Chapitre 13 : Menaces.

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Point de vue : Daisy.

Mon pull favori à présent déchiré semblait me regarder tristement.La dramatique en moi aurait organiser ses funérailles en prenant soin d'exposer les photos que j'avais prise de lui.Non, en y repensant, j'étais certaine que les larmes ne tarderaient  pas à venir.Il était simple mais ce bout de tissu avait une histoire.Brook me l'avait offert avant qu'on se sépare pendant 2 ans et c'était un symbole d'un nouveau train de vie pour moi, à une époque de transition.

Le comble dans ce maudit drame était que je ne savais toujours pas comment m'habiller alors qu'il était 7h30 passées.Intérieurement , je voulais contaminer les autres de mon désespoir pour me sentir moins seule mais je savais que je resterais incomprise.Alors, je me suis mise à déranger toute la chambre que je considérais pas comme mienne pour finir par essayer des tenues qui ne collaient pas à mon humeur du jour.

Derrière la porte, j'entendis Knox m'avertir qu'il allait entrer sans lui porter une réelle attention.
Bien sûr, il fit éruption au moment où mes nerfs avaient cédés à la pression.

- L'économie d'eau, tu connais ? Tu as mis 30 min à laver la méchanceté de ton âme.

J'ai réussi à ne pas lever les yeux au ciel.

- Tu es riche alors ne fais pas celui qui s'en soucie.Et je tiens à dire que moi au moins, je suis propre.

Pourtant, l'intérieur reste souillé.

- Tu empestes le vice d'ici.

Le haut que je tenais dans mes mains a rompu le silence alors qu'il retombait au sol avec la lenteur du plume qui flotte dans l'air.Je n'irais pas à l'école tant que mon apparence me fera sentir laide, incomprise et monstrueuse.

- Ne me dis pas que tu pleures ? Je n'ai pas été méchant, tu sais que je ne le-

- Juste tais toi.Tu n'es pas au centre de l'attention.

Il fronça ses sourcils qui conféraient à son visage une expression étrange en m'examinant.

- Pourquoi tu pleures alors ?

- Parce que...

J'hésita un instant avant de lui avouer.

-.. je n'ai rien à me mettre.

Son soupir allait me rendre malade.

- Mets ton haut guess.Et arrête d'en faire une pièce de théâtre.On est pas à l'époque de Molière mais dans les années 2000, petite maligne.

Les gouttes suivantes se préparaient déjà à couler sur mes  joues.

- Il est mort.Detruit.En pièces.Pourquoi je te dis ça d'ailleurs ? Tu n'as fait que me retarder depuis le début alors sors de cette chambre, tout de suite !

- Tes crises de colère sont inutiles.

Je me précipitais vers lui pour le forcer à sortir.Sa présence me donnait envie de sauter par la fenêtre pour ne plus avoir à l'entendre.Sans résistance, il me laissa le pousser hors de la pièce, je remarquais alors que sa torse était si ferme qu'il s'accrochait à mes doigts.

Je parviens à entendre son grognement animal, je pouvais le dire, derrière le battant.

- Si tu n'es pas là dans 10 minutes, je te conseille de préparer des chaussures adaptées car tu vas marcher.Longtemps.
















those things that stalk usOù les histoires vivent. Découvrez maintenant