Pathetic.

ℭ𝔥𝔞𝔭𝔦𝔱𝔯𝔢 𝔱𝔯𝔬𝔦𝔰.

Je sortais de la grande salle. Je me sentais bête d'avoir cru pouvoir me présenter. J'avais surement du passer pour une idiote devant Drago.  Vous imaginez ?

La petite et insignifiante Amélis Potter voulait se présenter au tournoi des trois sorciers. Ridicule. J'étais complètement ridicule. Je ne suis pas une battante. Je ne suis pas une grande sorcière. Je n'ai absolument rien de spécial. Je ne comprends pas pourquoi j'en ai parlé au blond. Je crois qu'il me donne envie de me confié. Pourtant il est le genre de personne qui aurait clairement pu se moquer.

Je ne sais pas pourquoi il ne l'a pas fait. Il a même insinué que j'aurais pu gagner. Ca devait être du sarcasme. Même si il semblait réellement sincère, je n'arrivais pas à croire qu'il puisse pensé ça. 

Ca réflexion m'a vraiment touché même si je ne la comprends pas. Est ce que Drago pense ça de moi ? Il pense que j'aurais pu gagner ? C'est agréable. 

Drago est en quelque sorte mon premier amour. Enfin le premier garçon que j'ai aimé. C'est plutôt triste, d'ailleurs. Le premier garçon pour qui j'ai eu des sentiments n'as jamais ressentis la même chose. Ou peut être que si. Si ça se trouve, il s'est peut être déjà posé la question. J'ai toujours un petit espoir par rapport à ça. C'est pour ça que je l'aime depuis si longtemps. 

Cette petite voix me chuchote sans arrêt " Peut être qu'il t'aime aussi", "Peut être qu'il ressens les mêmes choses" . Mais soyons sincère, c'est peu probable, surtout que comme je l'ai déjà dis, il aime surement Pansy. Il serait temps que j'essaye de passer à autre chose.  

Car si Drago sort un jour avec Pansy alors que je l'aime encore, je risque d'avoir du mal à m'en remettre.

Je me rappelle le jour ou j'ai compris que j'allais être amoureuse de Drago pendant très longtemps. Quand nous nous sommes parler pour la première fois je l'avais trouvé vraiment mystérieux, voir intéressant, malgrès son air insolent, c'était très déroutant. Puis il était vraiment mignon. Avec son visage d'ange, ses yeux bleu et sa belle tignasse blonde. Mais ce n'est qu'en deuxième année que j'ai réalisé. Quand nous sommes entré chez le libraire avec Mme. Weasley. 

Je n'avais pas revu Drago depuis 2 mois, evidemment. Nous nous parlions vaguement à l'école et je prétais beaucoup attention à lui, à ce qu'il faisait. Je le trouvais vraiment beau, mais aussi odieu. Il parlait souvent de lui et réclamé souvent de l'attention. Il était arrogant. Ca m'enervais beaucoup. Je rigolais souvent avec lui, et nous nous envoyons des piques régulièrement. Comme chien et chat. Je le trouvé insupportable.  Je n'aurais donc jamais imaginé dépassé le stade de l'amitié avec le blond. Jusqu'à ce que je le vois ce jour là. 

Il était avec son père. 

M. Malfoy semblait être quelqu'un de détestable. Il était imposant, avec un regard glacial. Aucune gentillesse ou empathie émanait de sa personne. J'aurais pu le décrire de terrifiant.  Il avait parler avec tellement de dédein à M. Weasley. Il se croyait tellement supérieur. Rien que sa manière de s'exprimer était désagréable. Tel du venin de serpent. Il était vétu de noir, on aurait dit un fantome ou je ne sais trop quoi. Il avait l'air affreux. Et pas qu'avec nous.

Il l'était aussi avec Drago. Il lui parlait de cette même voix froide et monotone. Je voyais bien dans les yeux du blond qu'il ne cherchait qu'a lui plaire. 

 Je me suis alors rendu compte que Drago n'était pas vraiment méchant comme il essayait de le faire croire. Il essayait juste de plaire à son père. Ou de faire comme lui. Nous sommes tous le reflet de nos parents, vous ne pensez pas ? 

Comment un enfant avec un père méchant pourrait devenir sympathique ? Il a probablement vécu dans la noirceur et la haine. Je ne pouvais plus lui reprocher d'être comme on l'a élevait. Après ça je ne l'ai plus jamais trouvé désagréable. Je le trouvais seulement malheureux. Chaque choses méchantes qu'il disait je les comprenais. Je le comprenais en quelque sorte. Peut être que dans une autre vie je serais comme lui. Peut être que je serais comme mon oncle. Si les Dudleys m'avait élevaient comme leur fille. Si il m'avait pourrie gaté. Je serais surement une fille méchante et emtipathique.