Habiter en enfer.

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Mafélya

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Mafélya.

3 jours se sont écoulés depuis ma super discussion avec le diable , je dois emménager dans sa putain de baraque ce soir. Mais à contre cœur je dois retourner la bas , des dossiers confidentiels du réseau que j'avais volé son restés caché dans ma chambre d'enfance il faut donc que je passes chez mon con de géniteur.

Le moteur de ma voiture gronde et je sors de mon garage que je ne reverrai donc plus , bordel j'espère que lui a de belles voitures et de belles motos.

Arrivée devant le portail de l'empire de mon fils de pute de père , les hommes m'ouvrent reconnaissant la soit disant « fille à son papa ».
Je sors de ma voiture , la porte s'ouvre sur moi et sans même adresser un seul mot à tous les hommes de cette maison qui m'ont trahi je pars vers mon ancienne chambre.

Une fois mes dernières fringues , les dossiers cachés dedans et mon petit stock de beuh récupéré je sors de "la chambre aux malheurs" comme je la surnommais si bien étant âgée de 9 ans.

Mais , le bruit de la porte du bureau de mon père se fait entendre. Derrière moi , je peux sentir ses yeux aussi bleus que les miens me transpercer telle une épée jaillissant de mon dos pour anéantir mon cœur.

- Mafélya , tu viens enfin dire bonjour à ton vieux père ?

Je me retourne brusquement, mes yeux habituellement bleus se teintent de noirs.
Il se fou de ma geule ?

- c'est sa , parle moi comme si maman n'étais pas morte à cause de toi et que tu me l'avais cacher. Ho, et j'oubliais que moi je n'es pas faillit crever pour ton cartel de merde.

Ses mâchoires se crispèrent , rien d'autre que son cartel ne compte pour lui. Ses cheveux gris retombant légèrement sur son front se teintent de sueur.

- tu le sais ma fille , je ne voulais p-

- c'est sa justifie toi comme tu sais si bien le faire. En attendant cette trahison, crois moi. Je la retiendrai...

Mes pas résonnent sur le long couloir étroit et sombre de la maison , mon cerveau se mets soudain en alerte , et si il m'empêche de sortir de cette maison , de cette chambre.
Je prend mes jambes à mon cou avant de me laisser tomber dans ma voiture , mes démons me courent  après et moi,  j'essaie de les éviter.

La voiture allumée ainsi que la vitesse passée je sort de cette endroit regorgeant de souvenirs malsains.

***

- ah te voila enfin.
Lance Satan.
Je viens d'arriver dans se que je dois appeler mon « nouveau chez moi ». Les camions eux aussi viennent d'arriver déposant quelques affaires à moi.
Mais , je ne vois pas mes voiture arriver.

- ou sont mes bagnoles Blackford ?

- n'y penses même pas Cartez , c'est MON putain de garage , j'accepterai seulement t'as moto ainsi que ton Rs6 dedans.

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