Pathetic.

ℭ𝔥𝔞𝔭𝔦𝔱𝔯𝔢 𝔮𝔲𝔞𝔱𝔬𝔯𝔷𝔢.

Je me précipitai hors de cette pièce. J'avais l'impression d'étouffer, comme si ma bouffé d'air se serait lui. Se serai d'enfin savoir la vérité. Et si ça se passai comme dans mes rêves ? Et si on s'embrassait ? Je voulais juste trouvais Drago. Peut être que j'avais enfin droit à cette scène culcul dans les livres. À ce moment hors du temps que je vois à chaque fois que je pense à lui. Ce que j'espère depuis ce jour ou je l'ai vu dans cette librairie.

J'en ai envie depuis si longtemps. Je pensais sincèrement que ça n'arriverais jamais. J'étais persuadé que Drago ne me porterais jamais l'attention que moi je lui portais. Mais peut être que c'est le cas. Peut être qu'il m'aime aussi. Vraiment. Je l'espère. J'ai envie d'y croire. Tous me pousse à y croire.

Je pense à beaucoup trop de chose à la fois. Toutes les preuves. Tous. Je sais que c'est vrai. J'ai l'impression que c'est la vérité. J'ai l'intuition que Astoria dit vrai. J'ai l'impression d'être brulante. J'ai chaud. Je réfléchis tellement que je boue. Je dévale les escaliers à une vitesse que je n'aurais pas cru pouvoir aller. Mes talons frappaient le sol. Les claquements irréguliers et rapides résonnaient et je me demandais si on ne m'entendait pas dans la salle commune.

Drago est peut être dans la salle commune. Je vais arriver et il sera là. Il me verra arriver. Et je ne sais pas ce que je lui dirais. Je suis persuadé qu'a la seconde où ses yeux se poseront sur moi ma bouche sera sèche, les mots disparaitront et je me figerais comme si mes jambes étaient des morceaux de bois. Ce qui est dingue, j'ai tellement de chose à lui dire. Beaucoup trop de chose. J'ai envie de tout lui dire. 

Lui expliquer la façon dont son visage est tellement parfait que je trouve ça injuste pour les autres. Que le blond de ses cheveux est si clair que quand tu sais que c'est naturel ça en devient insolent. On dirait de la neige parfois. Et puis ses lèvres, mon dieu que j'ai envie de les embrasser à chaque fois qu'il fait ce sourire. Pas se sourire hautain qui donne envie de le frapper, ce sourire parfait, ou on peut voire la perfection de sa dentition. Pourtant je ne l'ai jamais vue porter un seul appareil dentaire. Ses yeux se plisse légèrement lorsqu'il l'aborde et même si tu es triste tu as envie de sourire avec lui. Juste pour qu'il ne s'arrête jamais d'aborder ce rictus.  Je dirais tous ça et ensuite, je lui raconterais à quel point ses yeux sont magnifique. Un océan. J'ai envie de plonger dedans est de m'y noyer. Je pourrai le faire. Je pourrai m'y perdre pendant des heures. Juste pour scruter ces reflets gris surplomber de ce bleu ciel. C'est ma couleur préféré. Il est ma couleur préféré. Je le préfére. 

C'est ridicule. J'ai envie de beaucoup de chose. Mais au fond je ne lui dirais jamais tous cela. Parce que j'irais à l'essentiel. Je suis folle amoureuse de lui depuis ce jour dans la librairie. Mais j'ai su dans le hall de cette école, ma première année ici que je voulais être différente pour lui. Je veux être plus que différente, je veux être tous. Parce qu'il pourrait l'être et c'est déroutant.

Mes pieds jonchent enfin le carrelage froid de la salle commune. J'en ai des frissons. Ou peut être que j'ai des frissons parce que je sais ce qui m'attends. Je sais ce que je suis sensé faire. J'en ai envie, mais c'est angoissant. 

La salle est vide, sombre, glaçante, comme toujours. Mais surtout, elle est vide. 

Je songe alors au soir de la nomination des champions. Quand il m'avait consolé. Il m'aimait déjà ? C'est probablement le cas. J'entends encore ses pas. Ou peut être que c'est encore l'écho de mes talons dans la cage d'escalier. J'aurais du lui dire de rester. Peut être qu'il avait envie de rester. J'en ai encore des frissons. Mais je revois aussi ce soir, après le combat, ou il m'avait attendu. Il voulait s'assurer que je rentre. Car il s'inquiétait pour moi. Peut être. Surement.  Et puis tout à l'heure. Mon dieu qu'il était beau tout à l'heure. Enfin, tout le temps. Mais particulièrement tout à l'heure.