Devil Drinks Whisky (Le Diable bois du Whisky) !

Chapitre 9. Goût Fraise.

Ouvrant la porte quelques temps plus tard et pénétrant dans "la chambre de cuir" comme j'aime l'appeler, je ne le vis pas toute suite, plongée dans l'obscurité de la pièce. Cette même pièce que j'ai quitté en courant il y a six mois jours pour jours, me jurant de ne plus y mettre les pieds.

C'est alors qu'il apparaît, éclairé par par cette lumière rougeoyante. Portant son fameux pantalon de cuir noir, moulant... Laissant facilement entrevoir ce qui se cachait dessous et descendant bas sur ses hanches, laissant le V visible. Torse nu... Portant seulement le pantalon.

Il se dirige vers moi, d'un pas assuré. Ses beaux cheveux sont décoiffés, ébouriffés. Ses yeux sont sombres. On pouvait lire toute la luxure dans ses iris.

- Bonjour mon amour...

Il se penche, ses lèvres capturent alors les miennes. Entourant son cou de mes bras, je me laisse aller dans le baiser. Sa bouche quitte la mienne, me faisant lâcher un râle, il vient embrasser mon cou, le couvrant de baisers. Suçotant la peau de mon cou, de ma mâchoire jusqu'à ma clavicule, m'arrachant des gémissements de plaisir.

- Je vais te déshabiller si tu me le permets mon amour, me murmure-t-il à l'oreille. D'une voix des plus sensuelle, douce et grave à la fois.

J'acquiesce, ses mains se frayent alors un chemin sous mon chemisier et il caresse mon ventre doucement, me provoquant des frissons. Il déboutonne chaque boutons un par un, prenant son temps avant de finalement faire glisser le chemisier de mes épaules, celui-ci atterrissant à mes pieds. Il me retire mon soutien gorge qui part alors rejoindre le chemisier.

Il vient alors embrasser mes seins, l'un après l'autre. Je me mord la lèvre, laissant échapper un gémissement, sa langue s'attarde sur mes tétons et un violent frisson parcourt mon échine.

Puis il descend, sa tête se trouve désormais à hauteur de mon ventre, ses doigts s'immiscent sous l'élastique de mon jean, le déboutonnant pour venir le faire glisser le long de mes jambes jusqu'à mes chevilles où il finit son voyage. Là il relève la tête et son regard sombre croise le mien, ma culotte ne tarde pas à rejoindre mon jean l'instant d'après. Et il s'approche... Je sens son souffle contre ma vulve et je me tiens à sa tête, agrippant ses cheveux. Là ses lèvres entrent en contact avec mon intimité...

Malheureusement, ce fût brève, car il se lève. La frustration est à son paroxysme.

- Installe toi sur le lit derrière, que je m'occupe de toi...

Que je m'occupe de toi... Pourquoi Diable cette simple phrase suffisait à me rendre toute chose ?

Je m'exécute donc, prenant place sur l'immense lit baldaquin au fond à gauche, désormais étendu sur le dos. Je le vis s'éloigner quelques instants, et carrément quitter la pièce... J'attendais plusieurs minutes, me demandant où est-ce qu'il a bien pu aller. Pour au final le voir revenir avec le tube de lubrifiant acheté plus tôt. Il s'approche de moi et vient me surplomber. Désormais à califourchon au-dessus de moi, son sourire est narquois.

- Et bien ma belle, je me demandais à quelle sauce j'allais te manger... Et puis tout à l'heure, je me suis rendu compte que le lubrifiant que tu as mis dans le caddie... Est un lubrifiant comestible...

Je le vois ouvrir le tube, en verser une petite noisette sur son index et mettre celui-ci dans sa bouche, d'une manière des plus sensuelle.

- Mmm... Goût fraise, murmure-t-il de sa voix rauque et éraillée. Tu veux goûter ?

Hochant la tête, je m'attendais à ce qu'il me tende le tube, mais il se lève du lit... Et dans un geste, baisse son pantalon de cuir... Révélant une érection imposante pointée dans ma direction. Je compris immédiatement ce qui allait se passer.