Chapitre XXXIII

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Le vrombissement sourd du deux roues qui suit de prêt mes pas devient de plus en plus insupportable et résonne inlassablement dans ma boite crânienne. Je ne manque pas d'accélérer le pas pour lui faire comprendre que je n'ai pas changé d'avis et que je ne monterai en aucun ça sur cette moto toujours alimenté par la colère présente depuis qu'il a fait irruption à cette soirée. Chose qu'il a l'air d'avoir compris mais qu'il semble tout aussi bien ignorer. Le temps commence à faire long et je redoute la réaction des autres me voyant rentrer au coté du brun sans ma meilleur amie mais peut importe ce qu'il peuvent en dire je ne reviendrais pas sur ma décisions.

Baji : Tu compte donc faire le chemin à pied ça fait une trotte quand même. Il baisse les yeux vers mes pieds puis fini sa constatation. Et sans vouloir remuer le couteaux dans la plaie je ne suis pas sur que tes talons t'aident à rentrer beaucoup plus vite après n'en reste pas moins mon magnifique destrier qui nous ramènera je n'en ai pas le moindre doute plus vite que ce qui te sers de chaussure. Pour seule réponse mon silence répondit à sa question. Très bien puisque tu le prends comme ça, ainsi soit t'il je serais donc ton supportère dans ce marathon que tu as décider d'entreprendre. Je fit mine de n'avoir rien entendu même si cela s'avère être compliquer vu sa détermination à me casser les pieds qui soit dit en passant le sont déjà.

La route devant moi devient progressivement illuminée signe qu'une voiture arrive derrière nous, je me décale sur le bas coté histoire de ne pas réitéré le contact brutale d'une voiture. Attendant alors le passage de celle ci elle se mit à ralentir s'arrêtant bientôt à notre niveau, en proie au doute et la méfiance je me rapproche d'abord de mon exécrable supportère.
Puis au fur et à mesure ou la lumière commence à diminuer j'aperçois le visage du conducteur. Mon visage change d'expression du tout au tout et je me précipite vers celle ci.
Avant que le bras du noireaud puisse m'atteindre j'étais déjà dedans. Le bruit du verrouillement des portières sonne pour moi comme un soulagement. J'adresse alors un radieux sourire au conducteur et à sa copilote.

Moi : Mais qu'es ce que vous faite là? J'attache ma ceinture tout en attendant ma réponse.

Kiyomi : Après ta sortie en fanfare j'avoue qu'on a était rapidement refroidi à l'idée de continuer la fête alors Nao a eu la gentillesse de me déposer à la maison espérant aussi pouvoir te toucher deux mots et on t'as vu sur la route accompagné de Baji et j'en ai déduis que si tu n'était pas sur sa moto c'est que tu ne voulais pas rentrer avec lui. C'est pour ça que j'aime ma meilleur amie, elle me connait par coeur ce qui facilite grandement les choses dans ma vie quotidienne.

Je passe la fin du trajet à regarder la fenêtre admirant le paysage nocturne qui s'offre à moi dans le silence paisible de la voiture. Nous n'avons pas aperçu la moto de Baji passer pendant notre trajet j'en déduis donc qu'il a pris un autre trajet ou qu'il est partie à ses occupations. Enfin bon ça ne me concerne pas, je pense m'être assez préoccuper de lui ses derniers temps il ne mérite pas toute cette énergie.

Arriver devant le perron de la maison je ne manque pas de regarder la poignet à deux fois incertaine de vouloir m'engouffrer à l'intérieur de la demeure, voulant éviter le moindre regard inquisiteur de mes amis, toujours avide de commérage. Je tourne sur moi même afin d'aller saluer Nao qui nous a grassement ramené après la scène chaotique de tout a l'heure.
Je le rejoins lui gratifiant mon remerciement d'une chaleureuse bise suivi d'une étreinte bien trop réconfortante.

Moi : Merci pour tout, et encore désolé de t'avoir faussé compagnie à la soirée. Je t'assure que cette situation n'a rien d'habituelle. Je dessert mes bras de ses épaules le lâchant progressivement.

