11 | luciana

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Musique : PVRIS, 070 Shake - Use me



— Luciana ! s'exclame Gianna en sautant dans mes bras dès que je franchis la porte du café. Tu nous as manqué !

Pendant un instant, je reste figée, mes bras suspendus le long de mon corps, comme si un sort me retenait immobile. Mais la chaleur de son étreinte commence à dissoudre ma raideur, et petit à petit, je sens mes muscles crispés se relâcher.

Avec une hésitation palpable, je réponds à son étreinte. Je ne devrais probablement pas, mais son réconfort est une tentation bien trop forte pour moi aujourd'hui.

Après tout, l'ombre de la mort avait plané au-dessus de moi, dans la grotte de Zeus qui plus est. Et même maintenant, il m'est difficile de réaliser l'ampleur de ce que j'ai traversé.

— Ma pauvre, tu es encore plus pâle que d'habitude, remarque Thiago en se penchant légèrement pour mieux me regarder. Le but de tes vacances n'était pas de ressembler à un cadavre, ma belle.

Son sarcasme habituel me tire un sourire malgré moi.

C'est ironique, j'ai failli en devenir un.

— Très drôle, je réplique en levant les yeux au ciel, me détachant de ma collègue avant de les observer à tour de rôle. Alors, qu'est-ce que j'ai manqué ?

Thiago et Gianna échangent un regard complice.

— Oh, pas grand-chose, mise à part notre manager qui a fait une scène monumentale à cause d'une erreur de caisse commise par cet abruti, dit Thiago en désignant Jasper Williams du menton, un étudiant maladroit qui paraît toujours au bord de la catastrophe.

Un léger rire m'échappe.

— Tu étais pire que lui, avant.

C'est au tour de Thiago de rouler les yeux.

Gianna, elle, reste plus sérieuse. Elle se racle la gorge pour attirer mon attention, repoussant une mèche de ses cheveux blonds derrière son oreille, un geste qui trahit son malaise.

— La femme que tu détestais, la dernière fois, commence-t-elle, ses yeux verts étincelant d'inquiétude. Elle est revenue.

Mon cœur loupe un battement. Je sens une vague de tension me submerger, mon esprit retournant immédiatement à l'ombre de cette menace.

Athéna. Je l'avais presque oublié.

Son retour n'annonce rien de bon.

— Qu'est-ce qu'elle voulait ? je demande, l'angoisse alourdissant mes mots.

— Je ne sais pas, avoue-t-elle en détournant le regard pour détailler les clients présents dans le café, comme si Athéna pouvait surgir à tout moment. Elle a simplement commandé un café et nous a dévisagé depuis sa table.

The Son of ZeusOù les histoires vivent. Découvrez maintenant