ℭ𝔥𝔞𝔭𝔦𝔱𝔯𝔢 𝔫𝔢𝔲𝔣.

226 7 5
                                    

Bonus.

<<- J'ai pleuré.

- Par merlin, je suis au courant de ça.

Il eut l'air d'insinuer qu'il s'en rappelait bien. Avec un air taquin, il fit comme si c'était une critique. Comme une petite pique à mon hypersensibilité. Je fis mine de m'offusquer. Mais en vrai, de vrai j'adorais cette conversation.

J'étais là je te rappelle. Tu as pleuré pendant trois jours. A cause de ce pauvre Roméo Bullstrode. Juste parce qu'il te faisait penser au livre quand tu le voyais.

Je mordillais l'intérieure de ma joue. J'essayais de lui faire croire que c'était parce que j'étais vexé, mais en réalité je réprimais un rire, et un sourire.

C'était vrai, pauvre Roméo Bullstrode. Le malheureux ne comprenait pas pourquoi je m'effondrais à chaque fois qu'il se montrait. Il n'avait pas choisit de s'appeler comme le héros de mon livre favoris. Et puis Drago pouvait prendre ce ton blasé, j'avais été insupportable durant ces trois jour. Toujours en train de retenir un sanglot. Surtout que je ne pleurais pas qu'en présence de Bullstrode. Je pleurais à chaque fois que quelque chose me faisait penser de près ou de loin à Roméo et Juliette. La simple vue d'un couple me faisait renifler.

Mais je ne leur avais jamais dis pourquoi. J'avais prétendu avoir mes règles à Pansy et Astoria. Je ne m'étais pas expliqué auprès des garçons. Ce n'était l'histoire que de trois petits jours. Après je n'avais plus pleuré, enfin, autant. Personne ne m'en avait reparlé. Personne ne s'était plus posé de question que ça. Ce n'était pas vraiment important.

Mais Drago savait. Drago avait deviné. Drago avait comprit. Parce qu'il avait remarqué que je lisais ce livre. Puis il avait même remarqué que je pleurais toujours quand Roméo était dans les parages. Il m'avait observé. Je regrettais presque. J'aurais aimé le voir entrain de me regarder lire. J'aurais aimer lever la tête et croiser son regard. Il avait du vraiment être attentif. Ca ne m'étonnait plus vraiment.

Avec le nombre de chose qu'on s'était avoué. Je romantisais tous maintenant, et il me le confirmait. Je faisais de même pour lui. On se redécouvrait. C'était magique.

Je ressentais toujours ces frissons me parcourrirent quand il me révélait ce genre de truc, ou que je comprenais. C'était devenu une sorte d'habitude de nous raconter de vieux souvenir, de notre point de vue. C'était mon nouveau moment préféré de la journée.

Certains souvenirs prenaient un tout autre sens beaucoup plus préférable.

- Tu n'as pas pleuré ?

Il rigola face à mon ton accusateur. Ou peut être la stupidité de ma question. Drago ne pleurerait probablement pas pour un stupide livre. En tout cas, il ne le dirait pas. Ce n'était pas son genre.

- Non. Mais je comprends pourquoi toi tu as versé autant de larme.

Je lui lançais une oeillade entendu.

Il souriat. C'était un sourire complice qui me donnait l'impression qu'on avait toujours eu cette facilité à discuter. Qu'on se comprenait. Parler avec Drago, c'était comme parler à quelqu'un que je connaissais depuis toujours.

Puis il fronça les sourcils et s'avança légèrement comme pour me faire une confidence.

Je l'ai lu pour toi ce livre. Je ne regrette pas. Il était bien.

Mon coeur battait la chamade. Depuis quelques jours j'étais habitué à ce genre de réfléxions. Cependant, malgré l'habitude, je ressentais toujours ce drôle d'effet. Mon coeur allait plus vite, mes joues chauffaient et mon ventre se tordait. Toujours de cette façon étrangement agréable.

Pathetic.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant