those things that stalk us

Chapitre 12 : Bar et Rencontre.

Point de vue : Daisy.

Passe, il y a 2 ans.

Ayant une petite sœur, bien qu'elle n'est que 2 ans de moins que moi, je connaissais les jeux loufoques que pratiquer les gosses en bas âges, car je dois l'avouer, j'étais la première à me dire que j'avais un jour été la reine des sirènes étant plus jeune.Mais je ne m'attendais certainement pas à ce qu'à mon entrée dans l'immense fête foraine- surprise de mon père- un gosse m'attrape la jambe en criant qu'un loup garou le pourchassait.

Alors, je lui avais dit que le chevalier aka Knox le sauverait, et maintenant il ne le lâchait plus.Hilare, je regardais Knox grommeler des choses inaudibles en souriant au petit garçon.Mon père lui, envoyait des messages sans trop me prêter attention.Il m'avait parler des formalités mais sans jamais vraiment approfondir, signe qu'il  avait autre chose en tête.Je passais toujours après son boulot dont il ne parlait pas vraiment non plus quitte à ce qu'il me laisse errer seule dans la rue alors qu'il avançait sans moi.Oui, il me l'a déjà fait.

- Oh mon dieu ! Je suis vraiment désolée ! Micheal, je t'ai cherché partout ! dit la présumée maman de Micheal qui se précipita vers lui.

Elle avait l'air assez jeune car je ne perçus aucune imperfection sur sa peau lisse.

Knox échangea des banalités avec elle qui était soit dit en passant un peu trop collante ce qui rendait Knox impatient de ce que je pus voir.Il n'aimait pas vraiment les gens.Les seules personnes avec qui il était amical était mon père, ses amis d'enfances et..moi.

- J'espère vous revoir, Knox.

- Sentiment non partagé, murmura Knox si bas que seule moi étendit.

Elle le salua en agitant sa main avant de partir vers l'un des stands de friandises.

- Ce que tu peux être méchant des fois, lui dis-je alors qu'on se dirigeait vers les montagnes russes.

Je crois bien que c'était la seule vraie conversation depuis que j'avais émis l'hypothèse de son mensonge.Il me sourit avant de rétorquer :

- Elle était trop collante alors que je suis sur que son mari l'attendait un peu plus loin.Elle a soif d'interdit.

Je ricanais de sa supposition qui était peu fondée.

- Ce n'est pas ce que tu cherches toi aussi ? Braver les interdits, ne pas respecter les lois ?

Il me regarda bizarrement.

- Je peux te retourner la question.Ce n'est pas moi qui était si bourré alors que je n'étais même pas en âge de boire que je me suis fait virer d'un bar.Oh, oui c'était toi !

- Et ce n'était pas moi qui a encouragé cette fille à le faire.

- Qui l'aurait fait sinon ? Me demanda t'il.

Sa question me fit pâlir car on connaissait la réponse : le néant.

- Bon et bien, j'espère que l'attente en vaut la peine, lâcha mon père alors qu'il regardait la queue immense.

Elle s'étendait jusqu'à celle du manège d'à coté.Et sa vue me fit déglutir : la patience ne faisait pas partie de mes atouts.Je tripotais tout ce qui bougeait, parler pour faire passer le temps, me mordait les ongles jusqu'a faire apparaître la couleur du sang.Parfois, j'avais envie de m'arracher les cheveux pour que cette amie familière qu'était ma douleur me fasse oublier l'ennui que je ne supportais plus.

- Je vais arranger ça, annonça Knox avant de se diriger vers la dame qui tenait le manège.

Je les observais de loin.La blonde à la coloration ratée riait a chaque mot qui sortait de la bouche de Knox qui, lui, lui rendait ses sourires purement hypocrites.Au bout d'une discussion qui sembla durer une éternité, il nous fit signe de venir vers lui.