CHAPITRE 4 -

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La nuit sombre s'abat, les étoiles prennent place en logeant le ciel. Leurs lueurs inonde le monde avec splendeur. Elles guident et offrent un soupçon d'espoir aux âmes errantes.

La plupart des individus ont déserté le camps. Je monte sur une grosse pierre pour annoncer le départ de mon équipe. De multiple rêveur ont pris la décision de rester ici pour attendre le retour du roi. Imbécile, pense-je. Il est dangereux de rester dans les plaines, surtout a découvert. Qui sait quelle bête rode à l'extérieur des frontières. Si nous les avons battis il y a bien des années c'est certainement pour des raisons importantes. Je les informes de mes doutes. J'entends des murmures dans leurs rang, certains réfléchissent mais la plupart des membres du groupe d'idéaliste n'a pas l'air de changer d'avis. Ils espèrent que le roi nous fais une plaisanterie, et qu'il va revenir nous chercher. Le souverain se moquerai bien d'eux s'il savait qu'un groupe l'attend. Il nous a envoyer ici pour garder les meilleurs d'entre nous, les plus débrouillard. Non pas ceux qui attendent qu'on vienne les chercher. Luna reste près de moi pendant que je prononce mon discours.

Ezekiel s'est éclipsé afin de nous trouver un lieu de repos pour la nuit, emportant discrètement avec lui le sac que j'avais caché. Il devrait revenir nous chercher d'ici quelques minutes.

Luna et moi n'avons pas encore débattu de ce que cette épreuve pouvait représenter pour le roi. Il est trop tôt pour en parler.

Je voyais en elle, elle était terrifiée, même si elle n'en montrais rien.

Pour lui changer les idées, je décide d'entamer une conversation :

– Alors comment tu trouves le blondinet ?

– Pas mon style et toi ?

– En toute honnêteté, il est mignon mais insupportable

– Je le savais... Tu l'aimes bien !

– On ne le connais pas depuis longtemps, je me méfie encore.

– Arrête d'être méchante avec lui.

– Moi méchante ?! 

Luna s'esclaffe on l'entend au moins jusqu'à l'autre bout de la plaine.

Une ombre se profile devant nous, je ne distingue pas encore son visage, mais dès que mes yeux se posent sur lui, mon cœur tambourine dans ma poitrine. Mon ventre se noue. Je regrette d'avoir mis un froid entre nous précédemment.

Nous formons un cercle pour pouvoir échanger en toute discrétion, à l'abris d'oreilles indiscrètes. Le visage du blondinet s'approche, ses pommettes sont rougies, comme s'il avait couru à en perdre haleine. Il nous explique avoir trouvé aucune grotte dans les alentours de dix kilomètres. Intérieurement, je me demande comment il a parcourus une telle distance en seulement dix minutes. Alors qu'un individu lambda en mettrais au moins quarante. Lorsque j'ouvre la bouche, je me ravise, et réfrène toute pensées désobligeantes pour ne pas être désagréable. Le mot "menteur" me brule les lèvres. Je verrai demain si ce mot est justifié.

Nous devons nous dépêcher, nous avons un long chemin à parcourir. Nous avons déjà perdu déjà une demi-journée. Mon objectif et d'être la première a arriver au château, je ne le confie à aucun de mes coéquipiers pour ne pas les mettre sous pression. Si nous arrivons à survivre, et a retrouvé celui-ci ce serait déjà merveilleux.

Ezekiel reprend la parole :

– Ce soir nous n'avons pas le choix, on doit dormir dans un arbre, heureusement nous avons des cordes pour nous accrocher grâce au sac à dos. 

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