Chapitre 7 - Astrée

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Voici le chapitre 7, j'espère que vous l'apprécierez, j'ai pris pas mal de temps à l'écrire comme vous avez pu le constater par mon retard. Je suis désolé de ne pas être très régulière depuis quelques semaines, il faut que je retrouve un rythme qui me convient.
Bonne lecture !
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L'abruti.

Il me plante là. Il s'en va, comme si de rien était, comme s'il n'était pas concerné. Et moi je le regarde faire, après tout ça ne servirais absolument à rien que je lui crier de revenir. À vrai dire j'aimerais faire exactement la même chose que lui et partir, mais je doute que mon père à moi me laisse faire.

Cléon lance un regard à ce dernier, puis quitte à son tour les lieux sur les pas de son fils.

Une fois seule avec mon père, je me met instinctivement à fixer le sol. Je sais très bien ce qui va suivre, il va déballer son charabia habituel, me dire que je n'en fait qu'à ma tête, que ce n'est pas comme ça qu'une princesse doit se comporter...

Avant qu'il n'ai le temps de dire quelque chose au sujet de l'épée que je porte sur le côté de ma hanche, je le devance et la détache pour la jeter sur le côté. Cela va sûrement lui faire comprendre qu'il n'a pas besoin de faire un commentaire à ce propos.

Il jette son regard vers l'objet, soupir, puis me dit:

- Allons près de la cheminée, tu dois être frigorifiée.

Je dois avouer que je suis surprise, je ne m'attendais pas à ce calme.

Le roi s'approche, passe son bras autour de mes épaules mes épaules et me conduit vers le salon un peu plus loin. Je m'installe sur l'un des fauteuils disposés près du feu, tandis que mon père vient déposer une couverture en laine sur mes jambes, avant de s'assoir en face de moi.

- Astrée, je ne comprend pas ce qui t'arrive ces derniers temps.

Je ne répond pas, le regard rivé vers les flammes.

- Tu nous désobéis chaque fois que tu en a l'occasion, tu n'as jamais été comme ça auparavant. Je ne reconnais plus ma petite princesse, finit-il par ajouter.

- Sûrement parce que je ne suis plus une petite princesse, je m'empresse de répondre en plongeant mon regard dans le sien.

Quelque peu surprit par ma réponse, il me regarde d'une toute autre façon. Ce que je viens de lui dire semble l'avoir touché puisque que son attitude change tout à coup. À ce moment là, j'ai l'espoir de lui avoir fait ouvrir les yeux, d'avoir enfin fait réaliser à ce dernier que j'ai grandi et que je n'ai plus besoin que l'on me traite comme une enfant.

Sur cette lancé, je poursuis :

- Je n'ai pas d'autre choix que d'agir ainsi. Vous m'empêchez de vivre, comment suis-je censé me comporter ?

Il reste silencieux.

- Je ne sais vraiment pas de quoi vous avez si peur maman et toi ? Vous n'avez pas confiance en moi ?

- Évidement que si, seulement...

- J'ai accepté ce que vous m'avez imposez, mais non, cela ne suffit toujours pas, lui dis-je désemparée. Vous ne pourrez pas me contraindre de rester cloîtré ici chaque fois qu'un petit incident se produit dans le royaume.

- Écoute, c'est bien plus compliqué que ça Astrée.

- Mais qu'y a t'il de compliqué alors ?De quoi avez-vous peur ? Je lui demande fermement, à bout de patience.

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