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Chapitre 7.

Orelie était triste. Orelie mon petit rayon de soleil ne souriait pas. Orelie m'avait beaucoup aidé dans les révisions pour passer le test d'entrée dans son établissement. J'avais réussi, j'avais pu être transférée. Dans nos mêmes uniformes, le mien moins repassé que celui de la blonde. Nous avions pris l'habitude de partir ensemble. Je venais en bus chez la blonde qui descendait les escaliers en mettant ses chaussures rondes. Orelie sautait sur moi avant de toucher la dernière marche.

Et Bertsad nous souhaitait bonne journée. Ensuite, nous prenions le bus, assises au fond, je regardais le paysage pendant que la blonde dormait sur mon épaule, sur mes mèches brunes. O' ronflait lorsqu' elle était vraiment épuisée. Au lycée, nous passions notre temps à glander. Allongée sur la pelouse aux pauses vu qu' aux heures de cours, nous étions séparées.

-Ça fait quoi de ne plus sécher ? Demanda la blonde.

-Je sais pas, je me sens mal.

-C'était quand-même le "je sèche quand il fait beau pour aller à la mer voir un cabanon abandonné qui s'appelle Andromède, pour fêter avec ma meilleure amie qui habite en face et embrasser un garçon sur la plage " à " je me lève à 7h pour aller au lycée et prendre à la cafétéria des patates grillées". Pas ouf.

Je riais. J'avais tout dit à Orelie, c'était ma meilleure amie. J'avais dit pour Sirius, mon ressenti, ce qui avait eu lieu entre nous deux et le flou pour le reste.

-Et qu' est-ce qui adviendra ? Demandais-je.

-Tu as embrassé le meilleur ami du frère de ta meilleure amie et l'ancien crush de ta meilleure amie et c'est géniale !

-Géniale ? Dis-je épuisée en me redressant légèrement sur les coudes.

-Bah ouais, laisse aller et tu verras bien.

-Je suis paumée Orelie.

-Sirius l'est tout autant. Et moi également. Mes notes craignent un peu, ça me stresse. Je suis paumée aussi. Dit-elle tristement. J'ai réfléchi, on ne vie pas qu' une fois, on vie tous les jours mais on meurt juste une fois, alors vie Énédith, vie et ne t'arrête pas.

Orelie pleurait, faisait couler son mascara. Orelie n'était plus un rayon de soleil la nuit.

Elle avait peur de l'éclipse.

Orelie était triste. Nous étions allées devant la mer, près d'Andromède. Orelie s'était donnée le droit de pleurer, longuement et je l'avais écoutée comme elle l'avait fait pour moi.

Andromède. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant