ℭ𝔥𝔞𝔭𝔦𝔱𝔯𝔢 𝔡𝔦𝔵 𝔥𝔲𝔦𝔱.

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<<- C'est la dernière épreuve ! Ca va être terrifiant, je le sens.

- Mais ne t'en fais pas Harry, tu es déjà arrivé jusque là. Tu as toute tes chances pour la dernière épreuve.

- Mais oui Harry, tu vas y arriver.

- Amélis ? Pourquoi tu souris ?

Je levai les yeux vers mon frère qui me dévisageait.

Pourquoi je souriais ? Question bête. Je souriais parce que le garçon que j'aimais depuis quatre longues années m'avait embrassé hier soir. Pendant des heures. Il m'avait aussi avoué qu'il m'aimait depuis aussi longtemps que moi. Et, il m'avait fait les déclarations les plus romantiques que je connaissais.

Je ne pouvais m'empêcher de me refaire la scène. Comme si elle pouvait s'évaporer. C'était trop parfait. J'avais peur que se ne soit qu'un rêve. Je sentais encore son souffle chaud, chaque sensations. Sa main dans le bas de mon dos. Ses doigts parcouraient toujours mes cheveux. C'était vrai. C'était arrivé. Je le revoyais devant moi en train de tous m'avouer. Ces mots je me les repassais en boucle depuis que le son de sa voix avait résonné dans ce sombre couloir. Ses yeux bleus étaient encore ancrer sur moi. J'avais l'impression qu'il me regardait. Là maintenant. J'avais la chair de poule.

- T'es flippante Amélis. Réponds.

Il me sortit de mes pensées. Ron m'observait bizarement. Il fronçait les sourcils se demandant réellement la raison de mon ignorance. Mon frère, qui avait posé cette question, avait ce même air interrogé.

Je me sentais épié. Je n'aimais pas. Surtout que je sentais déjà leur regard réprobateur. Pourtant, ils ne savaient pas encore. Mais j'avais l'impression qu'en vérité, ils en savaient bien plus que je ne pensais. Comme pour les autres serpentard dans la salle commune.

Je fabulais.

- Amélis ?

Harry fronçait les sourcils. Insistant. Je cherchais quoi repondre. Mais rien ne venait.

Il était vrai que le fait que je sois dans la lune n'était pas rare en ce moment. Je n'avais jamais à leur dire ce qu'il me passait par la tête. Ils ne relevaient jamais. Toutefois, c'était peu souvent avec le sourire. C'était d'ailleurs carrément inhabituel. Je ne pouvais pas leur repprocher d'être intrigué. D'habitude, je songeais au baiser langoureux de Drago avec Pansy. Je me torturais avec l'idée qu'il ne m'aimerait jamais comme je le faisais. Mon engouement n'était jamais au rendez vous.

Mais la me remémorer, cette scène ne pouvait que me rendre heureuse. J'en avais trop rêvé.

- J'ai embrassé Drago.

Un gros blanc s'en suivait. On aurait dit que je venais de leur avouer que j'avais assassiné quelqu'un. Je venais de leur avouer.

Bon, et bien, maintenant ils savaient. Et ils m'épiaient avec ce regard réprobateur.

Je me raidis. C'étais sortis tous seul. J'étais en train d'y penser, alors j'avais répondu. Je ne savais pas quoi dire, alors j'avais dis la vérité. Je l'avais déballé comme ça. D'un coup. J'avais probablement faillis leur faire faire une crise cardiaque. Harry et Ron ne savaient pas mes sentiments pour le blond. Ils le détestaient en plus de ça. J'aurais du leur dire autrement. Je voulais leur dire autrement. Ou ne pas leur dire du tout. Pas comme ça en tout cas.

Ron avait de grand yeux ouvert. Tout comme sa bouche. Il avait l'air figé. Comme si je l'avais mis sur pause. Il avait l'air idiot. Tendis qu'Harry me fixait, attendant la suite d'une blague ou je ne sais trop quoi. Persuadé que je mentais.

Pathetic.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant