Andromède.

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Andromède.

DÉFINITION n°10 BY ORELIE.

Bertsad était mort. Quelle drôle de transition. Bertsad était mort. Le lendemain du nouvel ans, Orelie avait remarqué que contrairement à son habitude, il ne s'était pas encore levé. Elle était entrée et son grand frère était étalé sur le lit, il ne bougeait pas. Il ne respirait plus. Lorsque la blonde m'avait appelé depuis un hôpital, me disant que ses parents étaient de retour, que Bertsad ne respirait pas, dans un torrent de larmes, j'avais cessé de croire au fait d'aller bien.

J'avais enfilé un sweat, sans même retiré mon pantalon de pyjama et j'avais pris un bus jusqu'à cet hôpital. Juste pour m'asseoir avec Orelie qui pleurait comme je ne l'avais  jamais vu le faire. Elle pleurait, toussait, s'étouffait. Sirius était arrivé quelques minutes après, j'avais bien trop peur de laisser Orelie alors il était parti à ma place lui prendre de l'eau. Le brun avait les yeux rouges. Bertsad était comme un frère, c'était son meilleur ami.

Orelie avait refusé de boir de l'eau. Sirius et moi étions restés à ses côtés si longtemps. Une nouvelle année; un nouveau départ. J'avais envie de pleurer. Orelie à force de pleurer autant, s'était endormie sur l'épaule de Sirius. Bertsad ne parlait pas beaucoup, mais il m'était bien vite devenu comme un grand frère autant qu' Orelie m'était devenue une soeur.

-Énédith. Avait soufflé Sirius. Orelie dort peut-être en espérant qu'à son réveil quelque chose aura changé. Dit-il la voix brisée.

-Je sais, dis-je en lui souriant de larmes.

Bertsad était mort dans son sommeil. C'était ce que le médecin nous avait tous dit. J'avais vu les parents d'Orelie pour la première fois en vrai. Orelie pleurait dans les bras de son père. Sirius pleurait avec la mère aussi blonde qu' Orelie et cette dernière m'avait tendu le bras, pour pleurer avec eux aussi.

Bertsad était mort. Un Lundi 1 Janvier 2019. Il avait vécu sa dernière journée sans le savoir avant d'expirer l'âme. Le petit bus sur mon bureau m'avait déchirée le coeur. Orelie ne souriait plus. Orelie n'était plus un rayon de soleil. Elle avait les  cheveux blonds toujours liés nonchalamment, les grandes cernes, et le malheur au nez.

Orelie n'avait plus vu son médecin, elle avait recommencé à beaucoup consommer.

-Je veux mourir Énédith, je veux qu' on me rende mon frère.

Je n'avais pu que la serrer pendant qu' elle pleurait de toute son âme. Les funérailles de Bertsad avaient eu lieu. Sirius, Orelie et moi alignés. Le cerceuil, noir, où on apercevait le blond, le visage pâle. On disait que les morts avaient l'air de dormir. Je n'avais vraiment pas eu cette impression.

Orelie était ma meilleure amie. Mais pourtant, je n'avais pas pu l'empêcher de sombrer. Orelie m'avait dit qu'Andromède était le malheur, le vide du bonheur.