Teyvat University - T2 - Kazu x Scara

Chapitre 1

Je regarde une dernière fois la pièce vide. C'est la dernière fois que ces souvenirs m'envahiront en ouvrant la porte de chez moi.
Je ferme soigneusement à clé et me retourne vers le propriétaire qui me sourit.

-Tout est en ordre, bonne continuation Kaedehara.

Il hoche la tête et repars avec sa pochette sous le bras. Je reste planté dans le couloir plusieurs seconds, plongé dans ma tête. C'est mon téléphone vibrant dans ma poche qui me ramène à la réalité.
Je décroche sans même me soucier du numéro qui est affiché à l'écran.

-Allô ?

-Oui, c'est le prédisent du conseil des étudiants. Je souhaitais juste te prévenir que ta clé était à l'accueil.

-Merci Xingqiu.

Je peux l'entendre pouffer derrière son téléphone. Je souris doucement, je vais prendre un nouveau chemin désormais.

-A plus tard.

Puis il raccroche sans vergogne. Je ne sais pas si je l'aime ou non. Il peut être tellement arrogant et tellement gentil après.

Je quitte enfin l'endroit, puis le bâtiment. Je m'éloigne, trainassant avec mon sac qui rebondit sur mes hanches à chaque nouveaux pas. Je vais aller dans ma chambre dès maintenant. Je ne sais pas qui est mon colocataire, mais je n'en ai pas entendu que du bien.

Même si je suis déjà sur que ce n'est pas Xiao.

Je traverse les quelques rues pour arriver sur le campus, me rendre dans le bâtiment de commerce et rejoindre l'accueil.

-Bonjour Catherine, je viens récupérer ma clé.

Elle me sourit en me tendant le badge faisant office de clé. Je commence à jouer avec le trousseau, la remerciant convenablement et la saluant.
Je fais demi-tour et je me dirige dans le bâtiment que Xingqiu m'avait indiqué il y a maintenant plusieurs jours. Le trouvant rapidement grâce a mes repérages d'hier.

Je monte jusqu'au numéro indiqué et passe le badge. Ce dortoir est beaucoup plus avancé que l'autre. C'est déjà ça...
Je rentre dans la chambre, une boule au ventre s'installant à l'idée de rencontrer ce fameux colocataire. Mon regard dérive dans la pièce, mais aucun être vivant n'est visible.

Je rentre, fermant soigneusement derrière moi. Je repère rapidement le côté qui n'est pas occupé et j'y pose mes affaires. Je les rangerais plus tard. Je m'assois sur ce lit qui est plutôt confortable contrairement à ce que j'aurais pensé.
Je m'allonge sur le dos, regardant ce plafond qui sera parfait pour placer mon affiche favorite que Beidou m'a offerte.

Je soupire longuement, la déprime regagne mon corps. Je me cache de la luminosité avec mon bras, je sens la douleur ronger mon coeur a nouveau. J'en ai déjà marre d'être aussi faible. Je déteste cette situation.

Je me redresse, m'enfonçant dans le lit. Mon téléphone vibre, mais je n'ai aucune envie de voir qui peut me contacter. En plus c'est soit, Beidou soit mon coach.
Ce n'est très certainement pas lui.

Je sens les larmes me monter, ainsi que mon coeur s'alourdir. Voilà la première qui roule le long de ma joue, suivi rapidement des autres. Mon regard est rivé sur le lit d'en face.
Je pensais ne plus pleurer, cela doit être le changement et la nouveauté qui m'affecte encore une fois.

J'entends le badge biper, ma tête se tourne directement vers l'entrée et un garçon aux cheveux bruns aux reflets violacés fait son entrée. Je le regarde sans vraiment d'émotion, juste mes larmes me trahissent mais je ne prends pas la peine de les essuyer. Il me repère directement, s'arrêtant dans le court couloir, me regardant en fronçant les sourcils.

Il me toise ainsi, plusieurs secondes avant de réagir.

-Super, maintenant je me coltine un dépressif.