Nao : T'inquiète pas c'était de bon coeur. Il marque une pause. J'ai une idée si tu veux te faire pardonner d'avoir déserté ma charmante compagnie. Il sort de sa poche son téléphone le mettant sur la page de ses contacts. Je te propose de rattraper cette soirée, mes amis donnent un concert dans un bar samedi prochain. Ça te dit ? Il me regarde attendant une réponse de ma part, il est vrai que je lui doit bien ça après tout il a même pris la peine de nous raccompagnées Kiyomi et moi, en parlant d'elle je la sens se dandiner derrière moi signe qu'elle n'a pas perdu une miette de notre discussion.

Moi : C'est d'accord. Venais-je d'abdiquer tout en lui communiquant mon numéro de téléphone. À samedi alors ! M'exclamais- je en tournant les talons pour me diriger vers la maison Kiyomi sur mes pas. Un dernier salut de ma part viens clore la discussion avant que les vrombissements du moteur de la voiture se fasse entendre disparaissant petit à petit.

À peine entré dans la maison que tout un tas de petites têtes se retournent synchroniquement vers nous. C'est Emma qui se décide en premier à nous rejoindre talonné de prés par Hina et Yuzuha.

Emma : Alors ? Son aire renfrogné démontre qu'elle sait que tous ne s'est pas passé comme c'était prévu.

Moi : Disons qu'on a eu un invité surprise à la fête. Je balaye l'air de ma main signe de mon agacement.

Emma : J'en était sur ! Elle doit comprendre que je ne comprend pas à quoi elle fait insinuation. Alors que laisse paraitre derrière son débardeur l'aller retour que font ses poumons avant de lâcher un gros soupir signe de son désespoir. 
Il est parti bien en colère après que vous soyez partie, il n'a salué personne et a claqué la porte violemment derrière lui puis on a entendu sa moto disparaître dans l'allée. Elle roule des yeux puis attrape mon poignet tout en se dirigeant vers l'escalier souhaitant probablement continuer cette discussion en privée.

Meï : Attendez ! La voix stridente de Meï retentit dans notre dos. Alors qu'on se retient de courir jusqu'a nos chambres souhaitant l'éviter au maximum, on se retournent pour l'écouter parler. Est ce que tu sais ou il est ? Ah bas il ne manquait plus que ça.

Moi : Ecoute Meï je ne suis ni son gps ni sa petite amie, alors non, je ne sais pas où il se trouve et si ça te préoccupe tant, tu n'as qu'a aller faire le tour des fêtes des environs peut être a t'il tapé l'incruste dans celle ci aussi. Elle me fusille du regard, je n'y prête pas attention la dernière chose à laquelle je veux penser sont les préoccupations et les états d'âme de Meï.

Meï : Tu ne comprends pas, tu ne le connais pas de toute façons comment pourrais tu savoir. Elle disparait dans le salon affichant une expression que je ne lui avait jamais vu, loin de son air insuffisant, elle a l'air inquiète, réellement inquiète ce qui ne me rassure pas plus. Je me tourne vers les filles cherchant une réponse dans leurs regards mais en vain, elles le fuis avant de reprendre leur marche dans l'escalier.

Emma : On t'expliquera quand on sera dans la chambre. Sans un mot je les suis à mon tour attendant que mes questions trouvent des réponses.

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Ouah ...

Ça fait super longtemps que je n'avais pas posté sur la plateforme.

J'avoue avoir eu une perte d'intérêt envers la fanfic et ne pensais pas la continuer, j'y réfléchis encore d'ailleurs.

Mais bon je tenais quand même à poster ce chapitre que j'avais commencé à écrire il y a un moment.
En espérant qu'il vous plaira quand même. Je tiens à ce que cette fanfic soit une safe place et que vous preniez du plaisir à la lire si ce n'est pas le cas je m'en excuse.

J'attends vos retours gros bisous ❤️

• À toi mon amour • { Baji x Reader }Où les histoires vivent. Découvrez maintenant