Andromède.

0,9

Andromède.

DÉFINITION n°9 BY SIRIUS.

"Elle ne viendra pas" . Sirius l'avait dit avec encore un peu d'espoir.
"Elle n'est pas venue". Sirius l'avait dit en se retenant de pleurer.
Sa mère avait envoyé une carte-postale. Sirius, si malheureux, me l'avait lue.

"Sirius, mon fils.

Tu dois avoir 17 ans maintenant ou 18. Désolée, je m'en sors mal lorsqu' il faut compter les années. Ici, il fait nuit, quand tu recevras ça, il devra faire très tôt chez toi, je suis désolée. Je ne peux pas me déplacer librement maintenant que j'ai un enfant. Noël prochain, je ferai mieux. Je te le promets, souhaite bon noël à ton père pour moi. Moi, je vais bien, j'espère que toi aussi.

Joyeux noël Sirius. De maman."

La voix du brun s'était brisée à la dernière phrase. Sirius m'avait dit que de toute la lettre, ce qui le détruisait d'aventage était le "maintenant que j'ai un enfant" de sa mère. Elle l'avait dit comme si le brun ne comptait pas, comme si lui il n'était rien pour elle. Noël prochain, c'est toujours ce qu' elle promettait. Le brun avait pleuré faisant basculer ses mèches pour effleurer ses épaules. J'avais mis ma main sur la sienne en le regardant tristement.

Je m'étais sentie si mal pour lui. On avait toujours l'impression que les choses commençaient toujours à aller plus mal lorsque l'on voulait aller un peu bien. J'étais restée à tenir sa main, frotter doucement ses cheveux avant que Sirius ne s'endorme de fatigue et de larmes sur mes cheveux bruns et moi.

J'avais déballé les cadeaux seulement une fois rentrée chez moi.

Bertsad m'avait offert un mini bus en jouet, j'avais faiblement souri.

Orelie m'avait offert une jolie robe, elle me disait toujours d'être plus ouverte à la mode.

J'en souriais. Avec une petite note qui disait "Une jolie robe aussi bleue que L'Océan qui fera tomber Sirius !!" , je la pliais et la déposais sur mon lit. J'avais offert une vielle boîte de médicaments décorée par mes soins à Orelie moi; une boîte que j'avais transformé en un médicament contre "la peine de nuit".

J'ouvrais le dernier cadeau, celui de Sirius. Ce n'était qu' une petite carte qui disait : Pour Énédith Lyance - J'ai acheté un Océan pour toi. Vas le voir.

Sans attendre, je m'étais rendue à l'emplacement indiqué sur la carte.

Un monsieur m'avait demandé si j'étais Énédith Lyance et j'avais acquiescé. Il m'avait montrée l'aquarium qui était désormais à moi. Mes yeux qui voyaient le monde en bleu pour une fois avaient pu le voir en un peu mieux. C'était magnifique.

Sans hésiter, j'avais pris le bus et couru jusqu' au petit boulot de Sirius. Il travaillait, le regard épuisé et gonflé par tant de larmes. Il se tourna s'attendant à un client et fut surprit en me voyant débarquée d'un nulle part. J'avais marché vers lui sans me soucier de ce qui nous entourait et l'avais embrassé.

-Mon cadeau ne vaut pas le tien, avais-je pleuré. Je suis tant désolé pour ta mère.

Il m'avait regardé si tristement.

-C'est toi mon cadeau Énédith. Andromède, j'ai réfléchi. Je crois que c'est nous deux. On va réussir à se rendre heureux.