14 | adonis

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Musique : Camylio - Hurting Me, Hurting You



Tu comptes me bloquer le passage encore longtemps ?

Apollon me sourit narquoisement en voyant ma patience se raréfier, son menton fièrement relevé. Ses sourcils s'arquent avec une arrogance travaillée, comme s'il s'était entraîné toute la nuit pour essayer de paraître sûr de lui.

— Quoi, tu es pressé ? demande-t-il avec une innocence feinte, jetant un coup d'œil délibéré par-dessus son épaule. Tu t'intéresses aux boîte de nuit, maintenant ? Je croyais que les humains te répugnaient.

Je réprime un soupir, gardant mes mains bien au chaud des les poches de ma veste en cuir, le froid hivernal mordant ma peau et rendant chaque instant passé à l'extérieur insupportable.

Luciana est à l'intérieur, coincée avec Athéna, et sans moi, elle ne pourra pas agir. Sans parler de la présence de cette vermine, qui n'était pas prévue dans notre plan minutieusement élaboré.

— Va jouer aux héros ailleurs, je soupire avec détachement. J'ai à faire.

Je m'apprête à le contourner, mais sa sale main se plaque soudainement sur mon torse pour m'empêcher d'aller plus loin. Un frisson de dégoût me parcourt alors que je recule d'un pas, son simple touché me répugnant.

— Garde tes foutues distances, vermine, je gronde avec un ton chargé de mépris.

Apollon s'avance d'un pas, son regard planté dans le mien avec une confiance inattendue illuminant ses traits : ce n'est plus le frère docile et soumis que j'ai toujours connu, et cette nouvelle assurance me prend presque de court.

— Garde ton calme, petit frère, lance-t-il en faisant mine de dépoussiérer mon épaule. Je ne voudrais pas que ton impulsivité me force à planter une de mes flèches dans ton cœur.

J'expire doucement, agacé par ses menaces à peine voilées, et en une fraction de seconde, je saisis son poignet pour le tordre, lui arrachant un gémissement de douleur. Il lutte pour se libérer en se mordant la lèvre pour étoffer une injure.

Finalement, je le relâche avec un dédain calculé, le regardant reculer de quelques pas en massant son poignet endolori.

— Continue de me toucher et je t'assure que cette main sera la première chose que je me hâterai de découper, dis-je, mes yeux réduits à des fentes menaçantes.

Apollon me fusille du regard, ses yeux flamboyant d'animosité. Il replace l'os de son poignet avec une grimace de douleur, ses dents serrées pour s'empêcher de hurler comme une mauviette.

The Son of ZeusOù les histoires vivent. Découvrez maintenant