Teyvat University - T2 - Kazu x Scara

Chapitre 18

Qui aurait pensé que Scaramouche pouvait être aussi concentré devant un film ? Honkai Rail Star est assez sympathique, mais comme tous les films il a un moment ennuyeux. Moment qui est maintenant. Pour au temps, il ne décroche pas. C'est comme s'il absorbait la scène, les paroles.

Ça me donne envie de le faire chier.

-Bon sang, Blade est vraiment incroyable. L'acteur est vraiment séduisant. Puis Yuan aussi... Sans parler de Sampo ou Guépard. Tu as fait un bon choix de film. Ces mecs me rappellent pourquoi je suis gay.

J'ai sortie mon speech en fixant l'écran. En tournant la tête vers lui, son air irrité est vraiment visible à des kilomètres. J'ai réussi à le déconcentrer.

-Je suis d'accord.

Eh ?

Il retourne sur le film comme si rien ne s'était passé à l'instant. Wow, okay ? Un nouveau Scara débloqué ? Après le philosophe, le Scara cinématographique.

Je retourne donc moi aussi dans le film qui recommence à devenir intéressant. Ce jusqu'à la fin de la séance.
Une fois le générique de fin, je remets ma veste sur le dos et prend mon paquet de pop corn vide. Lui aussi fait de même.

-Je ne pensais pas que Caelus pouvait être aussi cool, je pensais cependant qu'il n'y aurait pas de suite.

-Apparement, il y aura plein d'autres films, autant de monde à découvrir qu'il en faudra.

C'est qu'il est bien renseigné. Serait-il un fan ?

-Dommage que nous n'ayons vu Guépard que quelques secondes dans celui-ci.

-C'est vraiment ça ton style d'homme ?

Aucunement. Je n'ai pas de style.

-Grand, blond, yeux bleus. Sensible aussi... Mais avec son petit caractère !

-Tiens c'est drôle à deux critères près, on a les mêmes.

Je fronce les sourcils, venant l'interroger, mais il change de sujet aussitôt. Quel filou ! Je suis sûr qu'il y avait un sous-entendu.

-Bon, sinon ce fut une belle journée.

-Oui, c'était sympa.

Pendant tout le trajet, on discute beaucoup plus que les autres fois. Du film, de la journée, de demain. Beaucoup trop de sujet pour pouvoir les cités.

-J'ai hâte de rentrer, je suis lessivé.

-Moi de même.

Sa réponse était assez évasive, comme plein de sous-entendu étrange. Mais je passe outre. On finit par arriver au dortoir, ne devant pas faire trop de bruit pour ne pas réveiller nos voisins.
En rentrant dans la chambre, je retire tout dans l'entrée avant de venir m'étaler dans le lit.

-Tu prends à quelle heure demain?

-11h, et toi ?

-Pareil...

Et il n'est que 20 heures. On a confirmer pendant le trajet que le pop corn est et restera notre repas de ce soir. Je me retourne pour fixer mon affiche au plafond. Elle est toujours aussi incroyable.

Mais ma vu se retrouve vite obstrué par le visage de Scara.

-Alors comme ça ton type de mec c'est ceux qui sont mon opposé ?

Il avait comprit la vanne. Je me retiens de rire, car son air me paraît hautement sérieux.

-Oui ? Pourquoi ?

Ses doigts viennent caresser la courbure de ma mâchoire, laissant une traîne de frisson et de chaleur. Quel emmerdeur.

-Ils seraient capable de te faire gémir comme je l'ai fais tu penses ?

Quelle enflure.

Je rigole nerveusement. La tension grimpe en flèche dans la chambre. Scara devient de plus en plus enjôleur.
Je connais son but, mais je peux juste que s'il continue, cela ne se déroulera pas comme il le souhaite.

Heizou l'a « regretté » il en sera de même pour lui.

-Je pense que beaucoup peuvent. Même moi je peux te faire crier comme ça.

-Toi ? Vraiment ? Tu dis ça comme si t'avais l'habitude.

Pour réponse, je souris en coin. Son air devient sérieux, jusqu'à devenir amusé.

-Non sérieux ? Heizou se fait peter le cul ?

Son terme est si vulgaire. Et son ton dénonce clairement que je n'ai pas l'étoffe d'un top. C'est ce qu'on verra.
Dans un coup de maître, je renverse la situation. Je me retrouve au-dessus de Scara qui essaie de comprendre ce qui vient de ce passer.

-On ne se moque pas des autres... ce n'est pas bien. Surtout quand on peut se retrouver dans leur cas.

-Hein ? Tu veux faire quoi là ?

-Ce que j'ai toujours fait !

Je viens l'embrasser, l'empêchant de grommeler ou de chercher à reprendre sa place. Je relève son haut et mes mains viennent se balader sur son corps. La dernière fois je n'ai guère pu faire ça.

-Tu m'as chauffer, assume.