Chapitre 23 : Un lourd secret.

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Point de vue : Knox.

La ruse  lui convenait plus qu'aucun n'autre mot n'aurait pu le faire.Sa ruse se moulait à sa personnalité qui analysait chaque détail.

Aujourd'hui, elle l'avait utilisée pour m'humilier.
Elle avait mis mon roi à terre dans cette partie d'échec incessante.

Daisy m'avait inscrite sur un site d'accro aux vampires pour me faire ravaler mon insolence.

Elle ne faisait que grandir, au contraire.Sa proportion qui prenait trop de place, me poussait vers elle comme un aimant dont le magnétisme m'empêchait de m'échapper.

Quelques heures plus tôt.

J'avais toujours aimé l'intrusion des rayons du soleil qui réchauffaient instantanément ma peau.
Mais, la froideur des draps m'empêchait de profiter de cette douceur matinale.
Bordel, le lit glacial l'était depuis trop longtemps.

Ça faisait 1 an que Mélanie et moi dormions dans des chambres différentes.Et honnêtement, ce choix ne pesait pas sur mes épaules détendues.
Avec le temps, les secrets s'infiltraient en toi si bien qu'il était facile d'en cacher un autre, au fond du tiroir.Prétendre devenait naturel et le mensonge semblait limpide.

L'atmosphère électrique me faisait appréhender chacun de mes pas.La mauvaise humeur que je traînais à mes pieds, affectait toute cette putain de maison.

J'appréciais le calme d'un silence matinal, du moins avant que la petite maligne le gâche par sa présence irritante.

Ce fut la sonnerie qui me sortit de ma transe, avec les yeux encore à moitié fermés.

La beauté de l'instant ne durait jamais longtemps.

Torse nu, je ne prêtais pas attention à mon accoutrement.Tôt le matin, ça ne pouvait être que mon voisin, Matthew, qui voulait un conseil que ce soit dans la vie sentimentale ou pour un travail.Il venait me voir souvent car, comme il le soulignait si bien, je donnais l'impression aux gens qu'ils étaient écoutés en ma présence.

Matthew devait être dans son lit en ce moment car il n'était pas à ma porte.

Une femme aux cheveux noirs corbeau, qui me cachaient la vue du soleil, à la peau pale, si pale qu'elle ressemblait à la couleur des murs du salon, me faisait face.

Mon rêve commençait à devenir assez étrange.Convaincu que c'était une erreur, je m'apprêtais à refermer la porte quand sa main frêle me retint, exerçant une fine pression sur mon avant bras.

- Tu es bien, Draculakiffelesang, ? Me demanda-telle en révélant ses canines qui m'indiquaient sa passion pour la chaire humaine.

Mentalement, je préparais une réplique pas trop blessante mais assez convaincante pour qu'elle sonne à une autre porte.Ce matin, ma gentillesse ne me surprenait pas.

En me tournant pour lui parler, elle prit mon mouvement comme un simple hochement de tête.Je le regrettais amèrement.

J'étais trop fatigué pour la voir venir.En moins de 30 secondes, un bruit soudain sortit de sa bouche, tel un étranglement, et elle me mordit.Littéralement.

Ses dents s'accrochèrent à mon bras qu'elle ne semblait ne plus vouloir lâcher.

Ma première réaction était de la repousser le plus loin possible.Finalement, j'attendis qu'elle eut finit pour sortir de ce rêve qui durait un peu trop longtemps.

- Alors, tu sens une différence ? Me dit-elle, impatiente de connaître la réponse.

La marque de ses dents prendrait du temps à s'effacer de ma peau, elle avait en quelque sorte marquer ma chair à jamais, j'imagine.Et la bave qui s'écoulait le long de mon poignet ? Ouais, c'était spécial pour un lundi matin.

those things that stalk usOù les histoires vivent. Découvrez maintenant