Chapitre XXXIV

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En tailleur sur mon lit, le regard perdu dans le vide je continue à fixer la lampe murale en face de moi. Leurs yeux toujours rivés sur moi, je n'ai pas ouvert la bouche depuis que nous avons passé le seuil de la porte, même ma salive en devient compliqué à avaler.

Emma : Dit quelque chose s'il te plait, je comprends mais ce n'est pas la peine de te plonger dans le mutisme. Elle se redresse et fait des aller retour avec sa main devant mes yeux espérant décrocher une réaction de ma part. Elle expire bruyamment de la bouche avant de se rasseoir.

Ma meilleure amie toujours debout dans le coin de la chambre me sonde sa sucette à la main. Elle roule des yeux et s'approche doucement du lit se postichant derrière Emma accroupie au pied de celui ci.

La conversation de tout à l'heure me revient dans la face tel un boomerang, et toute leurs paroles se remettent à passée en boucle dans ma tête. Tout a commencé quand j'ai pris place sur mon lit et que Emma et Hina se sont regardée l'air de se demandé la quelle des deux prendrais l'initiative de me raconter se qu'elle savait. Puis c'est Emma qui s'est assis à mes pieds prenant une grande inspiration commençant son récit au plus grand bonheur de Hina.

« Je vais te raconter l'élément déclencheur » a t'elle commencé par m'expliquer 

« C'était il y a un ans quand les garçons était encore en terminale, La situation familiale de Baji a toujours était compliqué, sa mère travaille beaucoup elle essaye donc de passer tout son temps libre avec lui. Quand à son père c'est un alcoolique jamais présent malgré tout il reste le premier amour de sa mère voila pourquoi elle reste, même si a contrario son caractère en envoie du lourd tous ça est trompeur. »

J'en savait rien en même temps c'est pas comme si on était proche et qu'il était très bavard

« Un jour où on avait réunion Baji est rentré récupérer son uniforme, il ne le trouva pas dans sa chambre il alla donc voir dans celle de ses parents. Il pensa qu'il serait surement dans le tas de linge à plié de sa mère,» Elle marqua une courte pause, je m'y attendais déjà d'une certaine manière « Mais quand il passa la porte, il trouva son père avec une femme qui n'était absolument pas sa mère.»

Pourquoi c'est vraiment tous les même.

« Ce jour là on l'a attendue des heures au temple mais il n'est jamais venue, c'est Meï qui est partie le chercher hyper inquiète. C'est deux heure plus tard qu'elle le retrouva sur un terrain vague entrain de brulé des voitures à sa grande habitude mais le problème n'était pas la, il était tellement alcoolisé qu'il a frôlé le coma éthylique. C'est Meï qui l'a conduit à l'hôpital, elle a veillé sur lui toute la nuit, d'ou sa sur protection en vers lui. »

Je comprend mieux son inquiétude à présent.

Voila cela faisait près d'une demi heure que je ne parlais plus cogitant sur ce que m'avait raconté Emma.
À part Kiyomi personne n'avait conscience de ma situation familiale qui a l'entendre n'était pas très différente de celle du noiraud.
Les souvenir me revenait en plein dans la face, ma mère effondrée en larme sur le sol, mon père sa valise à la main avec ce regard plein de regret que je n'oublierais jamais, mais il était trop tard.

Pourquoi ? Était le seul mot qui me venait à l'esprit.

Kiyomi : Bon mes chouchoutes c'est pas que je ne vous apprécie pas mais ne vous inquiétez pas je vais m'occuper d'elle vous pouvez retourné dans vos chambre, elle a besoin de réfléchir. Elle les conduits doucement vers le porte, après quelques œillade vers moi elles s'en vont en direction de la chambre.
Bon je sais ce qui te trotte dans la tête, alors essaye de faire le vide ce n'est pas de faute si il est parti en boudant.
Toujours debout dans la pièce elle est s'est replacer immobile sur le mur, elle bouge frénétiquement les doigts jusqu' a laisser apparaître le bâton de sa sucette complètement ratatiner.
Au bout d'un moment faudrais arrêté de se foutre de la gueule du monde ! Votre relation n'a rien de saine vous vous tournez autour sans arrêt mais vous avez un tellement gros problème d'ego que vous êtes incapable d'arrêter ce jeu débile. Je vous soupçonne d'ailleurs d'adorer ça. Donc c'est soit vous vous dites les choses clairement sinon pas la peine de partir bouder quand l'un de vous parle à quelqu'un d'autre. Elle se décolle du mur et marche en direction de ma poubelle jeter son bâton tout en marmonnant des choses incompréhensible.

Et voila Kiyomi a encore touché pile là où il fallait.

Moi : Mais je le sais ça! Je suis complètement perdu je sais pas ce que je ressens, et d'ailleurs je sais même pas si je suis pas juste un putain de jeu pour lui. Le timbre de ma voix semble légèrement cassé sans le vouloir. Tu sais ce que ça fait de penser que notre attirance est à sens unique. J'avoue me contenter de ça pour l'instant. Elle me scrute de haut en bas, sont expression ne laisse rien transparaitre mais je la connais trop bien pour ne pas savoir ce qu'elle pense. Ecoute je sais ce que tu pense je ne vais pas attendre bêtement de savoir ce qu'il ressent pour moi, je vais continuer ma vie et on verra bien. En attendant j'ai un rendez vous samedi avec Nao que je compte bien honorer. Je me lève de ma position que j'ai adopté voici bien une heure, mes jambes me lancent et je tiens péniblement en équilibre. Il serait temps de se doucher et de se mettre en pyjama on est toujours en robe, chose semble t'il que nous avions oublié trop accaparé par la discussion.

• À toi mon amour • { Baji x Reader }Où les histoires vivent. Découvrez maintenant