Chapitre 16

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Faisons un saut en arrière voulez vous. Ce week-end là, le week-end de mes seize ans, je descends des chambres de chez moi, quand je remarque que des valises sont posées dans le salon. Je regarde Luc sourire content :


Jess : Qu'es ce qui ce passe ?

Luc : On part en Grèce en famille ! Tous ensemble !

Jess : Génial alors !J'arrive je vais faire ma valise.


Je souris, me dirigeant vers les chambres quand on m'attrape le bras :


Claire : Luc , va dans la voiture veux tu, je vais charger la dernière valise.

Luc : Oui maman !


Je le vois courir, puis je regarde Claire :


Claire : Tu as bien entendu, c'est un week-end en famille, tu n'y ais pas convié alors reste ici sale ordure !

Jess : Et depuis quand je ne fais plus partie de cette famille sorcière ?

Claire : Depuis hier soir pauvre idiote.

Jess : Va te faire foutre !


J'ai à peine le temps de finir ma phrase qu'une main s'abat sur ma joue. Et quelques secondes après,un poing vient s'abattre sur mes côtes. Je me plie en quatre de douleur. Les coups s'accumulent sur mon corps. J'ai du mal à respirer. Je saigne et je suis sur que j'ai une côte de cassée :


Claire : Tu es mon esclave et mon souffre douleur, tu restes ici et tu te tais. Sors l'excuse à ta famille que tu préfère réviser tes cours au lieux de venir,sinon je m'occupe de ton cas.


Un dernier coup s'abat sur mon visage. Là c'est mon nez qui à pris le coup. J'entrouvre les yeux de douleur et voit Claire prendre la dernière valise et claquer la porte derrière elle. Puis quelques minutes après j'entends une voiture démarrer et partir. Et c'est à ce moment précis que j'éclate en sanglot.


(TW :tentative de su*cide)


J'ai mal, je suis au sol, ma famille vient de m'abandonner ici raide, presque morte. Et là toutes les pensées que j'avais réussi à enfermer remonte. Toutes ses réflexions sur mon corps et sur ma façon de pensé. La personne que je souhaite être qui ne le sera jamais. Ma famille qui ne m'aime finalement pas. J'arrive à me redresser, les larmes aux yeux. Puis ouvre le placard de la cuisine. Je prends une petite boîte de médoc.J'hésite, les médicaments ou le couteau ? Pourquoi pas les deux ? Je prend un verre d'eau et j'ouvre la petite boîte. Puis je commence, un doliprane. Puis un second, puis un autre, encore un autre. Je continue jusqu'à me sentir partir. Je prends rapidement le couteau et avec difficulté me dirige vers la salle de bain. Là, je viens m'allonger doucement dans le bain. Puis dirige la lame vers mon poignet gauche. Une ouverture de faite. Je ne souffre même pas. Puis soudain mon téléphone qui était dans ma poche résonne. Je le prends faiblement. Joseph.... D'un coup, mon envie de partir s'arrête. Non je ne veux pas finalement. Je veux pas le faire souffrir. Surtout pas lui, il ne mérite pas. Sachant que je partais, j'arrive à envoyer un message rapide à Joseph :


Joseph....Aide moi.


Puis plus rien.

Qui croire? Amour ou amitié?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant