LE 20 MARS... { Tome 1 : Destin lié. [TERMINÉ ] }

IX : Secret.

23 mars à 2:37

Milan

Après être descendu de la voiture, j'ai porté Alessia jusque dans sa chambre. En la déposant sur son lit, j'ai remarqué qu'elle avait une putain de cicatrice au niveau de son omoplate, je me doute que ce soit le fameux accident le jour de ses 18 ans, mais je ne veux pas qu'elle fasse la gueule, pas une deuxième fois alors, je décide de ne pas lui en parler à son réveil. Vittoria a sans doute raison, je me mens à moi-même, je tiens à elle, enfin à l'image que faisait ressortir, l'image de Lenka, ses cheveux, son corps et surtout ses mains, c'est exactement son copier-coller, mais différente au niveau caractériel. Vittoria est entrée dans la chambre et elle m'a surpris en train de la regarder dormir.

— Salut Vi'.

— Salut, alors elle dort bien ?

— Oui, mais elle bouge beaucoup.

— Je suis désolée de t'avoir insulté de menteur tout à l'heure.

— Vittoria, à propos de ça... c'est vrai, tout ce que tu as dit est vrai, je tiens à elle, mais d'une certaine manière qui n'est pas la bonne.

— Une certaine manière ?

— Elle me fait penser à quelqu'un que je connaissais.

— Oh Lenka... Ivan m'a dit dans les grandes lignes qui c'était.

— Une femme formidable, je la vois dès que je regarde Alessia. C'est assez perturbant.

— Je comprends. Bon, je vais me coucher, tu la surveilles ou je le fais, je peux m'empêcher de dormir, ça ne me gêne pas.

— Oh non ne t'inquiète pas Vi' je reste ici. Va dormir, tu en as besoins.

— OK, merci Milan. Mais tu devrais lui en parler, de Lenka.

— Je ne sais pas.

— Moi, je crois que tu devrais... après, c'est ton choix.

— Merci à toi.

— De rien.

Puis, elle part dormir, et moi, j'ai essayé de passer le reste de la nuit à surveiller Alessia. Son sommeil était agité à certains moments, mais sinon elle dormait paisiblement. Mais, j'ai fini par m'endormir peu après, contre mon gré. Mais je savais qu'elle était en sécurité au domaine.

***

Ce qui me réveillait le lendemain matin, c'était le chant des oiseaux et le soleil. Je n'étais plus sur le siège d'hier soir pour surveiller Alessia, j'étais carrément dans son lit, mais sans, elle a mon plus grand regret.

En levant les yeux, j'ai remarqué qu'elle était déjà toute habillée, avec une belle longue robe noire fendue sur le coter gauche ce qui dévoilait sa jambe en s'arrêtant au début de la cuisse, la robe comporte également un autre détail : elle était en dos nue avec des ficelles qui la maintenaient en place. Alessia portait des escarpins noirs, mais paillettes cette fois.

— Salut Al'. Dis-je en ayant la voix rouillée suite à mon réveil.

— Oh salut Milan, je sais que tu viens seulement de te réveiller, mais j'ai préparé tes habits, ils sont dans la salle de bain, si tu pouvais aller te préparer en vitesse ça serais cool. Merci.

— Beaucoup trop d'informations dès le réveil... je vais aller boire mon café et après, j'irais me préparer.

— D'accord, mais ne loupe pas le repas, dans quarante-cinq minutes, c'est prêt.

— Compris chef ! Mais juste une question Al' ?

— Tu ne viens pas d'en poser une ? Me dit-elle en blaguant.

— Pourquoi je suis dans ton lit ?

Elle pouffa de rires tandis que moi et mes émotions sont restées sobres fasse à sa réaction.

— Tu veux vraiment le savoir ?

— Oui !

— Et bien hier, au lieu de me surveiller, tu t'es endormi alors, je me suis levée et je t'ai couché.

— Et mon t-shirt est où, car ça aussi, tu l'as couché ? Énonçais-je avec un rictus aux lèvres.

— Il est en machine, il puait la clope.

— Ta clope d'hier.

— Je ne fume pas. Me cracha-t-elle tout en se mettant juste devant moi.

Je continuais de l'observer, ses yeux, ses taches de rousseurs, elle... en même temps, je la rapprochais pour que l'on soit encore plus proche que ce qu'on ne l'était déjà.

D'un coup ses lèvres se sont avancés vers les miennes pour qu'elles fassent un détour sur ma joue puisqu'elle part vers mon oreille.

— Tu sais Milan, je ne suis pas comme toutes les autres. Tu ne m'auras pas aussi facilement qu'avec un jeu de regard et quelques mains dans mon dos.

Puis Alessia parti.

***

Une heure après, je suis arrivé dans la cuisine, afin de manger quelque chose. Mais bien sûr, avec mon quart d'heure de retard, je n'avais pas pu manger avec Ivan et le groupe. Mais c'est au moment où j'ai ouvert le frigo qu'il n'y avait plus rien, il était vide puis une voix m'a interpellé :

— Tu as quinze minutes de retard, Milan.

C'est Alessia.

— Je sais. Où sont passées les courses que j'ai commandées hier ?

— Je les ai donnés à une association.

— Et pourquoi ?

— On t'a attendu et tu n'es pas venue, prends-le comme une sanction, car tu pourras aller les refaire les courses.

— OK, pas de problème.

Elle me soûle, mais c'est ce que j'aimais aussi chez elle. Alessia est capricieuse et à un vrai caractère de merde, mais dans le fond dès qu'on la connait, c'est une femme pleine de gentillesse.

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Chapitre 9 enfin sorti ! 

Puis j'espère que ça plait et bonne lecture... 🫶🏻

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