Chapitre 3 : Verité et divertissement.

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Point de vue : Daisy.( voir tw dans l'avant propos )
( je reprecise : Daisy dans le présent va sur ses 19 ans, et Knox a 27/28 ans.Age gap de 8/9ans donc.)

Passé, 2 ans plus tôt.

«  être fort, c'est sourire lorsqu'on a envi de pleurer »

Le goût salé des larmes qui dévalaient mes joues se référençait au poison.Face au miroir, mon corps tremblait si fort qu'on aurait cru qu'il allait briser le verre lisse.

Un miroir était censé renvoyé ton parfait reflet mais de mon point de vue, il montrait les écorchures de ton âme, décelant ce que les gens ne voyaient pas de toi.Ma peau sans défaut devint alors brunâtre et abîmé, mon sourire n'atteignait plus mes joues et la fatigue se dessinait sur mon visage.

Un simple objet pourtant si futile renvoyait la vérité.

Que revoie ton miroir ?

Quelqu'un de parfait en apparence,
Un amas de noirceur à l'intérieur.

En me regardant une seconde fois, le visage déformé par la douleur qui elle, se mêlait aux larmes, le dégoût s'est emparé de moi.J'allais vomir.Même mon corps semblait crier toute la pitié qui amenait de moi.

Sanglotant, j'ai soustrait mon regard pour tenter d'apaiser mon envie de m'écrouler mais l'image d'une fille souillée par la vie restait gravée dans mon esprit.

Mes mains se sont automatiquement posées sur mes yeux puis brutalement, se sont mises à frotter mes yeux pour effacer toutes traces de faiblesse.Ce n'était pas mes mains qui m'infligeaient cela, j'étais le commanditaire de mon mal être mais inconsciemment, je préférais dissocier mon corps de mes actions, elles commandées par mes idées noires.

Je n'étais personne, seulement un assemblage de membres qui m'avaient  été assignés à la naissance.

La pression de mes mains ont déclenché une sensation de brûlure sur ma peau, mais ma tete continuait à me dicter de me faire du mal.Comme ça,  je ressentais la honte que j'étais pour les autres.

Tu es ton seul bourreau.

Je fus satisfaite lorsque que j'eus ressenti l'impression de me plus sentir mes yeux.Mes mains sont lourdement retombés le long de mon corps puis j'ai quitté la salle de bain, laissant cette pièce renfermait le mal être que j'avais laissé sur mon passage.















Toujours dans un état second,  je me suis allongée sur mon lit et à tâtons, mes mains ont fouillé la table basse pour trouver mon Dictaphone.

Souvent, dans les livres ou encore dans les films, les protagonistes exprimaient leur peine à travers des écrits, enfouis dans un journal.Mais, j'avais choisi d'enregistrer ma voix pour me rappeler, lors d'une crise future, que j'avais survécu à la précédente.

D'une voix tremblante dues à mes plaintes incontrôlables, mes mots ont empli la pièce.

« Chère future moi,

Aujourd'hui, et même si je ne suis pas fière de l'avouer, j'ai craqué.Encore.Je ne les compte même plus.La  réalisation m'a frappée : je ne serais jamais en mesure d'aller mieux.Tu sais, il y a toujours cet événement qui vient gâcher ta semaine dont le début était pourtant agréable.Le moment où tout s'écroule, me forçant à reculer jusqu'à atteindre la case départ.Seulement, cette fois ci, je crois que c'est dû à l'accumulation.Mon père me parle de plus en plus rarement, enfermé au sous sol.Ma mère remet toute sa frustration sur moi de toutes les manières possibles et..à l'école, on ne cesse de me faire des remarques.Certes à leur yeux j'ai beau être parfaite, ils jubilent tout de même de me mettre mal à l'aise.Mes amis ne se gênent pas, eux aussi.

those things that stalk usOù les histoires vivent. Découvrez maintenant