XI : Chez soi.

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25 mars.

Alessia.



Nous étions le lendemain quand nous sommes arrivés à destination, après quelques heures de route, je suis arrivée dans ma ville natale : Turin. Ce n'était sans doute pas la plus belle ville du monde, mais elle contait beaucoup à mes yeux. C'était là où je suis née, grandie, là où ma mère vie. Malheureusement, j'habite dans un appartement pas trop loin de chez elle, mais je lui rends visite le plus souvent possible, elle vit seule depuis la mort de mon père et suite à ça elle a développé une dépression sévère et deux mois après son diagnostic, on lui a indiqué qu'elle est atteinte d'un cancer. Celui de la thyroïde. On lui a proposé une intervention chirurgicale, mais elle n'a jamais accepté. Ça fait maintenant un an qu'elle vit avec. 7% de la population, on était jusqu'à cinq ans de vie après avoir été diagnostiqué, ça nous laisse du temps devant nous, mais je préférerais qu'elle fasse cette intervention. Après deux heures et demie de route, je suis enfin arrivée à mon appartement, enfin, je dépose alors ma valise et mes sacs en vrac et je m'allonge sur mon vieux clic clac gris, soulagé d'être de retour. Après avoir rangé toutes mes affaires, je suis allée dans la cuisine, elle est tout équipée ce qui donne plus de facilité à cuisiner, je mis l'eau à chauffer pour me préparer des nouilles. Putain que ça m'avait manqué, manger des nouilles au bœuf devant « la bande à Picsou ». Suite à mon repas, enfin si on peut appeler ça comme ça, je suis partie me coucher.


Trois jours plus tard...



Ce soir, je m'étais bien habillée, une belle robe qui m'arrivait à mi-cuisse, j'avais un repas de famille. Je n'avais pas eu le temps d'aller voir ma mère ces derniers jours, je m'en excuserai plus tard, mais j'avais toute la maison à ranger. Hier Milan et moi étions en appelle, d'après lui Vittoria et Ivan vont bien même si Vivi' continuer de pleurer à la moindre syllabe de mon prénom. Je lui manquais... à Vittoria, mais aussi à Milan, je ne pensais pas qu'il serait aussi triste, je ne pensais pas non plus l'embrasser la dernière fois à l'aéroport, car honnêtement, je ne sais pas ce qu'il m'a prise. Certes, on se connait depuis pas si longtemps, mais dès que je suis avec lui, je me sens, protégée ? Et je sens qu'il y a quelque chose qui nous attire l'un et l'autre, je l'ai ressenti lors de l'appel. J'espère juste qu'il ne joue pas avec moi, mais si c'était le cas, pourquoi m'aurait-il rendu ce baiser ? Pourquoi m'aurait-il raccompagné et prisent par la hanche avant mon départ ? Trop de questions se mire à virevolter dans ma tête et afin de couper toute pensée, je pris les clefs de ma voiture et je pris la direction de chez ma mère.

Arrivée là-bas, je l'admirais, elle dormait sur son transat au bord de la piscine. Je ne l'avais pas prévenu que je rentrais et j'avais hâte d'avoir sa réaction. Alors, je me place derrière elle et lui chuchota à l'oreille :


— Bonjour maman, je t'ai manqué ?


Elle se réveilla en sursaut la pauvre. Puis, elle me regarda et m'enlaça de sa personne.


— Alessia ! Mais que fais-tu là ? Tu ne devrais pas être en Slovaquie ? Vittoria est avec toi ?

— Doucement maman ! Je viens seulement de rentrer, enfin, il y a trois jours.

— Trois jours ! Et tu ne m'as même pas envoyé quelque chose ? En réalité, on s'en fiche, tu es là maintenant, viens dans mes bras !

— Oh maman. Calme-toi.

Je suis tellement heureuse que tu sois rentrée ! Mais où est passée Vittoria ?

LE 20 MARS... { Tome 1 : Destin lié.  [TERMINÉ ] }Où les histoires vivent. Découvrez maintenant