c'est toi, Vittoria et Ivan !

— Mmh, OK.

— OK ?

— Personnellement, je m'en fous de ce que tu me dis. Si j'ai décidé d'apprendre à te connaître, je le ferais. Et si j'ai envie de rester avec toi pour la visite, je le ferais aussi.

— T'es buté ou quoi ?

— Non, toujours en vie.

— Je n'ai pas compris. C'est censé être une blague ?

— Alors le buter oui, d'être ici non.

— Donc si j'ai bien compris, tu vas me suivre c'est ça ?

— Oui pour la troisième fois.

— Non, deux fois. Répliquais-je

— Plus le resto.

Et il est parti encaisser les billets en me lançant un clin d'œil juste avant.

— Tu es vraiment casse couille. Affirmé-je dès qu'il fut revenu.

— Pas très sympa pour une personne que tu ne connais depuis moins de vingt-quatre heures.

— Pff tais-toi.

— OK, pas de problème.

— Mais juste, il est où le guide ? Ça commence à faire long.

— Oh, je l'ai enlevé. Ça sera moi ton guide.

— Haha, c'est ça, tu en seras incapable.

— C'est un défi, madame De Luca ? Me dit-il avec son sourire en coins.

— Prends-le comme tu le souhaites.

— Eh bien, j'accepte le défi.

***

— Wow, tu te rends compte de l'architecture de fou que c'était !

— Oui, c'est un château quoi.

— Comment ça ?! Milan, tu vis ici forcément que tu trouves ça basique, mais si je t'emmène en Italie aller voir la tour de Pise ou quelque chose du genre, tu serais émerveillé !

— C'est une invitation ?

— Ça aussi prend le comme tu veux.

— Oh nickel alors, j'attendais que ça.

— Arrête, tu vas me faire rougir ! Je plaisante d'un ton cynique.

— Et ce n'est pas le but ?

Il m'a sorti ça avec des tél, simplicité, sa voix est douce et calme, c'est rassurant, rassurant de voir que la conversation est facile avec lui, que c'est rassurant de voir que les hommes n'ont pas tous pareils et c'est aussi rassurant de voir que la sortie lui a plus alors qu'il n'était même pas invité.

Après ça on est allé dans la voiture pour rentrer au domaine.

— Tu sais Alessia, je ne pense pas que Vittoria voulait te faire du mal, en me disant tout ça.

— Elle n'avait pas à le faire. C'était à mon gré d'en parler, tu vois ? Dis-je, les yeux larmoyants.

— Eh Al' je sais, mais sache qu'elle tient à toi. Va lui parler pour moi, s'il te plaît.

— OK, j'irai lui parler. Mais pour toi ? Je te connais que depuis hier ! Ha non, c'est vrai que depuis ce matin, hier, j'étais ivre.

— Es-tu en colère contre moi ?

— Je pense oui.

Je pleure comme ça, d'un coup. Il ouvrit les portières et sorties de la voiture.

Mais que fait-il ?

— Descends.

— OK, mais pourqu...

À peine finit ma phrase qu'il me prit dans ses bras et me laissa pleurer autant que je voulais. Il sent bon, et je me sens en sécurité avec lui, pourtant on ne se connaît pas plus que ça. Je sens qu'il y a quelque chose que je ne saurai décrire.

— Aller va lui parler maintenant, je m'occupe d'Ivan.

— Merci.

— Mais de rien à votre service, madame De Luca.

Il partit voir Ivan et moi Vittoria, ça me fait un peu mal de l'admettre, mais je l'aime bien...

***

Milan

— À quoi joues-tu avec elle Milan putain !

— Ta gueule Ivan.

— Ha ouais, mais non. Tu l'as rencontré hier et là, tu la tiens dans tes bras ! Elle n'est pas Lenka. Ces deux femmes sont différentes, elles n'ont pas le même mental.

— Je sais.

— Alors pourquoi tu l'as fait ?

— Je ne sais pas, la voilà la vérité, je ne sais pas pourquoi je les prise dans mes bras.

— OK... Mais ne la fais pas espérer quelque chose qui n'arrivera jamais.

— Je sais.

— Bien, maintenant, je vais me coucher.

— Bonne nuit Ivan.

— Bonne nuit à toi aussi.

Je me sens coupable d'une chose horrible. C'est vrai pourquoi je les pris dans mes bras ? Et pourquoi je flirte avec elle ? Ce sentiment, je ne l'avais jamais ressenti, car je le refoulai tout le temps, mais là, c'est différent, elle a un truc qui me pousse à la découvrir, à en apprendre plus sur elle. Mais ce que j'ai fait ce soir, ça ne se faisait pas, il faut que j'aille la voir, plus tard, là, je vais me coucher.

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Déjà le 5ᵉ chapitre...

En espérant toujours que ça vous plaise !

Bonne lecture 🫶🏻

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