those things that stalk us

Chapitre 6 : Lequel ?

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Point de vue : Daisy.

« Une femme qui sait se servir d'un pistolet, a eu une raison d'apprendre »

Parfois, j'aimerais pouvoir m'endormir sans que mes yeux ne se rouvrent le lendemain. La moi d'il y a 2ans, recassait le mauvais sans cesse et se catégorisait comme victime car les gens autour d'elle apercevaient ce fluide destructeur qui amenait d'elle alors ils jubilaient de l'amplifier. Maintenant, je n'hésiterais pas à enfoncer mes talons aiguilles sur leur carotide, pour qu'ils ressentent, vivent, et comprennent la vraie douleur, jusqu'à que leur cœur se comprime de cette peine familière. La provocation était déjà établie, mais, ils ignoraient quand aurait lieu le grand final. Ma liste dont leur nom noircissaient le papier vierge n'attendait qu'eux.

Au réveil, j'avais toujours une pensée pour mes pions. Mais celui-ci fut différent. Apaisée, et en sécurité, je rêvais de la prochaine course, celle où j'écraserais une nouvelle fois tous mes concurrents, qui bourraient de rage, mon corps parcouru par des tremblements de joie sous les acclamations du public. Le bruit du moteur semblait si proche et les pas foulaient réellement le béton, dans mon subconscient. Heath s'avança vers moi de l'eau à la main.

- C'est l'heure de se réveiller, pequēno maligno.

Dans la réalité, Heath devint Knox .Une substance froide atterrit soudainement sur mon visage, frôlant la peau de mon cou, ce qui provoqua l'apparition de mes frissons. Sous le choc, je ne réagis pas tout de suite. Mes traits rapprochés formait une grimace qui dépeignait mon mécontentement évident.

- Tu croyais t'amuser durant ces 3 jours d'exclusion ? Il est déjà 16h et les feignantes ne sont pas les bienvenus ici.

Tâtant le lit, ma main s'empara du coussin qui volait à présent à travers la pièce. Il toucha la tête de Knox, qui finit par l'attraper en plein vol.

- Je te sens bouillonner de là où je suis, tout va bien ? demanda t-il, moqueur.

Il relança le coussin sur moi avant d'ouvrir la porte. Mon cri fut atténué par l'épaisseur de ce dernier, mais il réussit à parvenir jusqu'à Knox, qui riait à gorge déployée derrière le battant.

A coté de moi, mon téléphone se mit à sonner, mais je ne lui accordais pas un regard, du moins pas encore.5 min passèrent, ma position resta la même. La réalité m'attendrait de pied ferme quand j'ouvrirais cet engin, assailli par des messages pour lesquels je ne portais aucun intérêt. Ayant une vie sociale à entretenir, je le déverrouillais finalement. Il affichait plus de 100 notifications dont un appel manqué de ma sœur. Je la rappelais sans attendre.

- Avery.

- Ouais ! Ouais ! Ouais ! Ouais ! Cria t-elle dans le combinait.

Bordel, il n'était que 16h.Ses cris auraient pu réveiller les corps qui se cachaient dans la cave.

- Amir, c'est ça ? Devinais-je.

- Appelle les pompiers, chérie. Ce soir, je suis de sortie !

Amir était son amour d'enfance qui avait du déménager avant son entrée au collège. Il vit maintenant dans le même internat qu'Avery. Il se classe dans la catégorie des mecs qui sont dans la lune, sa guitare représente son seul centre de loisir avec la coke. Ma soeur a besoin d'être secouer et Amir ne sert qu'a décorer la pièce grâce à ses beaux yeux. Je lui répète qu'elle mérite mieux qu'une vie où les seuls spectateurs de son copain seraient sa pizza et sa bière mais elle préfère m'ignorer en prétendant qu'il en vaut la peine.

..Les belles paroles ne durent souvent que sur l'instant.

- Je viens aussi et avant que tu puisses dire quoi que ce soit, j'aurais déjà raccrocher alors passe moi l'adresse par message.