Chapitre 25 : Sentiments

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❤️ Nezuko ❤️

Ma mère veut te parler. Viens chez nous, à 15h00. Bye

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Je fixai, incrédule, le message qui s'affichait sur l'écran. Kie voulait me voir ? Moi qui ne voulait plus avoir de contact avec les Kamado pendant un bon bout de temps, c'était raté...

Mais surtout, qu'est-ce qu'elle me voulait ? Elle allait sûrement me crier dessus et me donner une gifle pour ne pas l'avoir mise au courant, comme Tanjiro l'avait fait. Je me mis à rire nerveusement. Après tout, c'est tout ce que je méritais.


14h40

Je me mis en route vers la maison des Kamado, la boule au ventre. Plus le métro avançait vers la station où je devais m'arrêter, plus le stress montait. Je n'avais pas envie de y aller... Je voulais rester seul, chez moi, dans ma chambre, déconnecté du monde réel et de mes problèmes... Mais bon, je n'avais pas le choix.

Quand le métro arriva à ma destination, je pris une grande inspiration avant de descendre de la rame, l'air atterré en regardant l'escalator qui menait à l'extérieur, sachant pertinemment qu'à une centaine de mètres de ce dernier se trouvait cette maison dont j'avais si peur.

Arrivé à contrecœur devant la porte de cette dernière, je remis un peu d'ordre dans ma chevelure avant de respirer un bon coup et d'appuyer sur la sonnette. Quelques instants plus tard, la porte s'ouvrit laissant apparaître le visage de Kie Kamado, qui se figea sur place en me voyant.

Elle continuait de me fixer, avec un regard dont je ne saurai définir le sens avant de faire tomber le verre qu'elle tenait dans les mains, qui se brisa sur le sol en mille morceaux. Et, sans que je ne puisse réagir, elle se précipita vers moi avant de me serrer dans ses bras, les larmes commençant à couler de ses yeux sans vouloir s'arrêter.

-Oh, Zenitsu-kun, je suis désolée... tellement désolée...

Pris de court, je me mis à bégayer, ne m'attendant pas du tout à cette réaction.

-Euh... je...

-Pardon... pardon..., réussi-t-elle à placer entre deux sanglots.

Elle se décolla enfin de moi, se séchant les yeux avec un mouchoir sorti d'on ne sait où, avant de me guider vers l'intérieur.

-Désolée, tu dois sûrement te demander pourquoi je me suis jetée comme ça sur toi...

-À vrai dire... je ne m'attendais vraiment pas à ça. Après tout les événements qu'il s'est passé, je pensais que tout le monde avait envie de me frapper, ou de me crier dessus...

Kie écarquilla les yeux de surprise.

-Mais... non ! Tu as sauvé ma fille ! Que ce serait-il passé si tu n'avais pas été là ? Et tu voudrais que je te frappe alors que tu n'as fais que la sauver ?

-Mais je.. j'ai failli nous faire tuer, et...

-Et ce n'est pas arrivé. Qu'as-tu fais, à part la tirer des griffes d'un horrible individu ?

Elle se crispa soudainement.

-Ce serait plutôt à moi de m'en vouloir. J'ai été si bête... C'est de ma faute si tout cela est arrivé. J'ai laissé un homme que je connaissais à peine rentrer dans notre vie, à moi et mes enfants, sans me rendre compte de rien. Je suis une si mauvaise mère...

Et sur ces paroles, elle se remit à pleurer, ce qui me brisa le cœur. La culpabilité que je ressentais n'était rien comparé à celle qui devait la ronger jour et nuit...

Papier à musique_/Tanzen/Où les histoires vivent. Découvrez maintenant